Guy de Maupassant - Maupassant - Œuvres complètes

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Maupassant : Œuvres complètes: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce livre des œuvres complètes de Guy de Maupassant est exhaustif. Il réunit ses huit romans (dont deux inachevés), ses quelques 350 nouvelles réunies en 24 recueils, ses sept pièces de théâtre (dont deux inachevées), toutes ses poésies (réunies en deux volumes), ses carnets de voyages ainsi que les centaines d’articles qu’il écrivit pour la presse entre 1876 et 1891 (classées par dates de publication et par recueils annuels). Une introduction de l’éditeur explique le parcours et l’œuvre de Guy de Maupassant. Ce livre est le fruit d'une somme de travail considérable. Les quelques milliers de pages de « Maupassant : Œuvres complètes » sont réparties en 57 volumes, ayant chacun un sommaire interactif propre. Aussi, un sommaire général permet d’accéder instantanément à n'importe lequel de ses volumes, ou, au choix, à un de ses chapitres, nouvelles, contes fantastiques, poésies, articles de presse, etc. Toutes ces œuvres ont été relues, corrigées lorsque cela était nécessaire, et mises en page avec soin pour en rendre leur lecture aussi agréable que possible.
Au-delà d’une simple compilation, « Maupassant : Œuvres complètes » constitue également un formidable outil de recherche, facile et agréable à utiliser pour quiconque s’intéresse à l’œuvre de Guy de Maupassant. Pour le simple lecteur, il est une source de plaisir et de curiosité quasiment inépuisable.
• Edition complétée d’une étude de l’éditeur.
• Edition enrichie de notes explicatives interactives.

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Le soir j’atteignis Douarnenez.

C’est une petite ville de pêcheurs qui serait la plus célèbre station de bains de France si elle était moins isolée.

Ce qui en fait le charme et la grâce, c’est son golfe. Elle est assise tout au fond et semble regarder la douce et longue ligne des côtes, onduleuses, arrondies toujours en des courbes charmantes, et dont les crêtes lointaines sont noyées en ces brumes blanches et bleues, légères et transparentes que dégage la mer.

Je repartis le lendemain pour Quimper ; et le soir je couchais à Brest pour reprendre au lever du soleil le chemin de fer de Paris.

Au Creusot

Le ciel est bleu, tout bleu, plein de soleil. Le train vient de passer Montchanin. Là-bas, devant nous, un nuage s’élève, tout noir, opaque, qui semble monter de la terre, qui obscurcit l’azur clair du jour, un nuage lourd, immobile. C’est la fumée du Creusot. On approche, on distingue. Cent cheminées géantes vomissent dans l’air des serpents de fumée, d’autres moins hautes et haletantes crachent des haleines de vapeur ; tout cela se mêle, s’étend, plane, couvre la ville, emplit les rues, cache le ciel, éteint le soleil. Il fait presque sombre maintenant. Une poussière de charbon voltige, pique les yeux, tache la peau, macule le linge. Les maisons sont noires, comme frottées de suie, les pavés sont noirs, les vitres poudrées de charbon. Une odeur de cheminée, de goudron, de houille flotte, contracte la gorge, oppresse la poitrine, et parfois une âcre saveur de fer, de forge, de métal brûlant, d’enfer ardent coupe la respiration, vous fait lever les yeux pour chercher l’air pur, l’air libre, l’air sain du grand ciel ; mais on voit planer là-haut le nuage épais et sombre, et miroiter près de soi les facettes menues du charbon qui voltige.

C’est le Creusot.

Un bruit sourd et continu fait trembler la terre, un bruit fait de mille bruits, que coupe d’instant en instant un coup formidable, un choc ébranlant la ville entière.

Entrons dans l’usine de MM. Schneider.

Quelle féerie ! C’est le royaume du Fer, où règne Sa Majesté le Feu !

Du feu ! On en voit partout. Les immenses bâtiments s’alignent à perte de vue, hauts comme des montagnes et pleins jusqu’au faite de machines qui tournent, tombent, remontent, se croisent, s’agitent, ronflent, sifflent, grincent, crient. Et toutes travaillent du feu.

Ici des brasiers, là des jets de flamme, plus loin des blocs de fer ardent vont, viennent, sortent des fours, entrent dans les engrenages, en ressortent, y rentrent cent fois, changent de forme, toujours rouges. Les machines voraces mangent ce feu, ce fer éclatant, le broient, le coupent, le scient, l’aplatissent, le filent, le tordent, en font des locomotives, des navires, des canons, mille choses diverses, fines comme des ciselures d’artistes, monstrueuses comme des œuvres de géants, et compliquées, délicates, brutales, puissantes.

Essayons de voir, et de comprendre.

Nous entrons, à droite, sous une vaste galerie où fonctionnent quatre énormes machines. Elles vont avec lenteur, remuant leurs roues, leurs pistons, leurs tiges. Que font-elles ? Pas autre chose que de souffler de l’air aux hauts fourneaux où bout le métal en fusion. Elles sont les poumons monstrueux des cornues colossales que nous allons voir. Elles respirent, rien de plus ; elles font vivre et digérer les monstres.

