Alexandre Dumas - La Reine Margot Tome I

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Sur fond de guerres sanglantes, de Saint Barthélémy ainsi que de la lutte entre Catherine de Médicis et Henri de Navarre, la première épouse de ce dernier, Marguerite de Valois, appelée la reine Margot, entretient des intrigues amoureuses notoires et violentes… Roman historique qui reste avant tout un roman, ce livre nous fait sentir l'atmosphère de cette époque et appréhender l'histoire de notre pays!

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– Tout va bien, dit-elle au duc, insistez, il cédera.

Et la portière retomba sur Catherine sans que Charles IX la vît ou du moins fit semblant de la voir.

– Mais encore, dit le duc de Guise, faut-il que je sache si en agissant comme je le désire, je serai agréable à Votre Majesté.

– En vérité, mon cousin Henri, vous me plantez le couteau sur la gorge; mais je résisterai, mordieu! ne suis-je donc pas le roi?

– Non, pas encore, Sire; mais, si vous voulez, vous le serez demain.

– Ah çà! continua Charles IX, on tuerait donc aussi le roi de Navarre, le prince de Condé… dans mon Louvre!… Ah! Puis il ajouta d’une voix à peine intelligible:

– Dehors, je ne dis pas.

– Sire, s’écria le duc, ils sortent ce soir pour faire débauche avec le duc d’Alençon, votre frère.

– Tavannes, dit le roi avec une impatience admirablement bien jouée, ne voyez-vous pas que vous taquinez mon chien! Viens, Actéon, viens.

Et Charles IX sortit sans en vouloir écouter davantage, et rentra chez lui en laissant Tavannes et le duc de Guise presque aussi incertains qu’auparavant.

Cependant une scène d’un autre genre se passait chez Catherine, qui, après avoir donné au duc de Guise le conseil de tenir bon, était rentrée dans son appartement, où elle avait trouvé réunies les personnes qui, d’ordinaire, assistaient à son coucher.

À son retour Catherine avait la figure aussi riante qu’elle était décomposée à son départ. Peu à peu elle congédia de son air le plus agréable ses femmes et ses courtisans; il ne resta bientôt près d’elle que madame Marguerite, qui, assise sur un coffre près de la fenêtre ouverte, regardait le ciel, absorbée dans ses pensées.

Deux ou trois fois, en se retrouvant seule avec sa fille, la reine mère ouvrit la bouche pour parler, mais chaque fois une sombre pensée refoula au fond de sa poitrine les mots prêts à s’échapper de ses lèvres.

Sur ces entrefaites, la portière se souleva et Henri de Navarre parut.

La petite levrette, qui dormait sur le trône, bondit et courut à lui.

– Vous ici, mon fils! dit Catherine en tressaillant, est-ce que vous soupez au Louvre?

– Non, madame, répondit Henri, nous battons la ville ce soir avec MM. d’Alençon et de Condé. Je croyais presque les trouver occupés à vous faire la cour.

Catherine sourit.

– Allez, messieurs, dit-elle, allez… Les hommes sont bien heureux de pouvoir courir ainsi… N’est-ce pas, ma fille?

– C’est vrai, répondit Marguerite, c’est une si belle et si douce chose que la liberté.

– Cela veut-il dire que j’enchaîne la vôtre, madame? dit Henri en s’inclinant devant sa femme.

– Non, monsieur; aussi ce n’est pas moi que je plains, mais la condition des femmes en général.

– Vous allez peut-être voir M. l’amiral, mon fils? dit Catherine.

– Oui, peut-être.

– Allez-y; ce sera d’un bon exemple, et demain vous me donnerez de ses nouvelles.

– J’irai donc, madame, puisque vous approuvez cette démarche.

– Moi, dit Catherine, je n’approuve rien… Mais qui va là?… Renvoyez, renvoyez.

Henri fit un pas vers la porte pour exécuter l’ordre de Catherine; mais au même instant la tapisserie se souleva, et madame de Sauve montra sa tête blonde.

– Madame, dit-elle, c’est René le parfumeur, que Votre Majesté a fait demander. Catherine lança un regard aussi prompt que l’éclair sur Henri de Navarre.

Le jeune prince rougit légèrement, puis presque aussitôt pâlit d’une manière effrayante. En effet, on venait de prononcer le nom de l’assassin de sa mère. Il sentit que son visage trahissait son émotion, et alla s’appuyer sur la barre de la fenêtre.

