Guy de Maupassant - Maupassant - Œuvres complètes

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Maupassant : Œuvres complètes: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce livre des œuvres complètes de Guy de Maupassant est exhaustif. Il réunit ses huit romans (dont deux inachevés), ses quelques 350 nouvelles réunies en 24 recueils, ses sept pièces de théâtre (dont deux inachevées), toutes ses poésies (réunies en deux volumes), ses carnets de voyages ainsi que les centaines d’articles qu’il écrivit pour la presse entre 1876 et 1891 (classées par dates de publication et par recueils annuels). Une introduction de l’éditeur explique le parcours et l’œuvre de Guy de Maupassant. Ce livre est le fruit d'une somme de travail considérable. Les quelques milliers de pages de « Maupassant : Œuvres complètes » sont réparties en 57 volumes, ayant chacun un sommaire interactif propre. Aussi, un sommaire général permet d’accéder instantanément à n'importe lequel de ses volumes, ou, au choix, à un de ses chapitres, nouvelles, contes fantastiques, poésies, articles de presse, etc. Toutes ces œuvres ont été relues, corrigées lorsque cela était nécessaire, et mises en page avec soin pour en rendre leur lecture aussi agréable que possible.
Au-delà d’une simple compilation, « Maupassant : Œuvres complètes » constitue également un formidable outil de recherche, facile et agréable à utiliser pour quiconque s’intéresse à l’œuvre de Guy de Maupassant. Pour le simple lecteur, il est une source de plaisir et de curiosité quasiment inépuisable.
• Edition complétée d’une étude de l’éditeur.
• Edition enrichie de notes explicatives interactives.

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M. Ferrary expose un groupe charmant, Mercure et l’Amour, d’un mouvement aussi hardi que joli.

M. Falguière nous montre des femmes qui se battent et il les nomme des Bacchantes, uniquement parce qu’elles sont nues. Cela m’étonne ! C’est vraiment un procédé commode de modeler un fort de la Halle et de le baptiser « Hercule », de faire une Diane avec la petite au concierge d’en face, et d’emplir Paris de divinités à dix francs la séance.

Pourquoi donc M. Falguière n’a-t-il pas simplement inscrit au catalogue : « Drôlesses nature qui se crêpent le chignon ? » On raconte (mais est-ce vrai ?) que l’artiste avait un peu de ce dessein et même qu’un petit lapin figurait dans le groupe. Devant la pudeur indignée des vieilles barbes du jury, le lapin dont on prétend encore distinguer deux pattes serait devenu une simple pomme de pin.

Signalons une Diane surprise fort jolie, d’une exécution savante et délicate de Mlle Anne Manuela et un beau buste de la même artiste.

Deux groupes fort intéressants de Mlle M. Thomas : la Chèvre Amalthée et Au chenil.

Une figure nue : Jeune Fille, et aussi un buste de M. Faraill.

Un beau groupe tragique : Virginie, de Mme Bloch.

Les ravissants médaillons de Mme Paule Parent-Desbarres.

Un beau buste de M. Karl Ivel.

Une tête de paysanne en bronze de M. Lafont.

Beaucoup de bustes d’ailleurs sont des œuvres remarquables. Leur énumération serait longue, agréable seulement aux artistes et aux propriétaires des têtes exposées, mais fatigante pour le public. Supprimons-la, et concluons.

Donc, pour conclure, car il faut toujours tirer la morale des choses, s’il se rencontrait jamais un ministre des beaux-arts intelligent, il déciderait ceci :

— Il n’y a plus de ministre ni de directeur des beaux-arts.

— Les beaux-arts cessent d’être protégés par l’État.

— Le Salon annuel est supprimé.

Ce ministre ne se rencontrera pas.

Le Salon annuel est, en effet, la conséquence directe de la peinture protégée à la façon de l’agriculture et de la prostitution.

Or, quand le protecteur se trouve totalement inférieur au protégé, moins compétent et moins instruit, cette situation anormale peut amener de graves inconvénients.

Mais l’incompétence absolue des ministres et directeurs des beaux-arts étant devenue trop éclatante, on a créé parallèlement une Société des artistes chargée d’organiser le Salon, ce qui équivalait à remplacer des sourds-muets par les ouvriers de la tour de Babel.

Le principe du Salon n’était pas atteint.

Mais le Salon produit les résultats suivants :

1° Mépris de la peinture par la foule qui confond ce concours avec ceux des volailles grasses, des primeurs, des beurres et des orphéons.

2° Développement chez les peintres d’une acrobatie particulière, nécessaire pour décrocher les médailles suspendues par l’État au sommet de ce mât de cocagne englué de couleur à l’huile.

