Max Gallo - Napoléon. L'empereur des rois

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Napoléon. L'empereur des rois: краткое содержание, описание и аннотация

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Il est Napoléon le Grand: après Austerlitz, qui peut arrêter l'empereur des Français? Il bouscule les rois, à Iéna, à Friedland, à Wagram. Il conquiert les femmes: Marie Walewska, la Polonaise, et Marie-Louise, l'Autrichienne, la petite-nièce de Marie-Antoinette! Son fils, le roi de Rome, descend donc de l'empereur d'Autriche. Quel parcours!
Napoléon, que nous suivons pas à pas, s'humanise. Amant impérieux de Marie Walewska et mari attentionné de Marie-Louise, il voudrait retenir l'Histoire, ne pas avoir à engager le fer contre le Tsar. Mais il est emporté: "Et ainsi la guerre aura lieu malgré moi, malgré lui", confie-t-il.
Max Gallo nous fait partager, à chaque instant de chaque jour, les bonheurs et les ardeurs du père, du mari, de l'amant, la volonté et l'esprit de décision de cet empereur des rois, lancé dans le ciel de l'Histoire comme un météore. "Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre".

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Il est plus de 23 heures ce mercredi 19 avril. Demain, on livrera bataille. Il aperçoit, entrant dans la cour du château, la silhouette du maréchal Lannes, duc de Montebello. Peut-être le meilleur de ses soldats.

Lannes s'avance d'un pas lent dans la grande pièce éclairée par des cierges pris à l'église voisine.

Je connais bien sa fatigue. Elle est en moi aussi. Mais je suis l'Empereur .

- Combien de blessures as-tu ? murmure Napoléon.

Lannes hoche la tête.

- J'oublie tout lorsque le métier m'appelle, dit-il.

Blessé à Arcole, à Saint-Jean-d'Acre, à Aboukir, à Pultusk. Deux fois encore, avant Arcole.

Lannes va et vient, la tête baissée.

- Je crains la guerre, dit-il. Le premier bruit de guerre me fait frissonner. On étourdit les hommes pour mieux les mener à la mort.

- Est-ce moi ? murmure Napoléon en lui prenant le bras.

Ces guerres, l'Angleterre les organise, les provoque, même si celle-ci, c'est l'Autriche qui l'a suscitée.

Il parle, explique pour convaincre. Lannes a le courage d'un Murat et d'un Ney. Si même les meilleurs doutent...

- Commandez, Sire, dit enfin Lannes. J'exécuterai. Il faut que tous les officiers paraissent sur le champ de bataille comme s'ils étaient à la noce.

Un messager de Davout entre dans la pièce.

Avec son seul corps d'armée, Davout a battu toute l'armée autrichienne à Tengen. Elle recule sur Thann.

Napoléon pince l'oreille de Lannes, l'entraîne.

Nous allons vaincre. Je commanderai .

C'est déjà le jeudi 20 avril 1809. Il faut bien dormir quelques heures.

Il se lève à l'aube. Le brouillard couvre toute la campagne et il n'est pas dissipé quand Napoléon s'engage sur la route de Ratisbonne, jusqu'à ces hauteurs qui dominent Abensberg.

Autour de lui, il regarde ces chevau-légers bavarois et wurtem-bourgeois qui lui servent d'escorte.

Ces hommes-là vont-ils être fidèles ou bien, au premier choc, les régiments bavarois vont-ils se débander, passer à l'ennemi ?

Il se lance au galop et va se placer en avant de ces régiments. Et il donne le signal de l'assaut.

Si je dois mourir, quelle importance que ce soit d'une balle autrichienne reçue en pleine poitrine ou d'une balle bavaroise tirée dans mon dos ?

Mais je ne mourrai pas. Je ne le dois pas .

Après quelques heures, les troupes autrichiennes sont enfoncées, coupées en deux.

Il s'assied dans la grande salle de l'hôtel de la Poste, place du Marché, à Rohr. Il somnole de 2 heures à 4 heures du matin, puis il se lève d'un bond.

- Ne perdons pas une minute ! lance-t-il.

Il chevauche jusqu'au Danube. Les Autrichiens se sont rassemblés sur l'autre rive, dans la ville de Landshut. Encore un pont que les fantassins doivent traverser sous une grêle de balles.

Il les suit des yeux. Ils s'élancent, gagnent la rive opposée, mais se heurtent à la porte de la ville, refluent. Ils reculent, trébuchant sur les corps qui encombrent le tablier du pont. Ils repartent à la charge, sont à nouveau repoussés.

Il faut prendre Landshut.

Il voit s'approcher le général Mouton, un aide de camp qui apporte un message de Davout.