La petite levrette poussa un gémissement. Au même instant deux personnes entraient, l’une annoncée et l’autre qui n’avait pas besoin de l’être. La première était René, le parfumeur, qui s’approcha de Catherine avec toutes les obséquieuses civilités des serviteurs florentins; il tenait une boîte, qu’il ouvrit, et dont on vit tous les compartiments remplis de poudres et de flacons.

La seconde était madame de Lorraine, sœur aînée de Marguerite. Elle entra par une petite porte dérobée qui donnait dans le cabinet du roi et, toute pâle et toute tremblante, espérant n’être point aperçue de Catherine qui examinait avec madame de Sauve le contenu de la boîte apportée par René, elle alla s’asseoir à côté de Marguerite, près de laquelle le roi de Navarre se tenait debout, la main sur le front, comme un homme qui cherche à se remettre d’un éblouissement.

En ce moment Catherine se retourna.

– Ma fille, dit-elle à Marguerite, vous pouvez-vous retirer chez vous. Mon fils, dit-elle, vous pouvez aller vous amuser par la ville.

Marguerite se leva, et Henri se retourna à moitié. Madame de Lorraine saisit la main de Marguerite.

– Ma sœur, lui dit-elle tout bas et avec volubilité, au nom de M. de Guise, qui vous sauve comme vous l’avez sauvé, ne sortez pas d’ici, n’allez pas chez vous!

– Hein! que dites-vous, Claude? demanda Catherine en se retournant.

– Rien, ma mère.

– Vous avez parlé tout bas à Marguerite.

– Pour lui souhaiter le bonsoir seulement, madame, et pour lui dire mille choses de la part de la duchesse de Nevers.

– Et où est-elle, cette belle duchesse?

– Près de son beau-frère M. de Guise.

Catherine regarda les deux femmes de son œil soupçonneux, et fronçant le sourcil:

– Venez çà, Claude! dit la reine mère. Claude obéit. Catherine lui saisit la main.

– Que lui avez-vous dit? indiscrète que vous êtes! murmura-t-elle en serrant le poignet de sa fille à la faire crier.

– Madame, dit à sa femme Henri, qui, sans entendre, n’avait rien perdu de la pantomime de la reine, de Claude et de Marguerite; madame, me ferez-vous l’honneur de me donner votre main à baiser?

Marguerite lui tendit une main tremblante.

– Que vous a-t-elle dit? murmura Henri en se baissant pour rapprocher ses lèvres de cette main.

– De ne pas sortir. Au nom du Ciel, ne sortez pas non plus!

Ce ne fut qu’un éclair; mais à la lueur de cet éclair, si rapide qu’elle fût, Henri devina tout un complot.

– Ce n’est pas le tout, dit Marguerite; voici une lettre qu’un gentilhomme provençal a apportée.

– M. de La Mole?

– Oui.

– Merci, dit-il en prenant la lettre et en la serrant dans son pourpoint.

Et passant devant sa femme éperdue, il alla appuyer sa main sur l’épaule du Florentin.

– Eh bien, maître René, dit-il, comment vont les affaires commerciales?

– Mais assez bien, Monseigneur, assez bien, répondit l’empoisonneur avec son perfide sourire.

– Je le crois bien, dit Henri, quand on est comme vous le fournisseur de toutes les têtes couronnées de France et de l’étranger.

– Excepté de celle du roi de Navarre, répondit effrontément le Florentin.

– Ventre-saint-gris! maître René, dit Henri, vous avez raison; et cependant ma pauvre mère, qui achetait aussi chez vous, vous a recommandé à moi en mourant, maître René. Venez me voir demain ou après-demain en mon appartement et apportez-moi vos meilleures parfumeries.

– Ce ne sera point mal vu, dit en souriant Catherine, car on dit…

– Que j’ai le gousset fin, reprit Henri en riant; qui vous a dit cela, ma mère? est-ce Margot?

– Non, mon fils, dit Catherine, c’est madame de Sauve. En ce moment madame la duchesse de Lorraine, qui, malgré les efforts qu’elle faisait, ne pouvait se contenir, éclata en sanglots. Henri ne se retourna même pas.

– Ma sœur, s’écria Marguerite en s’élançant vers Claude, qu’avez-vous?

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