Guy de Maupassant - Maupassant - Œuvres complètes

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Maupassant : Œuvres complètes: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce livre des œuvres complètes de Guy de Maupassant est exhaustif. Il réunit ses huit romans (dont deux inachevés), ses quelques 350 nouvelles réunies en 24 recueils, ses sept pièces de théâtre (dont deux inachevées), toutes ses poésies (réunies en deux volumes), ses carnets de voyages ainsi que les centaines d’articles qu’il écrivit pour la presse entre 1876 et 1891 (classées par dates de publication et par recueils annuels). Une introduction de l’éditeur explique le parcours et l’œuvre de Guy de Maupassant. Ce livre est le fruit d'une somme de travail considérable. Les quelques milliers de pages de « Maupassant : Œuvres complètes » sont réparties en 57 volumes, ayant chacun un sommaire interactif propre. Aussi, un sommaire général permet d’accéder instantanément à n'importe lequel de ses volumes, ou, au choix, à un de ses chapitres, nouvelles, contes fantastiques, poésies, articles de presse, etc. Toutes ces œuvres ont été relues, corrigées lorsque cela était nécessaire, et mises en page avec soin pour en rendre leur lecture aussi agréable que possible.
Au-delà d’une simple compilation, « Maupassant : Œuvres complètes » constitue également un formidable outil de recherche, facile et agréable à utiliser pour quiconque s’intéresse à l’œuvre de Guy de Maupassant. Pour le simple lecteur, il est une source de plaisir et de curiosité quasiment inépuisable.
• Edition complétée d’une étude de l’éditeur.
• Edition enrichie de notes explicatives interactives.

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Il fallut prendre un fauteuil du salon ; et, quand on l’eut assise dedans, on put enfin l’enlever. Pas à pas ils gravirent le perron, puis l’escalier ; et, parvenus dans la chambre, la déposèrent sur le lit.

Comme la cuisinière n’en finissait pas d’enlever ses vêtements, la veuve Dentu se trouva là juste à point, venue soudain, ainsi que le prêtre, comme s’ils avaient « senti la mort », selon le mot des domestiques.

Joseph Couillard partit à franc étrier pour prévenir le docteur ; et comme le prêtre se disposait à aller chercher les saintes huiles, la garde lui souffla dans l’oreille : « Ne vous dérangez point, Monsieur le curé, je m’y connais, elle a passé. »

Jeanne, affolée, implorait, ne savait que faire, que tenter, quel remède employer. Le curé, à tout hasard, prononça l’absolution.

Pendant deux heures on attendit auprès du corps violet et sans vie. Tombée maintenant à genoux, Jeanne sanglotait, dévorée d’angoisse et de douleur.

Lorsque la porte s’ouvrit et que le médecin parut il lui sembla voir entrer le salut, la consolation, l’espérance ; et elle s’élança vers lui, balbutiant tout ce qu’elle savait de l’accident : « Elle se promenait comme tous les jours… elle allait bien… très bien même… elle avait mangé un bouillon et deux œufs au déjeuner… elle est tombée tout d’un coup… elle est devenue noire comme vous la voyez… et elle n’a plus remué… nous avons essayé de tout pour la ranimer… de tout… » Elle se tut, saisie par un geste discret de la garde au médecin pour signifier que c’était fini, bien fini. Alors, se refusant à comprendre, elle interrogea anxieusement, répétant : « Est-ce grave ? Croyez-vous que ce soit grave ? »

Il dit enfin : « J’ai bien peur que ce soit… que ce soit… fini. Ayez du courage, un grand courage. »

Et Jeanne, ouvrant les bras, se jeta sur sa mère.

Julien rentrait. Il demeura stupéfait, visiblement contrarié, sans cri de douleur ni désespoir apparent, pris à l’improviste trop brusquement pour se faire d’un seul coup le visage et la contenance qu’il fallait. Il murmura : « Je m’y attendais, je sentais bien que c’était la fin. » Puis il tira son mouchoir, s’essuya les yeux, s’agenouilla, se signa, marmotta quelque chose, et, se relevant, voulut aussi relever sa femme. Mais elle tenait à pleins bras le cadavre et le baisait, presque couchée sur lui. Il fallut qu’on l’emportât. Elle semblait folle.

Au bout d’une heure on la laissa revenir. Aucun espoir ne subsistait. L’appartement était arrangé maintenant en chambre mortuaire. Julien et le prêtre parlaient bas près d’une fenêtre. La veuve Dentu, assise dans un fauteuil, d’une façon confortable, en femme habituée aux veilles et qui se sent chez elle dans une maison dès que la mort vient d’y entrer, paraissait assoupie déjà.

La nuit tombait. Le curé s’avança vers Jeanne, lui prit les mains, l’encouragea, déversant, sur ce cœur inconsolable, l’onde onctueuse des consolations ecclésiastiques. Il parla de la trépassée, la célébra en termes sacerdotaux, et, triste de cette fausse tristesse de prêtre pour qui les cadavres sont bienfaisants, il s’offrit à passer la nuit en prières auprès du corps.

