Guy de Maupassant - Maupassant - Œuvres complètes

Здесь есть возможность читать онлайн «Guy de Maupassant - Maupassant - Œuvres complètes» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Neuchâtel, Год выпуска: 2011, ISBN: 2011, Издательство: Editions Neuchateloises, Жанр: Классическая проза, Поэзия, Драматургия, Публицистика, Критика, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Maupassant : Œuvres complètes: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Maupassant : Œuvres complètes»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Ce livre des œuvres complètes de Guy de Maupassant est exhaustif. Il réunit ses huit romans (dont deux inachevés), ses quelques 350 nouvelles réunies en 24 recueils, ses sept pièces de théâtre (dont deux inachevées), toutes ses poésies (réunies en deux volumes), ses carnets de voyages ainsi que les centaines d’articles qu’il écrivit pour la presse entre 1876 et 1891 (classées par dates de publication et par recueils annuels). Une introduction de l’éditeur explique le parcours et l’œuvre de Guy de Maupassant. Ce livre est le fruit d'une somme de travail considérable. Les quelques milliers de pages de « Maupassant : Œuvres complètes » sont réparties en 57 volumes, ayant chacun un sommaire interactif propre. Aussi, un sommaire général permet d’accéder instantanément à n'importe lequel de ses volumes, ou, au choix, à un de ses chapitres, nouvelles, contes fantastiques, poésies, articles de presse, etc. Toutes ces œuvres ont été relues, corrigées lorsque cela était nécessaire, et mises en page avec soin pour en rendre leur lecture aussi agréable que possible.
Au-delà d’une simple compilation, « Maupassant : Œuvres complètes » constitue également un formidable outil de recherche, facile et agréable à utiliser pour quiconque s’intéresse à l’œuvre de Guy de Maupassant. Pour le simple lecteur, il est une source de plaisir et de curiosité quasiment inépuisable.
• Edition complétée d’une étude de l’éditeur.
• Edition enrichie de notes explicatives interactives.

Maupassant : Œuvres complètes — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Maupassant : Œuvres complètes», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Pourquoi le seul nom de l’Italie soulève-t-il dans les âmes une sorte d’attendrissement mystérieux ?

Pourquoi vient-on de tous les coins du monde sur ce sol peuplé de chefs-d’œuvre ? Pourquoi l’éducation intellectuelle d’un homme n’est-elle pas complète tant qu’il n’a pas vu Venise, Florence et Rome ? Pourquoi l’Italie est-elle plus qu’une nation ? Car elle ne semble pas appartenir seulement aux Italiens, elle appartient à l’Intelligence humaine, elle fait partie, tout entière, de ce grand héritage artistique que tes hommes de génie laissent aux descendants de tous les peuples et de tous tes temps.

Pourquoi cela, monsieur Durand ?

Est-ce parce que Victor-Emmanuel en a fait un peuple fort, ou parce que les Médicis ont fait de leur patrie une terre de gloire ?

Soyez certain, monsieur Dupont, que ces Médicis qui ont su rendre leur pays tel qu’aucune catastrophe future ne peut atteindre désormais sa renommée tel que toutes les nations l’aimeront et l’admireront tant qu’il y aura des hommes sur la terre, les Médicis, monsieur, n’auraient pas confondu Michel-Ange avec le fusilier Pitou, n’auraient pas invité les sieurs Raphaël et Léonard de Vinci, exerçant la profession de peintre, à perdre trois ans de leurs travaux afin d’apprendre à marcher en ligne et à astiquer des boutons de cuivre. Soyez persuadé que la République de Venise n’aurait pas forcé les nommés Jacques Robusti, dit le Tintoret ; Paul Caliari, dit Paul Véronèse, et Tiziano Vecelli, dit le Titien, à éplucher des pommes de terre pour le rata, à porter des pains de munition dans des sacs de toile, à balayer et nettoyer la chambrée et autres lieux.

Reste à savoir qui peut avoir raison, au point de vue de la patrie, de la République de Venise ou de la République française ?

L’égalité ! Soit. Qu’entendez-vous par là ? Est-ce une chose qui ne comporte ni appréciations différentes, ni proportions ? Tout 1e monde sur le même niveau. Bien — Vous demandez à chacun trois ans, sans distinction. — Je comprends. Mais dites-moi, est-ce que les trois ans de chacun ont exactement la même valeur ?

Si vous demandiez à chacun cent francs, au lieu de trois ans. Le sacrifice ne serait-il pas un peu plus grand : pour un de ces chiffonniers que vous avez si gaillardement expulsés des trottoirs, que pour M. le baron de Rothschild ou M. le baron de Hirsch ?

Or, trois ans de MM. Gounod, Bonnat, Renan, Berthelot, Victor Hugo et autres de la même race, ne valent-ils pas un peu plus que trois ans d’un scieur de long ou trois ans d’un de nos députés, si faciles à remplacer qu’on ne s’aperçoit pas du changement. Mais qu’est-ce qui pourra remplacer, compenser, pour la patrie, pour l’humanité, les œuvres que ces hommes, Gounod, Bonnat, Renan, Berthelot, Victor Hugo, auraient accomplies pendant ces trois années ?

