Guy de Maupassant - Maupassant - Œuvres complètes

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Maupassant : Œuvres complètes: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce livre des œuvres complètes de Guy de Maupassant est exhaustif. Il réunit ses huit romans (dont deux inachevés), ses quelques 350 nouvelles réunies en 24 recueils, ses sept pièces de théâtre (dont deux inachevées), toutes ses poésies (réunies en deux volumes), ses carnets de voyages ainsi que les centaines d’articles qu’il écrivit pour la presse entre 1876 et 1891 (classées par dates de publication et par recueils annuels). Une introduction de l’éditeur explique le parcours et l’œuvre de Guy de Maupassant. Ce livre est le fruit d'une somme de travail considérable. Les quelques milliers de pages de « Maupassant : Œuvres complètes » sont réparties en 57 volumes, ayant chacun un sommaire interactif propre. Aussi, un sommaire général permet d’accéder instantanément à n'importe lequel de ses volumes, ou, au choix, à un de ses chapitres, nouvelles, contes fantastiques, poésies, articles de presse, etc. Toutes ces œuvres ont été relues, corrigées lorsque cela était nécessaire, et mises en page avec soin pour en rendre leur lecture aussi agréable que possible.
Au-delà d’une simple compilation, « Maupassant : Œuvres complètes » constitue également un formidable outil de recherche, facile et agréable à utiliser pour quiconque s’intéresse à l’œuvre de Guy de Maupassant. Pour le simple lecteur, il est une source de plaisir et de curiosité quasiment inépuisable.
• Edition complétée d’une étude de l’éditeur.
• Edition enrichie de notes explicatives interactives.

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À table, un soir de grand dîner chez sa sœur, il somma William de lui dire à peu près ce que pouvait valoir l’obélisque ; puis, quand l’autre eut cité un chiffre quelconque, il posa la même question pour le pont Solférino et l’arc de triomphe de l’étoile. Et il conclut avec gravité :

— Vous feriez un travail très intéressant sur l’évaluation des principaux monuments du globe.

Andermatt ne se fâchait jamais et se prêtait à toutes ses plaisanteries, en homme supérieur, sûr de lui.

Gontran ayant demandé un jour : « Et moi, combien est-ce que je vaux ? » William refusa de répondre, puis, sur les instances de son beau-frère qui répétait : « Voyons, si je devenais prisonnier des brigands, qu’est-ce que vous donneriez pour me racheter ? » il répondit enfin : « Eh bien !.. eh bien !.. je ferais un billet, mon cher. » Et son sourire disait tant de choses que l’autre, un peu vexé, n’insista plus.

Andermatt aimait d’ailleurs les bibelots d’art, car il avait l’esprit très fin, les connaissait à merveille, et les collectionnait habilement avec ce flair de limier qu’il apportait à toutes les transactions commerciales.

Ils étaient arrivés devant une maison d’aspect bourgeois. Gontran l’arrêta et lui dit :

— C’est ici.

Un marteau de fer pendait sur une lourde porte de chêne ; ils frappèrent, et une maigre servante vint ouvrir.

Le banquier demanda :

— Monsieur Oriol ?

La femme dit :

— Entrez.

Ils entrèrent dans une cuisine, une vaste cuisine de ferme où brûlait encore un petit feu sous une marmite ; puis on les fit passer dans une autre pièce où la famille Oriol était réunie. Le père dormait, le dos sur une chaise, les pieds sur une autre. Le fils, les deux coudes sur la table, lisait Le Petit Journal avec une attention violente d’esprit faible, toujours échappé, et les deux filles, dans l’embrasure de la fenêtre, travaillaient à la même tapisserie commencée par les deux bouts.

Elles se dressèrent les premières, d’un seul mouvement, stupéfaites de cette visite imprévue ; puis, le grand Jacques leva la tête, une tête congestionnée par l’effort du cerveau ; puis, enfin, le père Oriol se réveilla et rappela à lui, l’une après l’autre, ses longues jambes étendues sur la seconde chaise.

La pièce était nue, peinte à la chaux, pavée, meublée de sièges de paille, d’une commode d’acajou, de quatre gravures d’Épinal sous verre et de grands rideaux blancs.

Tout le monde se regardait, et la servante, la jupe relevée jusqu’aux genoux, attendait sur la porte, clouée là par la curiosité.

Andermatt se présenta, se nomma, nomma son beau-frère le comte de Ravenel, s’inclina profondément devant les jeunes filles, avec un salut plongeon de la plus extrême élégance, puis s’assit tranquillement en ajoutant :

— Monsieur Oriol, je viens causer affaires avec vous. Je n’irai pas d’ailleurs par quatre chemins pour m’expliquer. Voici. Vous avez découvert tantôt une source dans votre vigne. L’analyse de cette eau sera faite dans quelques jours. Si elle ne vaut rien, je me retire, bien entendu ; si, au contraire, elle donne ce que j’espère, je vous propose d’acheter cette pièce de terre et toutes celles qui l’entourent.

