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Léon Tolstoï: Anna Karénine Tome I

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Léon Tolstoï Anna Karénine Tome I

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Russie, 1880. Anna Karénine, est une jeune femme de la haute société de Saint-Pétersbourg. Elle est mariée à Alexis Karénine un haut fonctionnaire de l'administration impériale, un personnage austère et orgueilleux. Ils ont un garçon de huit ans, Serge. Anna se rend à Moscou chez son frère Stiva Oblonski. En descendant du train, elle croise le comte Vronski, venu à la rencontre de sa mère. Elle tombe amoureuse de Vronski, cet officier brillant, mais frivole. Ce n'est tout d'abord qu'un éclair, et la joie de retrouver son mari et son fils lui font croire que ce sera un vertige sans lendemain. Mais lors d'un voyage en train, quand Vronski la rejoint et lui déclare son amour, Anna réalise que la frayeur mêlée de bonheur qu'elle ressent à cet instant va changer son existence. Anna lutte contre cette passion. Elle finit pourtant par s'abandonner avec un bonheur coupable au courant qui la porte vers ce jeune officier. Puis Anna tombe enceinte. Se sentant coupable et profondément déprimée par sa faute, elle décide d'avouer son infidélité à son mari… Cette magnifique et tragique histoire d'amour s'inscrit dans un vaste tableau de la société russe contemporaine. En parallèle, Tolstoï brosse le portrait de deux autres couples: Kitty et Lévine, Daria et Oblonski. Il y évoque les différentes facettes de l'émancipation de la femme, et dresse un tableau critique de la Russie de la fin du XIXe siècle.

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Levine, en buvant le thé, le fit jaser.

Dix ans auparavant ce paysan avait pris en ferme d’une dame 120 dessiatines, et l’année précédente les avait achetées; il louait en même temps 300 dessiatines à un autre voisin: une portion de cette terre était sous-louée; le reste, une quarantaine de dessiatines, était exploité par lui avec ses enfants et deux ouvriers.

Le vieux se lamentait, assurait que tout allait mal, mais c’était par convenance, car il cachait difficilement l’orgueil que lui inspiraient son bien-être, ses beaux enfants, son bétail et, par-dessus tout, la prospérité de son exploitation. Dans le courant de la conversation il prouva qu’il ne repoussait pas les innovations, cultivait les pommes de terre en grand, labourait avec des charrues, qu’il nommait «charrues de propriétaire», semait du froment et le sarclait, ce que Levine n’avait jamais pu obtenir chez lui.

«Cela occupe les femmes, dit-il.

– Eh bien, nous autres propriétaires n’en venons pas à bout.

– Comment peut-on mener les choses à bien avec des ouvriers? c’est la ruine. Voilà Swiagesky par exemple, dont nous connaissons bien la terre: faute de surveillance, il est rare que sa récolte soit bonne.

– Mais comment fais-tu, toi, avec tes ouvriers?

– Oh! nous sommes entre paysans; nous travaillons nous-mêmes, et si l’ouvrier est mauvais, il est vite chassé: on s’arrange toujours avec les siens.

– Père, on demande du goudron», vint dire à la porte la jeune femme aux galoches.

Le vieux se leva, remercia Levine, et, après s’être longuement signé devant les saintes images, il sortit.

Lorsque Levine entra dans la chambre commune pour appeler son cocher, il vit toute la famille à table; les femmes servaient debout. Un grand beau garçon, la bouche pleine, racontait une histoire qui faisait rire tout le monde, mais principalement la jeune femme, occupée à remplir de soupe une grande écuelle où chacun puisait.

Levine emporta de cet intérieur de paysans aisés une impression douce et durable, qu’il garda pendant le reste de son voyage.

XXVI

Swiagesky était maréchal de son district; plus âgé que Levine de cinq ans, il était marié depuis longtemps; sa belle-sœur, une jeune fille très sympathique, vivait chez lui, et Levine savait, comme les jeunes gens à marier savent ces choses-là, qu’on désirait la lui voir épouser. Quoiqu’il songeât au mariage, et qu’il fût persuadé que cette aimable personne ferait une charmante femme, il aurait trouvé aussi vraisemblable de voler dans les airs que de l’épouser. La crainte d’être pris pour un prétendant lui gâtait le plaisir qu’il se proposait de sa visite, et l’avait fait réfléchir en recevant l’invitation de son ami.