Les peintres, en effet, demeurés de petits collégiens, attendent la distribution des prix qui leur apportera l’estime méprisable, mais dorée, du public, et ils deviennent des forts en thème au lieu de devenir des artistes.

Le sujet change, mais le thème du Salon reste le même.

La première condition pour être vu, remarqué, et prendre rang, c’est de faire grand. Et ils font grand, sacrebleu ! Les mâtins !

De sorte que les miniaturistes deviennent des Puvis de Chavannes ; — ceux nés pour faire des tableaux délicats et discrets, larges comme la main, brossent des décors de théâtre à grand effet, attirant l’œil par tous les procédés éclatants que le charlatanisme naturel à l’homme, en même temps que le désir d’arriver, leur met au bout des doigts.

Est-ce au Salon qu’on pourrait bien apprécier, pour ne citer que deux exemples, la peinture si fine d’Alfred Stevens ou de Leloir ?

Donc l’exposition annuelle bouleverse les tempéraments, forçant, sous peine de mort, les misérables artistes à produire toute autre chose que ce pourquoi la nature les avait créés.

Voilà ce qu’on appelle protéger l’art !

3 °Ce n’est pas en neuf jours qu’on prépare un tableau-réclame dans les conditions voulues pour obtenir mention, médaille ou croix. Ce monstre demande au moins neuf mois de gestation comme les enfants naturels ou légitimes, de sorte que le peintre ne peut plus faire autre chose dans son année que cette toile décorative ! Et il se trouve réduit pour vivre à produire en quelques jours, en quelques heures, des tableaux de vente ou de commerce, comme on dit !

Et cela recommence tous les ans, durant toute la vie des artistes, jusqu’à la médaille d’honneur ! De sorte qu’ils ne font jamais, jamais, les pauvres diables, la peinture qu’ils auraient dû faire, qu’ils auraient pu faire !

Voilà comment on protège l’art.

4° La nécessité d’obtenir les récompenses sous le patronage de l’État présente encore d’autres dangers d’un caractère plus général.

Les ministres ou les sous-ministres qui ignorent l’art de peindre autant que les autres arts ont cependant des idées là-dessus, comme ils en auraient en cuisine. Et comme ils sont puissants, comme l’État donne les croix et achète les toiles, ils peuvent avoir et ils ont une influence néfaste sur la production de leurs protégés.

M. Turquet ne semble-t-il pas avoir rêvé la régénération de l’art par la peinture patriotique ? Il suffit qu’une pareille idée ait pu se produire pour faire comprendre à tout jamais l’effroyable danger de la protection !

L’État achète des tableaux ; mais avant de les acheter il les choisit, et c’est encore là un de ses plus grands torts.

La preuve en est facile. Tous les tableaux classés comme des œuvres maîtresses depuis que le Salon existe (à peine est-il deux ou trois exceptions) sont entre les mains de particuliers, alors que l’État aurait pu les avoir et les prendre le premier.

On ne pourrait remédier un peu à cette ignorance de l’administration des Beaux-Arts qu’en confiant au hasard seul le choix des toiles à acquérir. On mettrait dans un sac tous les numéros des œuvres exposées, puis le plus jeune des ministres ou des députés en tirerait, les yeux bandés, trente ou quarante, et on aurait ainsi la chance de tomber sur une œuvre remarquable.

Le hasard étant aveugle peut fort bien se montrer, parfois, intelligent ; or un directeur des beaux-arts ayant des yeux pour écrire n’en a jamais pour juger. Les livres saints eux-mêmes l’ont annoncé : Oculos habent et non videbunt .

Mais puisqu’on ne changera rien à l’état de choses établi, au lieu d’étaler, sur l’immense bâtisse où l’on montre au peuple alternativement des chevaux et des tableaux, les trois mensonges de la politique moderne : « Liberté — Égalité — Fraternité » , on devrait au moins ajouter sous les trois mots, justes ceux-là : « Palais de l’Industrie » , ce simple avis : « Prenez garde à la peinture. »

Un miracle
( Gil Blas , 9 mai 1886)

Monsieur le rédacteur,

Je ne suis pas même médecin, mais simple vétérinaire de province. J’ajoute que j’habite un pays de grandes chasses ; c’est-à-dire un pays plein de chiens, et que j’ai vu plus de cas de rage que la plupart des illustres médecins parisiens. Je me sens donc aussi autorisé que ces savants professeurs, et plus autorisé que la plupart de vos confrères à dire mon avis sur cette terrible et bizarre maladie dont il se peut que M. Pasteur préserve mes semblables, au moyen d’un miracle que seul il pouvait opérer, peut-être, et non pas au moyen d’un remède.

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