Guy de Maupassant - Maupassant - Œuvres complètes

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Maupassant : Œuvres complètes: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce livre des œuvres complètes de Guy de Maupassant est exhaustif. Il réunit ses huit romans (dont deux inachevés), ses quelques 350 nouvelles réunies en 24 recueils, ses sept pièces de théâtre (dont deux inachevées), toutes ses poésies (réunies en deux volumes), ses carnets de voyages ainsi que les centaines d’articles qu’il écrivit pour la presse entre 1876 et 1891 (classées par dates de publication et par recueils annuels). Une introduction de l’éditeur explique le parcours et l’œuvre de Guy de Maupassant. Ce livre est le fruit d'une somme de travail considérable. Les quelques milliers de pages de « Maupassant : Œuvres complètes » sont réparties en 57 volumes, ayant chacun un sommaire interactif propre. Aussi, un sommaire général permet d’accéder instantanément à n'importe lequel de ses volumes, ou, au choix, à un de ses chapitres, nouvelles, contes fantastiques, poésies, articles de presse, etc. Toutes ces œuvres ont été relues, corrigées lorsque cela était nécessaire, et mises en page avec soin pour en rendre leur lecture aussi agréable que possible.
Au-delà d’une simple compilation, « Maupassant : Œuvres complètes » constitue également un formidable outil de recherche, facile et agréable à utiliser pour quiconque s’intéresse à l’œuvre de Guy de Maupassant. Pour le simple lecteur, il est une source de plaisir et de curiosité quasiment inépuisable.
• Edition complétée d’une étude de l’éditeur.
• Edition enrichie de notes explicatives interactives.

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Le prêtre reprit : « Que comptez-vous faire, maintenant ? »

Alors elle balbutia : « Que voulez-vous que je fasse, Monsieur l’abbé ? »

Il répondit violemment : « Vous jeter en travers de cette passion coupable. »

Elle se mit à pleurer ; et d’une voix navrée : « Mais il m’a déjà trompée avec une bonne ; mais il ne m’écoute pas ; il ne m’aime plus ; il me maltraite sitôt que je manifeste un désir qui ne lui convient pas. Que puis-je ? »

Le curé, sans répondre directement, s’écria : « Alors, vous vous inclinez ! Vous vous résignez ! Vous consentez ! L’adultère est sous votre toit ; et vous le tolérez ! Le crime s’accomplit sous vos yeux, et vous détournez le regard ? Êtes-vous une épouse ? Une chrétienne ? Une mère ? »

Elle sanglotait : « Que voulez-vous que je fasse ? »

Il répliqua : « Tout plutôt que de permettre cette infamie. Tout, vous dis-je. Quittez-le. Fuyez cette maison souillée. »

Elle dit : « Mais je n’ai pas d’argent, Monsieur l’abbé ; et puis je suis sans courage, maintenant ; et puis comment partir sans preuves ? Je n’en ai même pas le droit. »

Le prêtre se leva, frémissant : « C’est la lâcheté qui vous conseille, Madame, je vous croyais autre. Vous êtes indigne de la miséricorde de Dieu ! »

Elle tomba à ses genoux : « Oh ! Je vous en prie, ne m’abandonnez pas, conseillez-moi ! »

Il prononça d’une voix brève : « Ouvrez les yeux de M. de Fourville. C’est à lui qu’il appartient de rompre cette liaison. »

À cette pensée une épouvante la saisit : « Mais il les tuerait, Monsieur l’abbé ! Et je commettrais une dénonciation ! Oh ! Pas cela, jamais ! »

Alors, il leva la main comme pour la maudire, tout soulevé de colère : « Restez dans votre honte et dans votre crime ; car vous êtes plus coupable qu’eux. Vous êtes l’épouse complaisante ! Je n’ai plus rien à faire ici. »

Et il s’en alla, si furieux que tout son corps tremblait.

Elle le suivit éperdue, prête à céder, commençant à promettre. Mais il demeurait vibrant d’indignation, marchant à pas rapides en secouant de rage son grand parapluie bleu presque aussi haut que lui.

Il aperçut Julien debout près de la barrière, dirigeant des travaux d’ébranchage ; alors il tourna à gauche pour traverser la ferme des Couillard ; et il répétait : « Laissez-moi, Madame, je n’ai plus rien à vous dire. »

Juste sur son chemin, au milieu de la cour, un tas d’enfants, ceux de la maison et ceux des voisins attroupés autour de la loge de la chienne Mirza, contemplaient curieusement quelque chose, avec une attention concentrée et muette. Au milieu d’eux le baron, les mains derrière le dos, regardait aussi avec curiosité. On eût dit un maître d’école. Mais, quand il vit de loin le prêtre, il s’en alla pour éviter de le rencontrer, de le saluer, de lui parler.

