Alexandre Dumas - JOSEPH BALSAMO Mémoires d’un médecin Tome III

Здесь есть возможность читать онлайн «Alexandre Dumas - JOSEPH BALSAMO Mémoires d’un médecin Tome III» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Историческая проза, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

JOSEPH BALSAMO Mémoires d’un médecin Tome III: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «JOSEPH BALSAMO Mémoires d’un médecin Tome III»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Les «Mémoires d'un médecin» est une suite romanesque qui a pour cadre la Révolution Française et qui comprend «Joseph Balsamo», «le Collier de la reine», «Ange Pitou» et la «Comtesse de Charny». Cette grande fresque, très intéressante sur le plan historique, captivante par son récit, a une grande force inventive et une portée symbolique certaine.
«Joseph Balsamo» s'ouvre en 1770 sur un Prologue ésotérique: sur le mont Tonnerre sont réunis les chefs de la franc-maçonnerie universelle. Un inconnu qui se présente comme le nouveau Messie, l'homme-Dieu – «Je suis celui qui est» -, prophétise la Révolution universelle, qui sera lancée par la France, où il se charge de devenir l'agent de la Providence. Cet inconnu s'appelle Joseph Balsamo, alias Cagliostro.
Trois trames vont s'entremêler tout au long du roman:
La lutte pour le pouvoir entre le parti de la dauphine, Marie-Antoinette, et celui de la Du Barry.
L'amour malheureux de Gilbert, petit paysan ambitieux, pour la belle Andrée de Taverney, et le roman d'apprentissage de Gilbert qui, ayant suivi Andrée à Paris, devient d'abord le jouet de la Du Barry, puis est adopté par son père spirituel, le philosophe Jean-Jacques Rousseau.
Enfin, le drame qui se joue entre Balsamo, Lorenza – médium qui assure, grâce à son don de double vue, la puissance de Balsamo, qui le hait lorsqu'elle est éveillée et l'adore lorsqu'elle est endormie – et Althotas – qui cherche l'élixir de longue vie, pour lequel il lui faut le sang d'une vierge…

JOSEPH BALSAMO Mémoires d’un médecin Tome III — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «JOSEPH BALSAMO Mémoires d’un médecin Tome III», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

– Frères, dit-il, le prophète inspiré se trompe rarement. Veillez donc comme il vous le recommande. Vous le savez comme moi maintenant, la lutte s’engage. Ne soyons pas vaincus par ces ennemis ridicules dont nous sapons la puissance en toute sécurité. Ils ont à leur disposition, ne l’oubliez pas, des dévouements mercenaires. C’est une arme puissante en ce monde parmi les âmes qui ne voient pas plus loin que les limites de la vie terrestre. Frères, défions-nous des traîtres soudoyés.

– Ces craintes me paraissent puériles, dit une voix; chaque jour, nous gagnons en force, et nous sommes dirigés par de brillants génies et par de vigoureuses mains.

Balsamo s’inclina pour remercier le flatteur de son éloge.

– Oui; mais, comme l’a dit notre illustre président, la trahison se glisse partout, répliqua un frère qui n’était autre que le chirurgien Marat, promu malgré sa jeunesse à un grade supérieur grâce auquel il siégeait pour la première fois au comité consultatif. Songez, frères, qu’en doublant l’amorce on fait la capture plus importante. Si M. de Sartine, avec un sac d’écus, peut acheter la révélation d’un de nos frères obscurs, le ministre, avec un million ou l’espoir d’une dignité, peut acheter un de nos supérieurs. Or, chez nous, le frère obscur ne sait rien.

«Il connaît tout au plus quelques noms parmi ses collègues, et ces noms ne représentent aucune chose. C’est un ordre admirable que celui de notre constitution, mais il est éminemment aristocratique; les inférieurs ne savent rien, ne peuvent rien; on les assemble pour leur dire ou leur faire dire des futilités; et cependant ils concourent de leur temps, de leur argent, à la solidité de notre édifice. Songez-y, le manœuvre apporte seulement la pierre et le mortier; mais, sans pierre et sans mortier, ferez-vous la maison? Or, ce manœuvre perçoit un mince salaire, et cependant, moi, je le regarde comme égal à l’architecte, dont le plan crée et vivifie tout l’ouvrage; et je le regarde comme son égal, parce qu’il est homme et que tout homme vaut un autre homme aux yeux du philosophe, attendu qu’il porte sa part de misère et de fatalité comme un autre, et que, plus qu’un autre même, il est exposé à la chute d’une pierre et à la rupture d’un échafaudage.

– Je vous interromps, frère, dit Balsamo. Vous abandonnez la question qui seule doit nous préoccuper. Votre défaut, frère, c’est d’exagérer le zèle et de généraliser les discussions. Il ne s’agit pas aujourd’hui de savoir si notre constitution est bonne ou mauvaise, mais de maintenir la fermeté, l’intégrité de cette constitution. Que si je voulais discuter avec vous je répondrais: Non, l’organe qui reçoit le mouvement n’est pas l’égal du génie du créateur; non, l’ouvrier n’est pas l’égal de l’architecte; non, le cerveau n’est pas l’égal du bras.

– Que M. de Sartine saisisse un de nos frères des derniers grades, s’écria Marat avec chaleur, l’enverra-t-il moins pourrir a la Bastille que vous et moi?

– D’accord; mais il n’y aura dommage que pour l’individu et non pour l’ordre, qui doit passer chez nous avant toutes choses; tandis que, si le chef est emprisonné, la conjuration s’arrête; tandis que, si le général manque, l’armée perd la bataille. Frères, veillez donc au salut des chefs!