Et voici les cornues : elles sont deux, aux deux extrémités d’une autre galerie, grosses comme des tours, ventrues, rugissantes et crachant un tel jet de flamme qu’à cent mètres les yeux sont aveuglés, la peau brûlée, et qu’on halète comme dans une étuve.

On dirait un volcan furieux. Le feu qui sort de la bouche est blanc, insoutenable à la vue et projeté avec tant de force et de bruit que rien n’en peut donner l’idée.

Là-dedans l’acier bout, l’acier Bessemer dont on fait les rails. Un homme fort, beau, jeune, grave, coiffé d’un grand feutre noir, regarde attentivement l’effroyable souffle. Il est assis devant une roue pareille au gouvernail d’un navire et parfois il la fait tourner à la façon des pilotes. Aussitôt la colère de la cornue augmente, elle crache un ouragan de flammes, c’est que le chef fondeur vient d’augmenter encore le monstrueux courant d’air qui la traverse.

Et, toujours pareil à un capitaine, l’homme, à tout moment, porte à ses yeux une jumelle pour considérer la couleur du feu. Il fait un geste ; un wagonnet s’avance et verse d’autres métaux dans le brasier rugissant. Le fondeur encore consulte les nuances des flammes furieuses, cherchant des indications, et, soudain, tournant une autre roue toute petite, il fait basculer la formidable cuve. Elle se retourne lentement, crachant jusqu’au toit de la galerie un terrifiant jet d’étincelles ; et elle verse, délicatement, comme un éléphant qui ferait des grâces, quelques gouttes d’un liquide flamboyant dans un vase de fonte qu’on lui tend, puis elle se redresse en rugissant.

Un homme emporte ce feu sorti d’elle. Ce n’est plus maintenant qu’un lingot rouge qu’on dépose sous un marteau mû par la vapeur. Le marteau frappe, écrase, rend mince comme une feuille le métal ardent qu’on refroidit aussitôt dans l’eau. Une pince alors le saisit, le brise ; et le contremaître examine le grain avant de donner l’ordre : « Coulez ! »

La cornue aussitôt se renverse de nouveau, et, comme un valet qui emplirait des verres autour d’une table, elle verse le flot flamboyant d’acier qu’elle porte en ses flancs dans une série de récipients de fonte déposés en rond autour d’elle.

Elle semble se déplacer d’une façon naturelle, toute simple, comme si une âme l’animait. Car il suffit, pour remuer ces engins fantastiques, pour leur faire accomplir leur œuvre, les faire aller, venir, tomber, se redresser, tourner, pivoter, il suffit de toucher à des leviers gros comme des cannes, d’appuyer sur des boutons pareils à ceux des sonnettes électriques. Une force, un génie étrange semble planer, qui gouverne les gestes pesants et faciles de ces surprenants appareils.

Nous sortons, le visage rôti, les yeux sanglants.

Voici deux tours de briques, en plein air, trop hautes pour tenir sous un toit. Une chaleur insoutenable s’en dégage. Un homme, armé d’un levier de fer, les frappe au pied, fait tomber une sorte d’enduit, creuse plus profondément. Et bientôt apparaît une lueur, un point clair. Deux coups encore et un ruisseau, un torrent de feu s’élance, suit des canaux creusés dans la terre, va, vient, coule toujours. C’est la fonte, la fonte brute en fusion. On suffoque devant ce fleuve effrayant, on fuit, on entre dans les hauts bâtiments où sont faites les locomotives et les grandes machines des navires de guerre.

On ne distingue plus, on ne sait plus, on perd la tête. C’est un labyrinthe de manivelles, de roues, de courroies, d’engrenages en mouvement. À chaque pas on se trouve devant un monstre qui travaille du fer rouge ou sombre. Ici ce sont des scies qui divisent des plaques larges comme le corps ; là des pointes pénètrent dans des blocs de fonte et les percent ainsi qu’une aiguille qui entre en du drap ; plus loin, un autre appareil coupe des lamelles d’acier comme des ciseaux feraient d’une feuille de papier. Tout cela marche en même temps avec des mouvements différents, peuple fantastique de bêtes méchantes et grondantes. Et toujours on voit du feu sous les marteaux, du feu dans les fours, du feu partout, partout du feu. Et toujours un coup formidable et régulier dominant le tumulte des roues, des chaudières, des enclumes, des mécaniques de toutes sortes, fait trembler le sol. C’est le gros pilon du Creusot qui travaille.

Il est au bout d’un immense bâtiment qui en contient dix ou douze autres. Tous s’abattent de moment en moment sur un bloc incandescent qui lance une pluie d’étincelles et s’aplatit peu à peu, se roule, prend une forme courbe ou droite ou plate, selon la volonté des hommes.

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