Guy de Maupassant - Maupassant - Œuvres complètes

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Maupassant : Œuvres complètes: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce livre des œuvres complètes de Guy de Maupassant est exhaustif. Il réunit ses huit romans (dont deux inachevés), ses quelques 350 nouvelles réunies en 24 recueils, ses sept pièces de théâtre (dont deux inachevées), toutes ses poésies (réunies en deux volumes), ses carnets de voyages ainsi que les centaines d’articles qu’il écrivit pour la presse entre 1876 et 1891 (classées par dates de publication et par recueils annuels). Une introduction de l’éditeur explique le parcours et l’œuvre de Guy de Maupassant. Ce livre est le fruit d'une somme de travail considérable. Les quelques milliers de pages de « Maupassant : Œuvres complètes » sont réparties en 57 volumes, ayant chacun un sommaire interactif propre. Aussi, un sommaire général permet d’accéder instantanément à n'importe lequel de ses volumes, ou, au choix, à un de ses chapitres, nouvelles, contes fantastiques, poésies, articles de presse, etc. Toutes ces œuvres ont été relues, corrigées lorsque cela était nécessaire, et mises en page avec soin pour en rendre leur lecture aussi agréable que possible.
Au-delà d’une simple compilation, « Maupassant : Œuvres complètes » constitue également un formidable outil de recherche, facile et agréable à utiliser pour quiconque s’intéresse à l’œuvre de Guy de Maupassant. Pour le simple lecteur, il est une source de plaisir et de curiosité quasiment inépuisable.
• Edition complétée d’une étude de l’éditeur.
• Edition enrichie de notes explicatives interactives.

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J’y consens, mais en creusant ce précepte si magnifique on arrive à se convaincre qu’il constitue un habile tour de passe-passe. Ce que vous ne voudriez pas qu’on vous fit, c’est l’idéalisation de l’égoïsme.

Une morale scientifique ou philosophique ? Mais la philosophie, qui est la science des phénomènes de l’esprit, n’est-elle pas la négation de la morale, puisqu’elle nous enseigne (le nierez-vous ?) ses fluctuations, ses métamorphoses, ses incessantes et radicales contradictions ?

Alors allez-vous enseigner l’égoïsme comme principe de toute action ou inventer un nouveau vêtement pour cacher la nudité de nos actes ? Plus logique, un intransigeant disait : « Je supprime la morale. »

Or que serait la vie sans l’art, sans peinture, lettres, musique, sans l’élégance des femmes, l’esprit, la grâce, sans les palais, les marbres travaillés, l’ordonnance superbe des grandes villes, sans le voile de poésie à travers lequel nous apparaissent toutes les choses que nous aimons ?

La morale est à l’honnêteté ce que l’art est à la vie.

La pitié
( Le Gaulois , 28 décembre 1881)

M. le docteur de Cyon publiait dernièrement ici même une étude sur la vivisection et sur le ridicule attendrissement qui fait s’indigner les bonnes âmes devant les travaux cruels des physiologistes expérimentateurs. J’ai entendu dire souvent, depuis que cette question remue de nouveau l’opinion : « Cela devrait être défendu de martyriser ainsi les bêtes au nom d’une science féroce et souvent impuissante. » Or il ne serait pas difficile de citer les immenses résultats obtenus déjà au bénéfice de l’humanité. Le public, n’en percevant pas les avantages immédiats, les méconnaît. Simple ignorance de sa part. Mais, puisque nous avons une telle provision de commisération à dépenser, on la pourrait mieux employer.

Il est un misérable animal dont la vie entière n’est qu’un martyre, un horrible martyre, dont toutes les heures douloureuses sont données à notre service ; qui ne connaît aucun repos, aucune gaieté, aucune gambade libre, aucun répit dans son effroyable existence de coups reçus, de fatigues torturantes, de labeur violent, incessant, meurtrier, que nous voyons dans les rues, saignant sous le collier qui le déchire, avec des plaies hideuses aux flancs, Les jambes déformées par des travaux trop durs, geignant, râlant dans les rudes montées, sous les coups de lanière et de manche de fouet. C’est le cheval. Et nous trouvons naturel l’horrible sort de cette lamentable bête parce que du matin au soir sa souffrance nous est utile. Nous passons, le cœur tranquille, devant ces régiments de squelettes attachés à ces boîtes en sapin nommées fiacres ; nous contribuons, par les gros pourboires pour les courses rapides, à hâter l’agonie de ce forçat du brancard. Et, quand nous voyons ces victimes de notre odieuse indifférence abattues sur le pavé, soufflant d’angoisse, l’œil navrant, les jambes inertes, nous nous arrêtons à regarder comme devant un spectacle plein d’intérêt. Eh bien, puisqu’il se trouve des gens pour demander une loi contre les vivisecteurs, ne s’en trouve-t-il pas d’autres qui demanderont, réclameront, au nom de la pitié pour les bêtes que nous sacrifions férocement à nos besoins, que tout cheval ait droit à un mois de prairie chaque année, comme les employés ont droit au dimanche ?