Il faut toujours un chef à une attaque. Mouton est valeureux. Celui qui m'a dit : « Je ne suis pas fait pour les honneurs des palais et ils ne sont pas faits pour moi », celui-là peut emporter Landshut .

Napoléon se tourne vers lui.

- Vous arrivez fort à propos ! Placez-vous à la tête de cette colonne et enlevez la ville de Landshut.

Mouton met pied à terre, sort son sabre et court vers le pont.

Je n'oublierai pas cet homme-là ! Ce sont les soldats de cette trempe qui font ma force. Je leur dois tout. Et je leur dois d'exposer ma vie à leurs côtés .

Il s'est installé dans la résidence royale à Landshut. Par la fenêtre, tout en dictant, il voit les troupes qui traversent la ville. Elles marchent vers Eckmühl.

« Je suis décidé, écrit-il à Davout, à exterminer l'armée du prince Charles aujourd'hui ou au plus tard demain. »

Le signal de l'attaque sera donné par Davout, qui fera tirer une salve de dix coups de canon.

Tout à coup, la fatigue le saisit. Il s'assied. Il n'entend plus rien. Lorsqu'il se réveille, à peine une heure plus tard, il voit d'abord le jour qui se lève, clair. Il a mal à la gorge. Roustam lui verse une tasse de lait et de miel. Puis il part à cheval. Il fait frais. Il n'aime pas cette chaussée embourbée qui longe la vallée de l'Isar et sur laquelle les troupes piétinent.

Eckmühl est au nord. Il veut voir le champ de bataille. Le terrain est accidenté, couvert de monticules et de bouquets de bois, mais dans la direction du Danube, au-delà d'Eckmühl, il découvre une immense plaine au fond de laquelle, sur le fleuve, s'élève Ratisbonne, dont les Autrichiens ont délogé la petite garnison française.

À 13 h 50, il entend les dix coups de canon de Davout. La bataille débute.

Il est en avant, entouré de ses maréchaux.

Quand le crépuscule commence à tomber et que la nuit s'étend, il regarde ce jaillissement d'étincelles que provoquent les sabres lourds frappant sur les milliers de casques et d'armures. Il n'entend pas les cris des combattants, couverts par les chocs sourds des armes qui tapent à coups redoublés.

Il est surpris de la résistance de la cavalerie autrichienne. La bataille est perdue, mais elle continue de se battre, protégeant la retraite des fantassins vers Ratisbonne.

Lannes s'approche. Il faut poursuivre l'ennemi, propose-t-il, lancer toute l'armée afin d'en finir avec l'archiduc Charles, et emporter du même élan la ville de Ratisbonne. Napoléon est prêt à donner l'ordre de continuer l'assaut, la marche. Il a si souvent dit que la poursuite est tout, qu'on doit détruire l'ennemi, que, en écoutant Lannes, il lui semble entendre ses propres paroles. Il hésite pourtant. C'est un combat de nuit qui s'engagerait, dit Davout. Les hommes sont exténués. Ratisbonne est à trois lieues encore.

Il est comme les soldats, il sent la fatigue l'écraser. Voilà des jours qu'il ne dort plus. Il hésite encore, puis il donne l'ordre de bivouaquer.

Il voit l'étonnement de Lannes, le soulagement des autres officiers.

- Nous avons remporté la victoire, dit-il.

Il s'éloigne de quelques pas. Il entend maintenant les cris des blessés et des mourants qui montent de tout le champ de bataille.

Pour la première fois, il n'a pas ordonné de profiter de la déroute de l'ennemi pour le poursuivre.

Il n'a pas pu.

À l'aube du dimanche 23, il regarde défiler l'artillerie qui dans un brouillard épais se dirige vers Ratisbonne. Il faut que la ville tombe. Il place lui-même les canons afin de faire abattre de vieilles maisons qui, adossées aux remparts, peuvent en s'écroulant combler les fossés qui entourent la ville. Il s'approche à pied des canons, et tout à coup il ressent une violente douleur dans la jambe droite. Il est déséquilibré, cherche l'appui de Lannes. Une balle l'a atteint à l'orteil droit.

- Ce ne peut être qu'un Tyrolien, ces gens sont très adroits, dit-il.

Il s'assied sur un tambour pendant qu'on le panse.

Cette blessure est-elle un signe ? Il regarde. Elle est sans gravité même si la douleur est intense.

Il tourne la tête. Il voit des soldats qui accourent. On crie « l'Empereur est blessé ! », « l'Empereur est mort ! ». Il se dresse. Qu'on le hisse sur son cheval, qu'on batte le rappel. Il va parcourir le front des troupes. Il faut qu'on le voie. Il ne peut mourir.

Il parcourt les lignes et le cri retentit, ce cri qu'il n'a plus entendu depuis des mois : « Vive l'Empereur ! »

Il s'arrête devant chaque régiment.

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