Trois de vos années à vous, M. Durand, ne valent pas grand’chose, mais les trois ans de certains hommes ont une valeur telle que leur perte est irréparable.

Tout, dans ce monde, ne l’oubliez pas, subit la loi des proportions, et l’égalité stricte est une stupidité, monsieur.

Et puis, ce n’est pas tout. Au-dessus de l’égalité, il y a les lois générales de la vie, que vous ne changerez pas, parce que le suffrage universel ne peut rien sur le législateur qui les a établies. Or il serait bon de les comprendre, ces lois-là, et d’en tenir compte un peu pour préparer vos lois, à vous. Je veux dire qu’un peu d’esprit scientifique n’est pas inutile pour gouverner les hommes.

Eh bien, Messieurs ! Soyez persuadés qu’on ne fait les bonnes armées qu’avec du peuple. Cette misérable chair à canon que la sauvagerie humaine rend nécessaire ne doit pas être de la chair trop raisonnante ni trop intelligente parce qu’elle deviendrait vite de la chair révoltée. Vous ne pouvez empêcher qu’il n’y ait dans le monde des castes privilégiées, Or, si vous les mêlez dans l’armée, ces castes, avec les autres, vous ferez un mélange mauvais et dangereux.

Tout aristocrate, je veux dire tout jeune homme de nature fine, que vous jetterez dans le troupeau des lignards, que vous forcerez, pendant trois ans, à cette existence odieuse de la caserne, aux promiscuités qui répugnent, à toutes les choses qui révolteront son instinct, son éducation, sa délicatesse native, deviendra un ennemi, un ennemi de la République, et surtout un ennemi de l’armée.

Ces jeunes hommes ont l’honneur chatouilleux. Ils sont habitués à des égards. Le sous-officier les maltraitera, les injuriera, leur jettera ces mots qui effleurent à peine un paysan, mais qui traverseront leur épiderme léger et feront bouillonner leur sang plus vif. L’officier lui-même, accoutumé à faire marcher des lourdauds, ne reconnaîtra pas, sous l’uniforme, le fils d’une race plus affinée.

Ils ne diront rien, parce que le Conseil de guerre est terrible. Mais après ? Croyez-vous qu’ils rapporteront dans leurs familles, qu’ils apprendront à leur fils l’amour de la vie militaire ? Ils garderont de ces trois ans le souvenir qu’on aurait de trois ans de bagne, et, poursuivis par ce cauchemar, ils n’auront que la préoccupation d’éviter ce supplie à leurs enfants.

Vous dites : « Tant pis, l’égalité avant tout ». Essayez de fouailler un cheval de sang comme un cheval de fiacre pour voir si vous lui apprendrez l’égalité. Il vous versera dans l’ornière, monsieur Dupont. Prenez garde que le service de trois ans n’en fasse autant pour la France, ce qui serait plus grave.

Du moment que vous ne pouvez pas faire de l’aristocratie du pays l’aristocrate de l’armée, ne faites pas entrer dans les rangs ceux dont la tête est trop haute.

Quoi que vous tentiez, il y aura toujours des aristocrates. Un pays n’est grand que par son aristocratie, par ses hommes supérieurs. Aidez-les à se développer, au lieu d’arrêter leur essor.

Incessamment part du peuple, du peuple misérable, grossier, brut et respectable parce qu’il est le Père, le germe, la source de tout, une classe plus cultivée, qui forme, pour me servir d’une expression célèbre, une couche sociale supérieure, plus intelligente, encore incomplète.

De cette bourgeoisie nouvelle, se détachent encore des individus plus fins, plus lettrés, plus remarquables, qui forment, à leur tour, une autre couche sociale. Car il faut plusieurs générations pour que l’homme arrive à son développement absolu.

La transformation achevée constitue enfin l’aristocratie réelle de la nation. C’est là une couche d’élite, où pousseront, pour continuer cette comparaison, les plus beaux arbres et les plus beaux fruits. C’est la pépinière des hommes supérieurs. Je ne parle pas de noblesse bien entendu, je parle d’une aristocratie démocratique, formée lentement par voie de sélection.

Et le même phénomène social se reproduit en sens inverse ; les races qui furent supérieures retournent au peuple, fatiguées, épuisées, finies. Et cela toujours recommence.

C’est là un travail très long, incessant, fatal. Or si vous voulez en changer l’ordre, mêler ces couches, les confondre, hausser brusquement les basses et abaisser les hautes, vous substituer au Temps, pour faire, avec du peuple une aristocratie spontanée, et rejeter dans le peuple l’aristocratie véritable, vous accomplirez de très mauvaise besogne pour la patrie, monsieur Dupont.

La jeune fille
( Le Gaulois , 27 avril 1884)

Je cherche, dans l’histoire de la littérature française, un écrivain qui ait daigné écrire l’histoire d’une jeune fille avant les deux maîtres qui viennent de publier ces deux superbes livres : la Joie de vivre et Chérie.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Maupassant : Œuvres complètes»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Maupassant : Œuvres complètes» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Maupassant : Œuvres complètes»

Обсуждение, отзывы о книге «Maupassant : Œuvres complètes» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x