Cela va paraître absurde. Ça ne l’est pas autant que cet attendrissement déplacé pour des chiens qui sont moins martyrisés dans les laboratoires que les chevaux dans les rues, et qui, en tout cas, seraient le lendemain affreusement massacrés à la fourrière.

Nous confondons presque toujours la sensiblerie avec la sensibilité. Pour saisir dans la vie même le secret vivant de nos infirmités, on sacrifie quelques bêtes condamnées à la mort, et nous hurlons. Puis quand, pour satisfaire on ne sait quelles ambitions, on ne sait quels antiques préjugés de gloire et de vanité nationale, on envoie des milliers d’hommes combattre et mourir sur la terre inféconde d’Afrique, nous trouvons cela simple et naturel. La mort de ces bêtes nous est utile ; celle de ces enfants français ne nous servira de rien ; nous nous indignons de l’une ; nous nous inclinons devant l’autre. Qu’est-ce donc qu’on appelle la Raison ?

La commisération pour les bêtes est d’ailleurs un des sentiments les plus respectables qui soient. Elle est, de plus, la marque certaine des civilisations avancées. Le paysan confine à la brute ; son cœur est dur aux animaux, sa main féroce. Les charretiers, ces sortes d’êtres à la jambe traînante, qui savent à peine parler, parce qu’ils ne pensent pas, assomment leurs chevaux lorsque ceux-ci sont impuissants à traîner de trop lourds fardeaux. Le peuple des villes est charitable aux bêtes. Je viens de nommer l’Afrique. C’est la terre de l’indifférence pour toute souffrance, du mépris de la vie, du stoïcisme odieux. J’ai ressenti là une des plus fortes émotions de pitié qu’on puisse avoir. L’image ineffaçable de cette courte et simple vision d’une bête agonisante me poursuit depuis lors, me hante ; et je revois tout, le paysage, la place, les moindres détails de cette scène qui m’a remué presque jusqu’aux moelles.

Depuis deux semaines nous parcourions à cheval d’immenses espaces de terre brûlée ; couchant sous la tente dans le voisinage des douars, puis repartant avant le soleil levé.

Pendant les premiers jours, nous avions traversé des plaines où l’on retrouvait encore, par places, des touffes d’herbe séchée, une sorte de paille hachée menu, cuite par six mois de soleil sans une goutté de pluie tombée du ciel. Là-dedans erraient des troupeaux. Tantôt c’étaient des armées de moutons de la couleur du sable. Tantôt à l’horizon se profilaient des bêtes singulières, que la distance faisait petite leur dos en bosse, leur grand cou recourbé, leur allure lente, pour des bandes de hauts dindons.

Puis, en approchant, on reconnaissait des chameaux, avec leur ventre gonflé des deux côtés comme un double ballon, comme une outre démesurée, leur ventre qui contient jusqu’à soixante litres d’eau. Eux aussi avaient la couleur du désert, comme tous les êtres nés dans ces solitudes jaunes, Le lion, l’hyène, le chacal, le crapaud, le lézard, le scorpion, l’homme lui-même prennent là toutes les nuances du sol calciné, depuis le roux brûlant des dunes mouvantes jusqu’au gris pierreux des montagnes. Et la petite alouette des plaines est si pareille à la poussière de terre, qu’on la voit seulement quand elle s’envole.

Puis on ne rencontra plus même de petits oiseaux. Il n’y avait pas un puits, pas une source, pas une goutte d’eau, à deux cents kilomètres autour de nous. Cinq cents mètres en avant de notre petite troupe, un cavalier servant de guide nous dirigeait à travers la morne et toute droite solitude. Pendant dix minutes, il allait au pas, immobile sur la selle, et chantant, en sa langue, une chanson traînante, avec ces rythmes étranges de là-bas. Nous imitions son allure. Puis soudain il partait au trot, à peine secoué, son grand burnous voltigeant, le corps d’aplomb, debout sur les étriers. Et nous partions derrière lui, jusqu’au moment où il s’arrêtait pour reprendre un train plus doux.

Je demandai à mon voisin :

Comment peut-il nous conduire à travers ces espaces nus, sans points de repère ?

Il me répondit.

— Quand il n’y aurait que les os des chameaux.

En effet, de quart d’heure en quart d’heure, nous rencontrions quelque ossement énorme rongé par les bêtes, cuit par le soleil, tout blanc, tachant le sable. C’était parfois un morceau de jambe, parfois un morceau de mâchoire, parfois un bout de colonne vertébrale.

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