Guy de Maupassant - Maupassant - Œuvres complètes

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Maupassant : Œuvres complètes: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce livre des œuvres complètes de Guy de Maupassant est exhaustif. Il réunit ses huit romans (dont deux inachevés), ses quelques 350 nouvelles réunies en 24 recueils, ses sept pièces de théâtre (dont deux inachevées), toutes ses poésies (réunies en deux volumes), ses carnets de voyages ainsi que les centaines d’articles qu’il écrivit pour la presse entre 1876 et 1891 (classées par dates de publication et par recueils annuels). Une introduction de l’éditeur explique le parcours et l’œuvre de Guy de Maupassant. Ce livre est le fruit d'une somme de travail considérable. Les quelques milliers de pages de « Maupassant : Œuvres complètes » sont réparties en 57 volumes, ayant chacun un sommaire interactif propre. Aussi, un sommaire général permet d’accéder instantanément à n'importe lequel de ses volumes, ou, au choix, à un de ses chapitres, nouvelles, contes fantastiques, poésies, articles de presse, etc. Toutes ces œuvres ont été relues, corrigées lorsque cela était nécessaire, et mises en page avec soin pour en rendre leur lecture aussi agréable que possible.
Au-delà d’une simple compilation, « Maupassant : Œuvres complètes » constitue également un formidable outil de recherche, facile et agréable à utiliser pour quiconque s’intéresse à l’œuvre de Guy de Maupassant. Pour le simple lecteur, il est une source de plaisir et de curiosité quasiment inépuisable.
• Edition complétée d’une étude de l’éditeur.
• Edition enrichie de notes explicatives interactives.

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— D’où viennent tous ces débris, demandai-je.

Mon voisin répliqua :

— Les caravanes laissent en route chaque animal qui ne peut plus suivre ; et les chacals n’emportent pas tout.

Et pendant plusieurs journées nous avons continué ce voyage monotone, derrière le même Arabe, dans le même ordre, toujours à cheval, presque sans parler.

Or, un après-midi, comme nous devions, au soir, atteindre une oasis, j’aperçus, très loin devant nous, une masse brune, grossie d’ailleurs par le mirage, et dont la forme m’étonna. A notre approche, deux vautours s’envolèrent. C’était une charogne encore baveuse, malgré la chaleur, vernie par le sang pourri. La poitrine seule restait, les membres ayant été sans doute emportés par les voraces mangeurs de morts.

— Une caravane nous précède, dit le lieutenant.

Quelques heures après, on entrait dans une sorte de ravin, de défilé, fournaise effroyable, aux rochers dentelés comme des scies, pointus, rageurs, révoltés, semble-t-il, contre ce ciel impitoyablement féroce. Un autre corps gisait là. Un chacal s’enfuit qui le dévorait. Puis, au moment où l’on débouchait de nouveau dans une plaine, une masse grise, étendue devant nous, remua, et lentement, au bout d’un cou démesuré, je vis se dresser la tête d’un chameau agonisant. Il était là, sur le flanc, depuis deux ou trois jours peut-être, mourant de fatigue et de soif. Ses longs membres qu’on aurait dit briscaillés, inertes, mêlés, gisaient sur le sol de feu. Et, lui, nous entendant venir, avait levé sa tête, comme un phare. Son front rongé par l’inexorable soleil n’était qu’une plaie, coulait ; et son œil résigné nous suivit. Il ne poussa pas un gémissement, ne fit pas un effort pour se lever ; on eût cru qu’il savait ; que, ayant déjà vu mourir ainsi beaucoup de ses frères dans ses longs voyages à travers les solitudes, il connaissait bien l’inclémence des hommes. C’était son tour, voilà tout. Nous passâmes. Or, m’étant retourné longtemps après, j’aperçus encore, dressé sur le sable, le grand col de la bête abandonnée regardant jusqu’à la fin s’enfoncer à l’horizon les derniers vivants qu’elle dut voir.

Une autre fois, ce fut un chien, tapi contre un roc, la gueule ouverte, les crocs luisants, incapable de remuer une patte, l’œil tendu sur deux vautours qui, près de là, épluchaient leurs plumes en attendant sa mort. Il était tellement obsédé par la terreur des bêtes patientes, avides de sa chair, qu’il ne tourna pas la tête, qu’il ne sentit pas les pierres qu’un spahi lui lançait en passant.

Une autre fois, ce fut un homme foudroyé sur la route par un coup de soleil. On le porta jusqu’au caravansérail (c’était en Kabylie) et on le laissa mourir sur une botte de paille, à l’ombre d’un mur.

Mais jamais, jamais, je n’ai eu le cœur aussi profondément remué qu’à la vue du triste chameau laissé derrière nous dans le désert.