Mais Jeanne, à travers ses larmes convulsives, refusa. Elle voulait être seule, toute seule en cette nuit d’adieux. Julien s’avança : « Mais ce n’est pas possible, nous resterons tous les deux. » Elle faisait « non » de la tête, incapable de parler davantage. Elle put dire enfin : « C’est ma mère, ma mère. Je veux être seule à la veiller. » Le médecin murmura : « Laissez-la faire à sa guise, la garde pourra rester dans la chambre à côté. »

Le prêtre et Julien consentirent, songeant à leur lit. Puis l’abbé Picot s’agenouilla à son tour, pria, se releva et sortit en prononçant : « C’était une sainte », sur le ton dont il disait : « Dominus vobiscum . »

Alors le vicomte, de sa voix ordinaire, demanda : « Vas-tu prendre quelque chose ? Jeanne ne répondit point, ignorant qu’il s’adressait à elle. Il reprit : « Tu ferais peut-être bien de manger un peu pour te soutenir. » Elle répliqua d’un air égaré : « Envoie tout de suite chercher papa. » Et il sortit pour expédier un cavalier à Rouen.

Elle demeura abîmée dans une sorte de douleur immobile, comme si elle eût attendu, pour s’abandonner au flot montant des regrets désespérés, l’heure du dernier tête-à-tête.

Les ombres avaient envahi la chambre, voilant la morte de ténèbres. La veuve Dentu se mit à rôder, de son pas léger, cherchant et disposant des objets invisibles avec des mouvements silencieux de garde-malade. Puis elle alluma deux bougies qu’elle posa doucement sur la table de nuit couverte d’une serviette blanche à la tête du lit.

Jeanne ne semblait rien voir, rien sentir, rien comprendre. Elle attendait d’être seule. Julien rentra ; il avait dîné ; et, de nouveau, il demanda : « Tu ne veux rien prendre ? » Sa femme fit « non » de la tête.

Il s’assit, d’un air résigné plutôt que triste, et demeura sans parler.

Ils restaient tous trois, éloignés l’un de l’autre, sans un mouvement, sur leurs sièges.

Par moments, la garde s’endormant ronflait un peu, puis se réveillait brusquement.

Julien à la fin se leva, et, s’approchant de Jeanne : « Veux-tu rester seule maintenant ? » Elle lui prit la main, dans un élan involontaire : « Oh ! Oui, laissez-moi. »

Il l’embrassa sur le front, en murmurant : « Je viendrai te voir de temps en temps. » Et il sortit avec la veuve Dentu qui roula son fauteuil dans la chambre voisine.

Jeanne ferma la porte, puis alla ouvrir toutes grandes les deux fenêtres. Elle reçut en pleine figure la tiède caresse d’un soir de fenaison. Les foins de la pelouse, fauchés la veille, étaient couchés sous le clair de lune.

Cette douce sensation lui fit mal, la navra comme une ironie.

Elle revint auprès du lit, prit une des mains inertes et froides et se mit à considérer sa mère.

Elle n’était plus enflée comme au moment de l’attaque ; elle semblait dormir à présent, plus paisiblement qu’elle n’avait jamais fait ; et la flamme pâle des bougies, qu’agitaient des souffles, déplaçait, à tout moment, les ombres de son visage, la faisait vivante comme si elle eût remué.

Jeanne la regardait avidement ; et, du fond des lointains de sa petite jeunesse, une foule de souvenirs accourait.

Elle se rappelait les visites de petite mère au parloir du couvent, la façon dont elle lui tendait le sac de papier plein de gâteaux, une multitude de petits détails, de petits faits, de petites tendresses, des paroles, des intonations, des gestes familiers, les plis de ses yeux quand elle riait, son grand soupir essoufflé quand elle venait de s’asseoir.

Et elle restait là, contemplant, se répétant dans une sorte d’hébétement : « Elle est morte » ; et toute l’horreur de ce mot lui apparut.

Celle couchée là, — maman — petite mère — Madame Adélaïde, était morte ? Elle ne remuerait plus, ne parlerait plus, ne rirait plus, ne dînerait plus jamais en face de petit père ; elle ne dirait plus : « Bonjour Jeannette. » Elle était morte !

On allait la clouer dans une caisse et l’enfouir, et ce serait fini. On ne la verrait plus. Était-ce possible ? Comment ? Elle n’aurait plus sa mère ? Cette chère figure si familière, vue dès qu’on a ouvert les yeux, aimée dès qu’on a ouvert les bras, ce grand déversoir d’affection, cet être unique, la mère, plus important pour le cœur que tout le reste des êtres, était disparu. Elle n’avait plus que quelques heures à regarder son visage, ce visage immobile et sans pensée ; et puis rien, plus rien, un souvenir.

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