Swiagesky était un type intéressant de propriétaire adonné aux affaires du pays; mais il y avait peu de rapports entre les opinions qu’il professait et sa façon de vivre et d’agir. Il méprisait la noblesse, qu’il accusait d’être hostile à l’émancipation, traitait la Russie de pays pourri, dont le détestable gouvernement ne valait guère mieux que celui de la Turquie; et cependant il avait accepté la charge de maréchal de district, charge dont il s’acquittait consciencieusement; jamais il ne voyageait sans arborer la casquette officielle, bordée de rouge et ornée d’une cocarde. Le paysan russe représentait pour lui un intermédiaire entre l’homme et le singe, mais c’était aux paysans qu’il serrait de préférence la main pendant les élections, et eux qu’il écoutait avec le plus d’attention. Il ne croyait ni à Dieu ni au diable, mais se préoccupait beaucoup d’améliorer le sort du clergé, et tenait à garder l’église paroissiale dans sa terre. Dans la question de l’émancipation des femmes, il se prononçait pour les théories les plus radicales, mais, vivant en parfaite harmonie avec sa femme, il ne lui laissait aucune initiative, et ne lui confiait d’autre soin que celui d’organiser aussi agréablement que possible leur vie commune sous sa propre direction. Il affirmait qu’on ne pouvait vivre qu’à l’étranger, mais il avait en Russie des terres qu’il exploitait par les procédés les plus perfectionnés, et il suivait soigneusement les progrès qui s’accomplissaient dans le pays.

Malgré ces contradictions, Levine essayait de le comprendre, le considérant comme une énigme vivante, et grâce à leurs relations amicales il cherchait à dépasser ce qu’il appelait le «seuil» de cet esprit.

La chasse à laquelle son hôte l’emmena fut médiocre; les marais étaient à sec, et les bécasses rares; Levine marcha toute la journée pour rapporter trois pièces; en revanche, il revint avec un excellent appétit, une humeur parfaite, et une certaine excitation intellectuelle, qui résultait toujours pour lui d’un exercice physique violent.

Le soir, auprès de la table à thé, Levine se trouva assis près de la maîtresse de la maison, une blonde de taille moyenne, au visage rond embelli de jolies fossettes. Obligé de causer avec elle et sa sœur placée en face de lui, il se sentait troublé par le voisinage de cette jeune fille, dont la robe, ouverte en cœur, semblait avoir été revêtue à son intention. Cette toilette, découvrant une poitrine blanche, le déconcertait; il n’osait tourner la tête de ce côté, rougissait, se sentait mal à l’aise, et sa gêne se communiquait à la jolie belle-sœur. La maîtresse de la maison avait l’air de ne rien remarquer, et soutenait de son mieux la conversation.

«Vous croyez que mon mari ne s’intéresse pas à ce qui est russe? disait-elle. Bien au contraire; il est plus heureux ici que partout ailleurs; il a tant à faire à la campagne! vous n’avez pas vu notre école?

– Si fait; c’est cette maisonnette couverte de lierre?

– Oui, c’est l’œuvre de Nastia, dit-elle en désignant sa sœur.

– Vous y donnez vous-même des leçons? demanda Levine en regardant comme un coupable du côté du corsage ouvert.

– J’en ai donné et j’en donne encore, mais nous avons une maîtresse excellente.

– Non merci, je ne prendrai plus de thé; j’entends là-bas une conversation qui m’intéresse beaucoup», dit Levine se sentant impoli, mais incapable de continuer la conversation.

Et il se leva en rougissant.

Le maître de la maison causait à un bout de la table avec deux propriétaires; ses yeux noirs et brillants étaient fixés sur un homme à moustaches grises, qui l’amusait de ses plaintes contre les paysans. Swiagesky paraissait avoir une réponse toute prête aux lamentations comiques du bonhomme, et pouvoir d’un mot les réduire en poudre, si sa position officielle ne l’eût obligé à des ménagements.

Le vieux propriétaire, campagnard encroûté et agronome passionné, était visiblement un adversaire convaincu de l’émancipation; cela se lisait dans la forme de ses vêtements démodés, dans la façon dont il portait sa redingote, dans ses sourcils froncés et sa manière de parler sur un ton d’autorité étudiée; il joignait à ses paroles des gestes impérieux de ses grandes belles mains hâlées et ornées d’un vieil anneau de mariage.

XXVII

«N’était l’argent dépensé et le mal qu’on s’est donné, mieux vaudrait abandonner ses terres, et s’en aller, comme Nicolas Ivanitch, entendre la «Belle Hélène» à l’étranger, dit le vieux propriétaire, dont la figure intelligente s’éclaira d’un sourire.

– Ce qui ne vous empêche pas de rester, dit Swiagesky; par conséquent vous y trouvez votre compte.

– J’y trouve mon compte parce que je suis logé et nourri, et parce qu’on espère toujours, malgré tout, réformer le monde; mais c’est une ivrognerie, un désordre incroyables! les malheureux ont si bien partagé, que beaucoup d’entre eux n’ont plus ni cheval ni vache; ils crèvent de faim. Essayez cependant, pour les sortir de peine, de les prendre comme ouvriers,… ils gâcheront tout, et trouveront encore moyen de vous traduire devant le juge de paix.

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