Choses du jour
( Le Gaulois , 28 décembre 1881)

Les journaux semblent avoir envisagé déjà toutes les conséquences du procès Roustan-Rochefort. Il en est une, cependant, à laquelle ils n’ont point songé : c’est que le verdict du jury rend indispensable le remplacement immédiat de tout notre personnel diplomatique, auquel devra succéder un personnel nouveau, élevé selon d’autres principes.

Les vieilles règles de l’habileté internationale viennent d’être bouleversées de fond en comble par le jugement des quelques bourgeois chargés de sonder la conduite de notre ministre à Tunis. On affirme même qu’une vingtaine de secrétaires d’ambassade ont déjà donné leur démission, ou demandé par télégraphe des instructions détaillées et précises à leurs supérieurs.

Que vont répondre ceux-ci ?

La question est fort difficile.

Jusqu’ici, quand un jeune homme voulait entrer dans la carrière diplomatique, il devait, avant tout, remplir les conditions suivantes :

Être beau garçon ;

Noble autant que possible ;

Riche ;

Avoir l’habitude des salons ;

Savoir causer avec les femmes ; et séduire, oh ! Séduire !

Le reste importait moins. Il faisait son stage au ministère.

Là on lui apprenait surtout à saluer. Ce salut des attachés d’ambassade (le même pour tous les peuples), est une des choses les plus difficiles à exécuter qui soient au monde.

On s’avance fièrement d’abord vers la personne à qui s’adresse l’hommage. Puis on s’arrête d’un mouvement brusque, les jambes droites, les pieds rassemblés, le claque tenu par les deux mains sur le ventre ; et, soudain, le torse entier, depuis le point où il finit jusqu’au sommet du crâne, s’abaisse d’un seul morceau, de façon que le corps forme un angle absolument droit, et que l’être salué, s’il est assis, se trouve avoir le nez tout contre le sommet, soit poli, soit chevelu, de la tête inclinée.

On se redresse aussitôt sans faire semblant d’avoir vu celui ou celle qu’on a honoré ainsi, et l’on s’en va d’un air indifférent.

Cela n’a l’air de rien, n’est-ce pas ? Eh bien, j’en sais peu qui l’exécutent en perfection, cette inclination savante.

Quand un jeune apprenti ambassadeur sait accomplir absolument bien cette manœuvre, son avenir s’annonce magnifique. En un mot le fond du sac de la rouerie politique à l’étranger est : séduire, plaire, capter. Le bataillon d’élite de nos représentants se recrutait exclusivement parmi les mondains, et parmi les mondains raffinés. Au moment de leur départ, le ministre des affaires étrangères, se penchant à leur oreille, leur confiait ces fameuses instructions secrètes dont tout envoyé ordinaire ou extraordinaire est dépositaire. Ces instructions, les voici en quatre mots : « Tout par les femmes ». Ce que le diplomate traduit quelquefois par : « Tout pour les femmes ».

Et dans chaque capitale nous entretenions — d’une façon insuffisante, il est vrai, pour leurs fonctions — un essaim d’élégants jeunes hommes à qui l’ambassadeur répétait sans cesse comme un vieux général encourageant des conscrits : « Séduisez, messieurs, séduisez ! Suivez les vieilles traditions : imitez l’exemple de notre maître à tous, le duc de Richelieu ». Et on séduisait, morbleu, on séduisait ferme. Tous les secrets de cabinet devenaient des secrets d’alcôve, et réciproquement. Les traditions de galanterie ne se perdaient certes pas, et la France marchait en tête des puissances dans le cœur de belles étrangères.

Personne ne songeait à s’en plaindre.

Or, voilà qu’un de nos représentants envoyés en Orient, dans un des postes les plus difficiles, en un pays où tout le monde est véreux, où tout se paie, où tout s’achète, où tout se fait par ruse, découvre, trouvaille de génie digne du vieux Talleyrand, cet admirable ménage Elias que tous les représentants étrangers ont dû lui envier. Il se sert de l’homme, se sert de la femme suivant les principes reçus, paie l’un en honneurs, l’autre en fermant les yeux sur les pots de vins, qu’elle reçoit selon la mode orientale. Il accomplit parfaitement sa mission. Le ministre est content, le gouvernement est satisfait. Personne ne réclame. Un procès a lieu, et les honorables commerçants quelconques qui composent le jury flétrissent notre représentant dans un jugement solennel, parce qu’il a mis en pratique les fameuses instructions secrètes. « Tout par la femme. »

Aussitôt une panique se produit dans toutes les ambassades. Ce ne sont que ruptures, cheveux renvoyés, larmes amères, menaces de vengeances. Et tous la attachés, depuis le premier secrétaire jusqu’au dernier, n’osent plus même adresser à une jolie femme le fameux salut, dans la crainte de faire naître le soupçon d’une liaison.

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