Guy de Maupassant - Maupassant - Œuvres complètes

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Maupassant : Œuvres complètes: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce livre des œuvres complètes de Guy de Maupassant est exhaustif. Il réunit ses huit romans (dont deux inachevés), ses quelques 350 nouvelles réunies en 24 recueils, ses sept pièces de théâtre (dont deux inachevées), toutes ses poésies (réunies en deux volumes), ses carnets de voyages ainsi que les centaines d’articles qu’il écrivit pour la presse entre 1876 et 1891 (classées par dates de publication et par recueils annuels). Une introduction de l’éditeur explique le parcours et l’œuvre de Guy de Maupassant. Ce livre est le fruit d'une somme de travail considérable. Les quelques milliers de pages de « Maupassant : Œuvres complètes » sont réparties en 57 volumes, ayant chacun un sommaire interactif propre. Aussi, un sommaire général permet d’accéder instantanément à n'importe lequel de ses volumes, ou, au choix, à un de ses chapitres, nouvelles, contes fantastiques, poésies, articles de presse, etc. Toutes ces œuvres ont été relues, corrigées lorsque cela était nécessaire, et mises en page avec soin pour en rendre leur lecture aussi agréable que possible.
Au-delà d’une simple compilation, « Maupassant : Œuvres complètes » constitue également un formidable outil de recherche, facile et agréable à utiliser pour quiconque s’intéresse à l’œuvre de Guy de Maupassant. Pour le simple lecteur, il est une source de plaisir et de curiosité quasiment inépuisable.
• Edition complétée d’une étude de l’éditeur.
• Edition enrichie de notes explicatives interactives.

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Cependant l’agitation était extrême en bas, sur l’emplacement du morne disparu. La foule, énorme, houleuse, se poussait, ondulait, criait, en proie certes à une émotion, à un étonnement inattendus.

Andermatt, toujours actif et curieux, répétait :

— Qu’ont-ils donc ? Mais qu’ont-ils donc ?

Gontran annonça qu’il allait voir ; et il partit, tandis que Christiane, indifférente maintenant, songeait qu’il aurait suffi d’une mèche un peu plus courte pour que son grand fou de voisin se fit tuer, se fit éventrer par des éclats de pierre parce qu’elle avait eu peur pour la vie d’un chien. Elle pensait qu’il devait être, en effet, bien violent et passionné, cet homme, pour s’exposer ainsi sans raison, dès qu’une femme inconnue exprimait un désir.

On voyait, sur la route, des gens courir vers le village. Le marquis, à son tour, se demandait : « Qu’est-ce qu’ils ont ? » Et Andermatt, n’y tenant plus, se mit à descendre la côte.

Gontran, d’en bas, leur fit signe de venir.

Paul Brétigny demanda :

— Voulez-vous mon bras, Madame ?

Elle prit ce bras qu’elle sentait aussi résistant que du fer et, comme son pied glissait sur l’herbe chaude, elle s’appuyait dessus ainsi qu’elle aurait fait sur une rampe, avec une confiance absolue.

Gontran, venu à leur rencontre, criait :

— C’est une source. L’explosion a fait jaillir une source !

Et ils entrèrent dans la foule. Alors les deux jeunes gens, Paul et Gontran, passant devant, écartèrent les curieux en les bousculant, et sans s’inquiéter des grognements, ouvrirent une route à Christiane et à son père.

Ils marchaient dans un chaos de pierres aiguës, cassées, noires de poudre ; et ils arrivèrent devant un trou plein d’eau boueuse qui bouillonnait et s’écoulait vers la rivière, à travers les pieds des curieux. Andermatt était déjà là, ayant traversé le public par des procédés d’insinuation qui lui étaient particuliers, disait Gontran, et il regardait avec une attention profonde sourdre du sol et s’échapper cette eau.

Le Docteur Honorat, debout, en face de lui, de l’autre côté du trou, la regardait aussi avec un air d’étonnement ennuyé. Andermatt lui dit :

— Il faudrait la goûter, elle est peut-être minérale.

Le médecin répondit :

— Elle est certainement minérale. Elles sont toutes minérales ici. Il y aura bientôt plus de sources que de malades.

L’autre reprit :

— Mais il est nécessaire de la goûter.

Le médecin ne s’en souciait guère :

— Il faudrait au moins attendre qu’elle soit devenue propre.

Et chacun voulait voir. Ceux du second rang poussaient les premiers jusque dans la boue. Un enfant y tomba, ce qui fit rire.

Les Oriol, père et fils, étaient là, contemplant avec gravité cette chose inattendue, et ne sachant pas encore ce qu’ils en devaient penser. Le père était sec, un grand corps maigre avec une tête osseuse, une tête grave de paysan sans barbe ; et le fils, plus haut encore, un géant, maigre aussi, portant la moustache, ressemblait en même temps à un troupier et à un vigneron.