Jeanne disait, suppliante : « Laissez-moi quelques jours, Monsieur l’abbé, et revenez au château. Je vous raconterai ce que j’aurai pu faire, et ce que j’aurai préparé ; et nous aviserons. »

Ils arrivaient alors auprès du groupe des enfants ; et le curé s’approcha pour voir ce qui les intéressait ainsi. C’était la chienne qui mettait bas. Devant sa niche cinq petits grouillaient déjà autour de la mère qui les léchait avec tendresse, étendue sur le flanc, tout endolorie. Au moment où le prêtre se penchait, la bête crispée s’allongea et un sixième petit toutou parut. Tous les galopins alors, saisis de joie, se mirent à crier en battant des mains : « En v’là encore un, en v’là encore un ! » C’était un jeu pour eux, un jeu naturel où rien d’impur n’entrait. Ils contemplaient cette naissance comme ils auraient regardé tomber des pommes.

L’abbé Tolbiac demeura d’abord stupéfait, puis, saisi d’une fureur irrésistible, il leva son grand parapluie et se mit à frapper dans le tas des enfants sur les têtes, de toute sa force. Les galopins effarés s’enfuirent à toutes jambes ; et il se trouva subitement en face de la chienne en gésine qui s’efforçait de se lever. Mais il ne la laissa pas même se dresser sur ses pattes, et, la tête perdue, il commença à l’assommer à tour de bras. Enchaînée, elle ne pouvait s’enfuir, et gémissait affreusement en se débattant sous les coups. Il cassa son parapluie. Alors, les mains vides, il monta dessus, la piétinant avec frénésie, la pilant, l’écrasant. Il lui fit mettre au monde un dernier petit qui jaillit sous la pression ; et il acheva, d’un talon forcené, le corps saignant qui remuait encore au milieu des nouveau-nés piaulants, aveugles et lourds, cherchant déjà les mamelles.

Jeanne s’était sauvée ; mais le prêtre soudain se sentit pris au cou, un soufflet fit sauter son tricorne ; et le baron, exaspéré, l’emporta jusqu’à la barrière et le jeta sur la route.

Quand M. Le Perthuis se retourna, il aperçut sa fille à genoux, sanglotant au milieu des petits chiens et les recueillant dans sa jupe. Il revint vers elle à grands pas, en gesticulant, et il criait : « Le voilà, le voilà, l’homme en soutane ! L’as-tu vu, maintenant ? »

Les fermiers étaient accourus, tout le monde regardait la bête éventrée ; et la mère Couillard déclara : « C’est-il possible d’être sauvage comme ça ! »

Mais Jeanne avait ramassé les sept petits et prétendait les élever.

On essaya de leur donner du lait : trois moururent le lendemain. Alors le père Simon courut le pays pour découvrir une chienne allaitant. Il n’en trouva pas, mais il rapporta une chatte en affirmant qu’elle ferait l’affaire. On tua donc trois autres petits et on confia le dernier à cette nourrice d’une autre race. Elle l’adopta immédiatement, et lui tendit sa mamelle en se couchant sur le côté.

Pour qu’il n’épuisât point sa mère adoptive, on sevra le chien quinze jours après, et Jeanne se chargea de le nourrir elle-même au biberon. Elle l’avait nommé Toto. Le baron changea son nom d’autorité, et le baptisa « Massacre ».

Le prêtre ne revint pas, mais, le dimanche suivant, il lança du haut de la chaire des imprécations, des malédictions et des menaces contre le château, disant qu’il faut porter le fer rouge dans les plaies, anathématisant le baron qui s’en amusa, et marquant d’une allusion voilée, encore timide, les nouvelles amours de Julien. Le vicomte fut exaspéré, mais la crainte d’un scandale affreux éteignit sa colère.

Alors, de prône en prône, le prêtre continua l’annonce de sa vengeance, prédisant que l’heure de Dieu approchait, que tous ses ennemis seraient frappés.

Julien écrivit à l’archevêque une lettre respectueuse mais énergique. L’abbé Tolbiac fut menacé d’une disgrâce. Il se tut.

On le rencontrait maintenant faisant de longues courses solitaires, à pas allongés, avec un air exalté. Gilberte et Julien dans leurs promenades à cheval l’apercevaient à tout moment, parfois au loin comme un point noir au bout d’une plaine ou sur le bord de la falaise, parfois lisant son bréviaire dans quelque étroit vallon où ils allaient entrer. Ils tournaient bride alors pour ne point passer près de lui.

Le printemps était venu, ravivant leur amour, les jetant chaque jour aux bras l’un de l’autre, tantôt ici, tantôt là, sous tout abri où les portaient leurs courses.

Comme les feuilles des arbres étaient encore claires, et l’herbe humide, et qu’ils ne pouvaient, ainsi qu’au cœur de l’été, s’enfoncer dans les taillis des bois, ils avaient adopté le plus souvent, pour cacher leurs étreintes, la cabane ambulante d’un berger, abandonnée depuis l’automne au sommet de la côte de Vaucotte.

Elle restait là toute seule, haute sur ses roues, à cinq cents mètres de la falaise, juste au point où commençait la descente rapide du vallon. Ils ne pouvaient être surpris dedans, car ils dominaient la plaine ; et les chevaux attachés aux brancards attendaient qu’ils fussent las de baisers.

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