Guy de Maupassant - Maupassant - Œuvres complètes

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Maupassant : Œuvres complètes: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce livre des œuvres complètes de Guy de Maupassant est exhaustif. Il réunit ses huit romans (dont deux inachevés), ses quelques 350 nouvelles réunies en 24 recueils, ses sept pièces de théâtre (dont deux inachevées), toutes ses poésies (réunies en deux volumes), ses carnets de voyages ainsi que les centaines d’articles qu’il écrivit pour la presse entre 1876 et 1891 (classées par dates de publication et par recueils annuels). Une introduction de l’éditeur explique le parcours et l’œuvre de Guy de Maupassant. Ce livre est le fruit d'une somme de travail considérable. Les quelques milliers de pages de « Maupassant : Œuvres complètes » sont réparties en 57 volumes, ayant chacun un sommaire interactif propre. Aussi, un sommaire général permet d’accéder instantanément à n'importe lequel de ses volumes, ou, au choix, à un de ses chapitres, nouvelles, contes fantastiques, poésies, articles de presse, etc. Toutes ces œuvres ont été relues, corrigées lorsque cela était nécessaire, et mises en page avec soin pour en rendre leur lecture aussi agréable que possible.
Au-delà d’une simple compilation, « Maupassant : Œuvres complètes » constitue également un formidable outil de recherche, facile et agréable à utiliser pour quiconque s’intéresse à l’œuvre de Guy de Maupassant. Pour le simple lecteur, il est une source de plaisir et de curiosité quasiment inépuisable.
• Edition complétée d’une étude de l’éditeur.
• Edition enrichie de notes explicatives interactives.

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Sur le sommet du mont, dont on a suivi le pied pour aller au temple, on trouve les ruines du théâtre.

Quand on visite un pays que les Grecs ont habité ou colonisé, il suffit de chercher leurs théâtres pour trouver les plus beaux points de vue. S’ils plaçaient leurs temples juste à l’endroit où ils pouvaient donner le plus d’effet, où ils pouvaient le mieux orner l’horizon, ils plaçaient, au contraire, leurs théâtres juste à l’endroit d’où l’œil pouvait le plus être ému par les perspectives. Celui de Ségeste, au sommet d’une montagne, forme le centre d’un amphithéâtre de monts dont la circonférence atteint au moins cent cinquante à deux cents kilomètres. On découvre encore d’autres sommets au loin, derrière les premiers ; et, par une large baie en face de vous, la mer apparaît, bleue entre les cimes vertes.

Le lendemain du jour où l’on a vu Ségeste, on peut visiter Sélinonte, immense amas de colonnes éboulées, tombées tantôt en ligne, et côte à côte, comme des soldats morts, tantôt écroulées en chaos.

Ces ruines de temples géants, les plus vastes qui soient en Europe, emplissent une plaine entière et couvrent encore un coteau, au bout de la plaine. Elles suivent le rivage, un long rivage de sable pâle, où sont échouées quelques barques de pêche, sans qu’on puisse découvrir où habitent les pêcheurs. Cet amas informe de pierres ne peut intéresser, d’ailleurs, que les archéologues ou les âmes poétiques, émues par toutes les traces du passé.

Mais Girgenti, l’ancienne Agrigente, placée, comme Sélinonte, sur la côte sud de la Sicile, offre le plus étonnant ensemble de temples qu’il soit donné de contempler.

Sur l’arrête d’une côte longue, pierreuse, toute nue, et rouge, d’un rouge ardent, sans une herbe, sans un arbuste, et dominant la mer, la plage et le port, trois temples superbes profilent, vus d’en bas, leurs grandes silhouettes de pierre sur le ciel bleu des pays chauds.

Ils semblent debout dans l’air, au milieu d’un paysage magnifique et désolé. Tout est mort, aride et jaune, autour d’eux, devant eux et derrière eux. Le soleil a brûlé, mangé la terre. Est-ce même le soleil qui a rongé ainsi le sol, ou le feu profond qui brûle toujours les veines de cette île de volcans ? Car, partout, autour de Girgenti, s’étend la contrée singulière des mines de soufre. Ici, tout est du soufre, la terre, les pierres, le sable, tout.

Eux, les temples, demeures éternelles des dieux, morts comme leurs frères les hommes, restent sur leur colline sauvage, loin l’un de l’autre d’un demi-kilomètre environ. Voici d’abord celui de Junon Lacinienne, qui renferma, dit-on, le fameux tableau de Junon par Zeuxis, qui avait pris pour modèles les cinq plus belles filles d’Acragas.

Puis le temple de la Concorde, un des mieux conservés de l’Antiquité, parce qu’il servit d’église au Moyen Age. Plus loin les restes du temple d’Hercule.

Et, enfin, le gigantesque temple de Jupiter, vanté par Polybe et décrit par Diodore, construit au Ve siècle, et contenant trente-huit demi-colonnes de six mètres cinquante de circonférence. Un homme peut se tenir debout dans chaque cannelure.