Les bouillons de l’eau semblaient augmenter, son volume s’accroître, et elle commençait à s’éclaircir.

Un mouvement eut lieu dans le public, et le Docteur Latonne parut, un verre à la main. Il suait, il soufflait, et il demeura atterré en apercevant son confrère, le Docteur Honorat, un pied posé sur le bord de la source nouvelle comme un général entré le premier dans une place.

Il demanda, haletant :

— Vous l’avez goûtée ?

— Non. J’attends qu’elle soit propre.

Alors le Docteur Latonne y plongea son verre, et but avec cet air profond que prennent les experts pour déguster les vins. Puis il déclara : « Excellente ! » ce qui ne le compromettait pas, et, tendant le verre à son rival :

— Voulez-vous ?

Mais le Docteur Honorat, décidément, n’aimait pas les eaux minérales, car il répondit en souriant :

— Merci ! Cela suffit bien que vous l’ayez appréciée. Je connais leur goût.

Il connaissait leur goût, à toutes, et il l’appréciait aussi, mais d’une façon différente. Puis, se tournant vers le père Oriol :

— Ça ne vaut pas votre bon cru !

Le vieux fut flatté.

Christiane avait assez vu et voulut partir. Son frère et Paul lui frayèrent de nouveau un chemin à travers le peuple. Elle les suivait, appuyée sur le bras de son père. Tout à coup, elle glissa, faillit tomber, et regardant à ses pieds elle s’aperçut qu’elle avait marché sur un morceau de chair saignante, couverte de poils noirs et gluante de fange ; c’était une parcelle du roquet déchiqueté par l’explosion et piétiné par la foule.

Elle suffoqua, tellement émue qu’elle ne put retenir ses larmes. Et elle murmurait en s’essuyant les yeux avec son mouchoir :

— Pauvre petite bête, pauvre petite bête !

Elle ne voulait plus rien entendre, elle voulait rentrer, s’enfermer. Ce jour, si bien commencé, finissait mal pour elle. Était-ce un présage ? Son cœur, crispé, battait à grands coups.

Ils étaient maintenant seuls sur la route, et ils aperçurent, devant eux, un haut chapeau et deux basques de redingote s’agitant comme deux ailes noires. C’était le Docteur Bonnefille, prévenu le dernier, et accourant, un verre à la main, comme le Docteur Latonne.

Il s’arrêta en apercevant le marquis.

— Qu’est-ce que c’est, Monsieur le Marquis ?… On m’a dit ?… une source ?… une source minérale ?…

— Oui, mon cher Docteur.

— Abondante ?

— Mais, oui.

— Est-ce que… est-ce que… ils sont là ?

Gontran répondit avec gravité :

— Mais oui, certainement, le Docteur Latonne a même déjà fait l’analyse.

Alors le Docteur Bonnefille se remit à courir, tandis que Christiane, un peu distraite et égayée par sa figure, disait :

— Eh bien, non, je ne rentre pas à l’hôtel, allons nous asseoir dans le parc.

Andermatt était resté là-bas, à regarder couler l’eau.

III

La table d’hôte fut bruyante, ce soir-là, au Splendid Hotel. L’affaire du morne et de la source agitait la conversation. Les dîneurs n’étaient pas nombreux, cependant, une vingtaine en tout, des gens taciturnes d’ordinaire, paisibles, des malades qui, après avoir expérimenté en vain toutes les eaux connues, essayaient maintenant les stations nouvelles. Dans le bout occupé par les Ravenel et les Andermatt, c’étaient, d’abord, les Monécu, un petit homme tout blanc, avec sa fille, une grande fille toute pâle qui se levait quelquefois au milieu d’un repas et s’en allait, laissant à moitié pleine son assiette, le gros M. Aubry-Pasteur, l’ancien ingénieur, les Chaufour, un ménage en noir rencontré toute la journée dans les allées du parc derrière une petite voiture qui promenait leur enfant difforme, et les dames Paille, la mère et la fille, veuves toutes les deux, grandes, fortes de partout, du devant et du derrière :

— Vous voyez bien, disait Gontran, qu’elles ont mangé leurs maris, ce qui leur a fait mal à l’estomac.

C’était une maladie d’estomac qu’elles venaient soigner en effet.

Plus loin, un homme très rouge, couleur brique, M. Riquier, qui digérait mal aussi, et puis d’autres personnes incolores, de ces voyageurs muets qui entrent à pas sourds, la femme devant, l’homme derrière, dans la salle à manger des hôtels, saluent dès la porte et gagnent leurs chaises avec un air timide et modeste.

Tout l’autre bout de la table était vide, bien que les assiettes et les couverts y fussent posés pour les convives de l’avenir.

Andermatt parlait avec animation. Il avait passé l’après-midi à causer avec le Docteur Latonne, laissant couler, avec les paroles, de grands projets sur Enval.

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