Guy de Maupassant - Maupassant - Œuvres complètes

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Maupassant : Œuvres complètes: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce livre des œuvres complètes de Guy de Maupassant est exhaustif. Il réunit ses huit romans (dont deux inachevés), ses quelques 350 nouvelles réunies en 24 recueils, ses sept pièces de théâtre (dont deux inachevées), toutes ses poésies (réunies en deux volumes), ses carnets de voyages ainsi que les centaines d’articles qu’il écrivit pour la presse entre 1876 et 1891 (classées par dates de publication et par recueils annuels). Une introduction de l’éditeur explique le parcours et l’œuvre de Guy de Maupassant. Ce livre est le fruit d'une somme de travail considérable. Les quelques milliers de pages de « Maupassant : Œuvres complètes » sont réparties en 57 volumes, ayant chacun un sommaire interactif propre. Aussi, un sommaire général permet d’accéder instantanément à n'importe lequel de ses volumes, ou, au choix, à un de ses chapitres, nouvelles, contes fantastiques, poésies, articles de presse, etc. Toutes ces œuvres ont été relues, corrigées lorsque cela était nécessaire, et mises en page avec soin pour en rendre leur lecture aussi agréable que possible.
Au-delà d’une simple compilation, « Maupassant : Œuvres complètes » constitue également un formidable outil de recherche, facile et agréable à utiliser pour quiconque s’intéresse à l’œuvre de Guy de Maupassant. Pour le simple lecteur, il est une source de plaisir et de curiosité quasiment inépuisable.
• Edition complétée d’une étude de l’éditeur.
• Edition enrichie de notes explicatives interactives.

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Céard plus loin cause avec Charpentier, Alexis et Robert de Bonnières. Hérédia parle de vers avec le comte Primoli, Toudouze écoute. Et Goncourt va d’un groupe à l’autre, se mêle à toutes les causeries, revient s’asseoir, allume une cigarette, se relève, montre des bibelots admirables, des dessins de vieux maîtres, des terres de Clodion.

Puis l’on s’en va lorsqu’arrivent six heures, en se disant : « A dimanche. »

Et voilà, certes, mon cher, ce qu’on peut voir de plus intéressant à Paris, en ce moment.

L’Arétin
( Gil Blas , 8 décembre 1885)

Les gens qui ne savent pas grand-chose, c’est-à-dire les neuf dixièmes de la société dite intelligente, rougissent d’indignation quand on prononce ce seul mot, l’Arétin. Pour eux l’Arétin est une espèce de marquis italien qui a rédigé, en trente-deux articles, le code de la luxure. On prononce son nom tout bas ; on dit : « Vous savez, le Traité de l’Arétin. » Et on s’imagine que ce fameux traité traîne sur les cheminées des maisons de débauche, qu’il est consulté par les vicieux comme le code Napoléon par les magistrats et qu’il révèle de ces choses abominables qui font juger à huis clos certains procès de mœurs.

D’autres, plus simples encore, se figurent que l’Arétin était un peintre à qui on doit ces petites images impures que des gens mal vêtus nous proposent, le soir, dans les rues, sous forme de cartes transparentes.

Détrompons quelques-uns de ces naïfs. Pierre l’Arétin fut tout simplement un journaliste, un journaliste italien du XVI esiècle, un grand homme, un admirable sceptique, un prodigieux contempteur de rois, le plus surprenant des aventuriers, qui sut jouer, en maître artiste, de toutes les faiblesses, de tous les vices, de tous les ridicules de l’humanité, un parvenu de génie doué de toutes les qualités natives qui permettent à un être de faire son chemin par tous les moyens, d’obtenir tous les succès, et d’être redouté, loué et respecté à l’égal d’un Dieu, malgré les audaces les plus éhontées.

Ce compatriote de Machiavel et des Borgia semble être le type vivant de Panurge qui réunit en lui toutes les bassesses et toutes les ruses, mais qui possède à un tel point l’art d’utiliser ces défauts répugnants qu’il impose le respect et commande l’admiration.

J’ai dit que l’Arétin fut un journaliste, ainsi que le constate l’historien Cantu, par l’analyse de ses œuvres qui ne sont, en effet, pour la plupart, que des articles de journal, des pamphlets, des écrits au jour le jour, des polémiques de presse, des portraits. L’influence de cet écrivain n’en fut pas moins plus étendue que celle de n’importe quel poète ; et sa renommée plus grande que celle des plus célèbres artistes.

Ses commencements furent misérables et honteux.