« Pensez à ceci. Personne autre que moi ne pourra faire ce que je vous offre là, personne ! L’ancienne Société touche à la faillite, elle n’aura donc pas l’idée de bâtir un nouvel établissement, et l’insuccès de cette entreprise n’encouragera pas de nouvelles tentatives.

« Ne me répondez rien aujourd’hui, consultez votre famille. Quand l’analyse sera connue, vous me fixerez votre prix. S’il me va, je dirai oui, s’il ne me va pas, je dirai non, et je m’en irai. Je ne marchande jamais, moi. »

Le paysan, homme d’affaires à sa manière, et fin comme pas un, répondit avec politesse qu’il verrait, qu’il était honoré, qu’il réfléchirait, et il offrit un verre de vin.

Andermatt accepta, et comme le jour baissait, Oriol dit à ses filles, qui s’étaient remises à travailler, les yeux baissés sur l’ouvrage :

— Baillez de la lumière, pitiotes.

Elles se levèrent toutes les deux ensemble, passèrent dans une pièce voisine, puis revinrent, l’une portant deux bougies allumées, l’autre quatre verres sans pied, des verres de pauvre. Les bougies étaient neuves, ornées de bobèches de papier rose, placées en ornement sans doute sur la cheminée des fillettes.

Alors Colosse se dressa ; car les mâles seuls allaient au cellier.

Andermatt eut une idée.

— Ca me ferait plaisir de voir votre cellier. Vous êtes le premier vigneron du pays, il doit être fort beau !

Oriol, touché au cœur, s’empressa de les conduire, et prenant un des flambeaux passa le premier. On retraversa la cuisine, puis on descendit dans une cour où un reste de clarté laissait deviner des tonnes vides debout, des meules de granit géantes roulées dans un coin, percées d’un trou au milieu, pareilles aux roues de quelque char antique et colossal, un pressoir démonté avec ses vis de bois, ses membres bruns vernis par l’usure et luisant soudain dans l’ombre sous un reflet de la lumière, puis des instruments de travail dont l’acier poli par la terre avait des éclats d’arme de guerre. Toutes ces choses s’éclairaient peu à peu à mesure que le vieux passait devant elles, portant d’une main sa bougie et faisant de l’autre un réflecteur.

On sentait déjà le vin, le raisin pilé, séché. Ils arrivèrent devant une porte fermée par deux serrures. Oriol l’ouvrit, et élevant soudain au-dessus de sa tête le flambeau, montra vaguement une longue suite de barriques alignées et portant sur leur flanc ventru un second rang de fûts moins gros. Il fit voir d’abord que cette cave de plain-pied s’enfonçait dans la montagne, puis il expliqua les contenus des pièces, les âges, les récoltes, les mérites, puis, lorsqu’on fut arrivé devant le cru de la famille, il caressa de la main la futaille ainsi qu’on fait sur la croupe d’un cheval aimé, et d’une voix fière :

— Vous allez goûter chélui-là. Il n’y a pas un vin en bouteille qui le vaille, pas un, ni à Bordeaux ni ailleurs.

Car il avait l’amour violent des campagnards pour le vin resté en pièce.

Colosse, qui suivait portant un broc, se pencha, tourna le robinet de la chantepleure, tandis que le père l’éclairait avec précaution comme s’il eût accompli un travail difficile et minutieux.

La bougie frappait en plein leurs visages, la tête de vieux procureur de l’aïeul et la tête de troupier paysan du fils.

Andermatt murmura à l’oreille de Gontran :

— Hein, quel beau Téniers.

Le jeune homme répondit tout bas :

— J’aime mieux les filles.

Puis on revint.

Il fallut alors boire ce vin, en boire beaucoup, pour plaire aux deux Oriol.

Les fillettes s’étaient rapprochées de la table et continuaient leur travail comme si personne n’eût été là. Gontran les regardait sans cesse, se demandant si elles étaient jumelles, tant elles se ressemblaient. Une pourtant était plus grasse, et plus petite, l’autre plus distinguée. Leurs cheveux, châtains, non pas noirs, collés en bandeaux sur les tempes, luisaient aux légers mouvements de leurs têtes. Elles avaient la mâchoire et le front un peu forts de la race auvergnate, les pommettes un peu marquées, mais la bouche charmante, l’œil ravissant, les sourcils d’une netteté rare, et une fraîcheur de teint délicieuse. On sentait à les voir qu’elles n’avaient point été élevées dans cette maison, mais dans une pension élégante, dans le couvent où vont les demoiselles riches et nobles de l’Auvergne, et qu’elles avaient recueilli là les manières discrètes des filles du monde.

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