Alexandre Dumas - La Reine Margot Tome I

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Sur fond de guerres sanglantes, de Saint Barthélémy ainsi que de la lutte entre Catherine de Médicis et Henri de Navarre, la première épouse de ce dernier, Marguerite de Valois, appelée la reine Margot, entretient des intrigues amoureuses notoires et violentes… Roman historique qui reste avant tout un roman, ce livre nous fait sentir l'atmosphère de cette époque et appréhender l'histoire de notre pays!

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– Là, là, là, mon gentilhomme, fit l’hôte en aiguisant sur un repassoir le couteau de sa ceinture; là, tranquillisez-vous, vous êtes en pays de Cocagne.

Puis tout bas et en secouant la tête:

– C’est quelque huguenot, murmura-t-il; les traîtres sont si insolents depuis le mariage de leur Béarnais avec mademoiselle Margot!

Puis, avec un sourire qui eût fait frissonner ses hôtes s’ils l’avaient vu, il ajouta:

– Eh! eh! ce serait drôle qu’il me fût justement tombé des huguenots ici… et que…

– Çà! souperons-nous? demanda aigrement Coconnas, interrompant les apartés de son hôte.

– Mais, comme il vous plaira, monsieur, répondit celui-ci, radouci sans doute par la dernière pensée qui lui était venue.

– Eh bien, il nous plaît, et promptement, répondit Coconnas. Puis se retournant vers La Mole:

– Çà, monsieur le comte, tandis que l’on nous prépare notre chambre, dites moi: est-ce par hasard vous avez trouvé Paris une ville gaie, vous?

– Ma foi, non, dit La Mole; il me semble n’y avoir vu encore que des visages effarouchés ou rébarbatifs. Peut-être aussi les Parisiens ont-ils peur de l’orage. Voyez comme le ciel est noir et comme l’air est lourd.

– Dites-moi, comte, vous cherchez le Louvre, n’est-ce pas?

– Et vous aussi, je crois, monsieur de Coconnas.

– Eh bien, si vous voulez, nous le chercherons ensemble.

– Hein! fit La Mole, n’est-il pas un peu tard pour sortir.

– Tard ou non, il faut que je sorte. Mes ordres sont précis. Arriver au plus vite à Paris, et, aussitôt arrivé, communiquer avec le duc de Guise.

À ce nom du duc de Guise, l’hôte s’approcha, fort attentif.

– Il me semble que ce maraud nous écoute, dit Coconnas, qui, en sa qualité de Piémontais, était fort rancunier, et qui ne pouvait passer au maître de la Belle-Étoile la façon peu civile dont il recevait les voyageurs.

– Oui, messieurs, je vous écoute, dit celui-ci en mettant la main à son bonnet, mais pour vous servir. J’entends parler du grand duc de Guise et j’accours. À quoi puis-je vous être bon, mes gentilshommes?

– Ah! ah! ce mot magique, à ce qu’il paraît, car d’insolent te voilà devenu obséquieux. Mordi! maître, maître… comment t’appelles-tu?

– Maître La Hurière, répondit l’hôte s’inclinant.

– Eh bien, maître La Hurière, crois-tu que mon bras soit moins lourd que celui de M. le duc de Guise, qui a le privilège de te rendre si poli?

– Non, monsieur le comte, mais il est moins long, répliqua La Hurière. D’ailleurs, ajouta-t-il, il faut vous dire que ce grand Henri est notre idole, à nous autres Parisiens.

– Quel Henri? demanda La Mole.

– Il me semble qu’il n’y en a qu’un, dit l’aubergiste.

– Pardon, mon ami, il y en a encore un autre dont je vous invite à ne pas dire de mal; c’est Henri de Navarre, sans compter Henri de Condé, qui a bien aussi son mérite.

– Ceux-là, je ne les connais pas, répondit l’hôte.

– Oui, mais moi je les connais, dit La Mole, et comme je suis adressé au roi Henri de Navarre, je vous invite à n’en pas médire devant moi.

L’hôte, sans répondre à M. de La Mole, se contenta de toucher légèrement à son bonnet, et continuant de faire les doux yeux à Coconnas:

– Ainsi, monsieur va parler au grand duc de Guise? Monsieur est un gentilhomme bien heureux; et sans doute qu’il vient pour…?

– Pour quoi? demanda Coconnas.

– Pour la fête, répondit l’hôte avec un singulier sourire.

– Vous devriez dire pour les fêtes, car Paris en regorge, de fêtes, à ce que j’ai entendu dire; du moins on ne parle que de bals, de festins, de carrousels. Ne s’amuse-t-on pas beaucoup à Paris, hein?