– Oui, mais qu’ils veillent de leur côté au nôtre.

– C’est leur devoir.

– Et que leurs fautes soient doublement punies.

– Encore une fois, mon frère, vous vous éloignez des constitutions de l’ordre. Ignorez-vous que le serment qui lie tous les membres de notre association est un et applique à tous les mêmes peines?

– Toujours les grands s’y soustrairont.

– Ce n’est point l’avis des grands, frères; écoutez la fin de la lettre de notre prophète Swedenborg, un des grands parmi nous; voici ce qu’il ajoute:

«Le mal viendra d’un des grands, d’un très grand de l’ordre, ou, s’il ne vient pas précisément de lui, la faute ne lui en sera pas moins imputable; rappelez-vous que le feu et l’eau peuvent être complices: l’un donne la lumière, l’autre les révélations.

«Veillez, frères! sur tout et sur tous, veillez!»

– Alors, dit Marat saisissant dans le discours de Balsamo et dans la lettre de Swedenborg le côté dont il voulait tirer parti, répétons le serment qui nous lie, et engageons-nous à le tenir dans toute sa rigueur, quel que soit celui qui aura trahi ou sera cause de la trahison.

Balsamo se recueillit un instant, et, se levant de son siège, il prononça les paroles consacrées que nos lecteurs ont déjà vues une fois, d’une voix lente, solennelle et terrible:

«Au nom du Fils crucifié, je jure de briser les liens charnels qui m’attachent à père, mère, frères, sœurs, épouse, parents, amis, maîtresse, rois, chefs, bienfaiteurs, et tout être quelconque à qui j’ai promis foi, obéissance, reconnaissance ou service.

«Je jure de révéler au chef que je reconnais d’après les statuts de l’ordre, ce que j’ai vu, fait, pris, lu ou entendu, appris ou deviné, et même de rechercher et épier ce qui ne s’offrirait pas seulement à mes yeux.

«J’honorerai le poison, le fer et le feu comme des moyens d’épurer le globe par la mort ou l’hébétation des ennemis de la vérité et de la liberté.

«Je souscris à la loi du silence; je consens à mourir comme frappé de la foudre, le jour où j’aurai mérité un châtiment, et j’attends sans me plaindre le coup de couteau qui m’atteindra en quelque lieu de la terre que je sois.»

Alors, les sept hommes qui composaient la sombre assemblée répétèrent mot à mot ce serment, debout et la tête découverte.

Puis, quand les paroles sacramentelles eurent été épuisées:

– Nous voilà garantis, dit Balsamo; ne mêlons plus d’incidents à notre discussion. J’ai un compte à rendre au comité des principaux événements de l’année.

«Ma gestion des affaires de la France présentera quelque intérêt à des esprits éclairés et zélés comme les vôtres.

«Je commence.

«La France est située au centre de l’Europe, comme le cœur au centre du corps; elle vit, elle fait vivre. C’est dans ses agitations qu’il faut chercher la cause de tout le malaise de l’organisme général.

«Je suis donc venu en France, et je me suis approché de Paris comme le médecin s’approche du cœur: j’ai ausculté, j’ai palpé, j’ai expérimenté. Lorsque je l’ai abordée, voilà un an, la monarchie fatiguait; aujourd’hui, les vices la tuent. J’ai dû précipiter l’effet de ces débauches mortelles, et, pour cela, je les ai favorisées.

«Un obstacle était sur ma route, cet obstacle était un homme; cet homme, c’était non pas le premier, mais le plus puissant de l’État après le roi.

«Il était doué de quelques-unes de ces qualités qui plaisent aux autres hommes. Il était trop orgueilleux, c’est vrai, mais il appliquait son orgueil à ses œuvres; il savait adoucir la servitude du peuple en lui faisant croire, voir même quelquefois qu’il est une partie de État; et, en le consultant parfois sur ses propres misères, il arborait un étendard autour duquel les masses se rallient toujours, l’esprit national.

«Il haïssait les Anglais, naturels ennemis de la France; il haïssait la favorite, naturelle ennemie des classes laborieuses. Or, cet homme, s’il eût été un usurpateur, s’il eût été l’un de nous, s’il eût marché dans nos voies, agi dans notre but, cet homme, je l’eusse ménagé, je l’eusse maintenu au pouvoir, je l’eusse soutenu avec toutes les ressources que je puis créer pour mes protégés; car, au lieu de recrépir la royauté vermoulue, il l’eût renversée avec nous au jour convenu. Mais il était de la classe aristocratique, mais il était né avec les respects du premier rang auquel il ne voulait pas prétendre, de la monarchie à laquelle il n’osait attenter; il ménageait la royauté tout en méprisant le roi; il faisait plus, il servait de bouclier à cette royauté sur laquelle nos coups se dirigeaient. Le parlement et le peuple, pleins de respect pour cette digue vivante opposée aux envahissements de la prérogative royale, se maintenaient eux-mêmes dans une résistance modérée, assurés qu’ils étaient d’une aide puissante quand le moment serait venu.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «JOSEPH BALSAMO Mémoires d’un médecin Tome III»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «JOSEPH BALSAMO Mémoires d’un médecin Tome III» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «JOSEPH BALSAMO Mémoires d’un médecin Tome III»

Обсуждение, отзывы о книге «JOSEPH BALSAMO Mémoires d’un médecin Tome III» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x