Assis au bord de la route qui court au pied de cette côte surprenante, on reste à rêver devant ces admirables souvenirs du plus grand des peuples artistes. Il semble qu’on ait devant soi l’Olympe entier, l’Olympe d’Homère, d’Ovide, de Virgile, l’Olympe des dieux charmants, charnels, passionnés comme nous, faits comme nous, qui personnifiaient poétiquement toutes les tendresses de notre cœur, tous les songes de notre âme, et tous les instincts de nos sens.

C’est l’Antiquité tout entière qui se dresse sur ce ciel antique. Une émotion puissante et singulière pénètre en vous, ainsi qu’une envie de s’agenouiller devant ces restes augustes, devant ces restes laissés par les maîtres de nos maîtres.

Certes, cette Sicile est, avant tout, une terre divine, car si l’on y trouve ces dernières demeures de Junon, de Jupiter, de Mercure ou d’Hercule, on y rencontre aussi les plus remarquables églises chrétiennes qui soient au monde. Et le souvenir qui vous reste des cathédrales de Cefalu, ou de Monreale, ainsi que la chapelle Palatine, cette unique merveille, est plus puissant et plus vif encore que le souvenir des monuments grecs.

Au bout de la colline aux temples de Girgenti commence une surprenante contrée qui semble le vrai royaume de Satan, car si, comme on le croyait jadis, le diable habite dans un vaste pays souterrain, plein de soufre en fusion, où il fait bouillir les damnés, c’est en Sicile assurément qu’il a établi son mystérieux domicile.

La Sicile fournit presque tout le soufre du monde. C’est par milliers qu’on trouve les mines de soufre dans cette île de feu.

Mais d’abord, à quelques kilomètres de la ville, on rencontre une bizarre colline appelée Maccaluba, composée d’argile et de calcaire, et couverte de petits cônes de deux à trois pieds de haut. On dirait des pustules, une monstrueuse maladie de la nature ; car tous les cônes laissent couler de la boue chaude, pareille à une affreuse suppuration du sol ; et ils lancent parfois des pierres à une grande hauteur, et ils ronflent étrangement en soufflant des gaz. Ils semblent grogner, sales, honteux, petits volcans bâtards et lépreux, abcès crevés.

Puis nous allons visiter les mines de soufre. Nous entrons dans les montagnes. C’est devant nous un vrai pays de désolation, une terre misérable qui semble maudite, condamnée par la nature. Les vallons s’ouvrent, gris, jaunes, pierreux, sinistres, portant la marque de la réprobation divine, avec un superbe caractère de solitude et de pauvreté.

On aperçoit enfin, de place en place, quelques vilains bâtiments, très bas. Ce sont les mines. On en compte, parait-il, plus de mille dans ce bout de pays.

En pénétrant dans l’enceinte de l’une d’elles, on remarque d’abord un monticule singulier, grisâtre et fumant. C’est une vraie source de soufre, due au travail humain.

Voici comment on l’obtient. Le soufre, tiré des mines, est noirâtre, mélangé de terre, de calcaire, etc., et forme une sorte de pierre dure et cassante. Aussitôt apporté des galeries, on en construit une haute butte, puis on met le feu dans le milieu. Alors un incendie lent, continu, profond, ronge, pendant des semaines entières, le centre de la montagne factice et dégage le soufre pur, qui entre en fusion et coule ensuite, comme de l’eau, au moyen d’un petit canal.

On traite de nouveau le produit ainsi obtenu en des cuves où il bout et achève de se nettoyer.

La mine où a lieu l’extraction ressemble à toutes les mines. On descend par un escalier étroit, aux marches énormes et inégales, en des puits creusés en plein soufre. Les étages superposés communiquent par de larges trous qui donnent de l’air aux plus profonds. On étouffe, cependant, au bas de la descente ; on étouffe et on suffoque asphyxié par les émanations sulfureuses et par l’horrible chaleur d’étuve qui fait battre le cœur et couvre la peau de sueur.

De temps en temps, on rencontre, gravissant le rude escalier, une troupe d’enfants chargés de corbeilles. Ils halètent et râlent, ces misérables gamins accablés sous la charge. Ils ont dix ans, douze ans, et ils refont, quinze fois en un seul jour, l’abominable voyage, moyennant un sou par descente. Ils sont petits, maigres, jaunes, avec des yeux énormes et luisants, des figures fines aux lèvres minces qui montrent leurs dents, brillantes comme leurs regards. Cette exploitation révoltante de l’enfance est une des choses les plus pénibles qu’on puisse voir.

Mais il existe sur une autre côte de l’île, ou plutôt à quelques heures de la côte, un si prodigieux phénomène naturel, qu’on oublie, quand on l’a vu, ces mines empoisonnées où l’on tue des enfants. Je veux parler du Volcano, fantastique fleur de soufre, éclose en pleine mer. On part de Messine, à minuit, dans un malpropre bateau à vapeur, où les passagers des premières ne trouvent même pas de bancs pour s’asseoir sur le pont. Aucun souffle de brise ; seule la marche du bâtiment trouble l’air calme endormi sur l’eau.

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