– Mais modérément, monsieur, jusqu’à présent du moins, répondit l’hôte; mais on va s’amuser, je l’espère.

– Les noces de Sa Majesté le roi de Navarre attirent cependant beaucoup de monde en cette ville, dit La Mole.

– Beaucoup de huguenots, oui, monsieur, répondit brusquement La Hurière; puis se reprenant: Ah! pardon, dit-il; ces messieurs sont peut-être de la religion?

– Moi, de la religion! s’écria Coconnas; allons donc! je suis catholique comme notre saint-père le pape.

La Hurière se retourna vers La Mole comme pour l’interroger; mais ou La Mole ne comprit pas son regard, ou il ne jugea point à propos d’y répondre autrement que par une autre question.

– Si vous ne connaissez point Sa Majesté le roi de Navarre, maître La Hurière, dit-il, peut-être connaissez-vous M. l’amiral? J’ai entendu dire que M. l’amiral jouissait de quelque faveur à la cour; et comme je lui étais recommandé, je désirerais, si son adresse ne vous écorche pas la bouche, savoir où il loge.

Il logeait rue de Béthisy, monsieur, ici à droite, répondit l’hôte avec une satisfaction intérieure qui ne put s’empêcher de devenir extérieure.

– Comment, il logeait? demanda La Mole; est-il donc déménagé?

– Oui, de ce monde peut-être.

– Qu’est-ce à dire? s’écrièrent ensemble les deux gentilshommes, l’amiral déménagé de ce monde!

– Quoi! monsieur de Coconnas, poursuivit l’hôte avec un malin sourire, vous êtes de ceux de Guise, et vous ignorez cela?

– Quoi cela?

– Qu’avant-hier, en passant sur la place Saint-Germain-l’Auxerrois, devant la maison du chanoine Pierre Piles, l’amiral a reçu un coup d’arquebuse.

– Et il est tué? s’écria La Mole.

– Non, le coup lui a seulement cassé le bras et coupé deux doigts; mais on espère que les balles étaient empoisonnées.

– Comment, misérable! s’écria La Mole, on espère!…

– Je veux dire qu’on croit, reprit l’hôte; ne nous fâchons pas pour un mot: la langue m’a fourché.

Et maître La Hurière, tournant le dos à La Mole, tira la langue à Coconnas de la façon la plus goguenarde, accompagnant ce geste d’un coup d’œil d’intelligence.

– En vérité! dit Coconnas rayonnant.

– En vérité! murmura La Mole avec une stupéfaction douloureuse.

– C’est comme j’ai l’honneur de vous le dire, messieurs, répondit l’hôte.

– En ce cas, dit La Mole, je vais au Louvre sans perdre un moment. Y trouverai-je le roi Henri?

– C’est possible, puisqu’il y loge.

– Et moi aussi je vais au Louvre, dit Coconnas. Y trouverai-je le duc de Guise?

– C’est probable, car je viens de le voir passer il n’y a qu’un instant, avec deux cents gentilshommes.

– Alors, venez, monsieur de Coconnas, dit La Mole.

– Je vous suis, monsieur, dit Coconnas.

– Mais votre souper, mes gentilshommes? demanda maître La Hurière.

– Ah! dit La Mole, je souperai peut-être chez le roi de Navarre.

– Et moi chez le duc de Guise, dit Coconnas.

– Et moi, dit l’hôte, après avoir suivi des yeux les deux gentilshommes qui prenaient le chemin du Louvre, moi, je vais fourbir ma salade, émécher mon arquebuse et affiler ma pertuisane. On ne sait pas ce qui peut arriver.

V Du Louvre en particulier et de la vertu en général

Les deux gentilshommes, renseignés par la première personne qu’ils rencontrèrent, prirent la rue d’Averon, la rue Saint-Germain-l’Auxerrois, et se trouvèrent bientôt devant le Louvre, dont les tours commençaient à se confondre dans les premières ombres du soir.

– Qu’avez-vous donc? demanda Coconnas à La Mole, qui, arrêté à la vue du vieux château, regardait avec un saint respect ces ponts-levis, ces fenêtres étroites et ces clochetons aigus qui se présentaient tout à coup à ses yeux.

– Ma foi, je n’en sais rien, dit La Mole, le cœur me bat. Je ne suis cependant pas timide outre mesure; mais je ne sais pourquoi ce palais me paraît sombre, et, dirai-je? terrible!

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