Né d’une fille dans l’hôpital d’Arezzo, il débuta dans cette ville par des satires violentes qui le firent chasser en peu de temps. Il vint alors à Rome à pied, s’engagea comme valet chez Augustin Chigi, le protecteur de Raphaël, et quitta bientôt cette maison après y avoir commis des indélicatesses. Il se fit alors capucin, puis voleur, puis insulteur de tout ce qui était puissant et riche. Il attaquait brutalement, avec une impudence sans borne et une audace irrésistible. Ayant acquis promptement la connaissance des hommes, sachant bien que l’hypocrisie est presque toujours la seule vertu des plus respectés, que tous ont des vices et que tous ont peur du scandale, il se dit qu’en bravant tout on pouvait arriver à tout. Libertin à l’excès, étalant son libertinage, il osait écrire : « Moi, je ne sais ni danser ni chanter, mais faire l’amour comme un âne. » Prodiguant les outrages dans un style emporté, puissant, brûlant, il plut à quelques grands seigneurs, qui le patronnèrent dans le monde.

Mais comme il savait louer aussi bien qu’insulter, il flatta Léon X, ainsi qu’il fallait pour lui plaire, puis se présenta devant lui avec un bel habit qu’il avait escroqué, en reçut une poignée de ducats, et conquit de la même façon Julien de Médicis.

Dès lors, sa fortune devint surprenante.

Les princes l’appelaient à eux, le flattaient, le couvraient de présents autant par désir de ses éloges que par terreur de ses attaques.

Les évêques à leur tour le recherchèrent, lui envoyant des bijoux, des habits de satin pour le parer, et de l’or pour ses plaisirs.

Les mœurs de cette époque troublée et magnifique étaient telles qu’on peut à peine se les figurer aujourd’hui. Ainsi Pierre l’Arétin, ayant fait seize sonnets pour décrire seize attitudes voluptueuses gravées par Marc Antoine Raimondi, d’après seize peintures de Jules Romain, il obtint par cette œuvre licencieuse les bonnes grâces de Clément VII et le pardon des deux artistes qu’il avait ainsi commentés.

Chassé par les uns, recueilli par les autres, il va de prince en prince, flatteur, mendiant et insolent. Tantôt il brave et outrage, tantôt il caresse et loue, car on le paye également pour les deux. Il se livre à tous les excès dans le camp de Jean des Bandes Noires dont il partage même la couche ; il devient une sorte de favori de François Ier qui le traite avec toutes espèces d’égards ; Charles Quint l’appelle, le place à sa droite, lui paie une pension ; Henry VIII lui donne trois cents couronnes d’or, Jules III, mille couronnes avec la bulle de chevalier de Saint-Pierre. On frappe des médailles en son honneur ; une d’elles portait comme inscription : « Les princes qui reçoivent les tributs des peuples paient tribut à leur serviteur. » Charles Quint le traite de Divin ; le peuple l’appelle « le fléau des princes » ; les plus grands artistes veulent faire son portrait. Il écrit : « Tant de seigneurs me rompent continuellement la tête avec leurs visites, que mes escaliers sont usés par le frottement répété de leurs pieds, comme le pavé du Capitole par les roues des chars de triomphe… Il me semble à cause de cela être devenu l’oracle de la vérité, puisque chacun vient me raconter le tort qu’il a éprouvé de tel prince, de tel prélat ; je me trouve donc être le secrétaire du Monde ; et vous n’aurez qu’à me dénommer ainsi sur les lettres que vous m’adresserez. »

Sa langue est non moins terrible que sa plume redoutable ; et si les présents qu’on lui envoie ne lui paraissent point suffisants il a des remerciements féroces. Il répond au chancelier de France qui lui comptait une somme d’or : « Ne vous étonnez pas si je me tais. J’ai consumé ma voix pour demander ; il ne m’en reste plus pour remercier. »

Charles Quint, après une défaite, lui ayant envoyé un riche collier, afin d’éviter ses railleries, l’Arétin déclara en le soupesant lentement : « Il est bien léger pour une aussi lourde sottise. »

François Ier lui avait offert un bracelet formé de langues entrelacées et portant pour devise : « Lingua ejus loquetur mendacium. »

Quand on ne lui donne pas assez vite il menace ; si les cadeaux sont insuffisants il les refuse : « Il est certain qu’il convient à ceux qui achètent la gloire de la payer ce qu’elle vaut, non pas selon leur propre valeur, mais selon la condition de celui qui la leur décerne ; car les pauvres plumes ont grand mal à soulever de terre un nom pesant comme du plomb par son défaut de mérite. »

Il écrit à François Ier : « Ne savez-vous donc pas, sire, qu’il ne convient pas au rang de Votre Altesse de ne pas vous souvenir de six cents écus que, du propre mouvement de votre langue royale, vous dîtes à mon envoyé devoir m’être payés par votre ambassadeur. »

Sa grande force a été surtout d’exciter entre les princes d’ardentes rivalités et de haineuses jalousies en les louant et dénigrant tour à tour, au détriment les uns des autres : « Il faut faire en sorte que les voix de mes écrits rompent le sommeil de l’avarice. »

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