Alexandre Dumas - Le Collier de la Reine - Tome II
Здесь есть возможность читать онлайн «Alexandre Dumas - Le Collier de la Reine - Tome II» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Издательство: Feedbooks, Жанр: Историческая проза, Исторические приключения, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:Le Collier de la Reine - Tome II
- Автор:
- Издательство:Feedbooks
- Жанр:
- Год:неизвестен
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:5 / 5. Голосов: 1
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 100
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
Le Collier de la Reine - Tome II: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le Collier de la Reine - Tome II»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
Le Collier de la Reine - Tome II — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le Collier de la Reine - Tome II», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
Oliva poussa un cri de désappointement. Jeanne, après avoir haussé les épaules avec colère, chercha un moment des yeux son projectile dans la rue, puis disparut pendant quelques minutes.
Oliva, penchée, regardait du balcon en bas; une sorte de chiffonnier passa, cherchant à droite et à gauche: vit-il ou ne vit-il pas cette balle dans le ruisseau? Oliva n’en sut rien; elle se cacha pour n’être pas vue elle-même.
Le second effort de Jeanne fut plus heureux.
Son arbalète lança fidèlement, au-delà du balcon dans la chambre de Nicole, une seconde balle, autour de laquelle était roulé un billet conçu en ces termes:
«Vous m’intéressez, toute belle dame. Je vous trouve charmante et vous aime rien qu’à vous voir. Vous êtes donc prisonnière? Savez-vous que j’ai en vain essayé de vous visiter? L’enchanteur qui vous garde à vue me laissera-t-il jamais approcher de vous pour vous dire ce que je ressens de sympathie pour une pauvre victime de la tyrannie des hommes?
«J’ai, comme vous voyez, l’imagination pour servir mes amitiés. Voulez-vous être mon amie? Il paraît que vous ne pouvez sortir, vous; mais vous pouvez écrire, sans doute, et, comme moi je sors quand je veux, attendez que je passe sous votre balcon, et jetez-moi votre réponse.
«S’il arrivait que le jeu de l’arbalète fût dangereux et qu’on le découvrît, adoptons un moyen de correspondre plus facilement. Laissez pendre du haut de votre balcon, à la brune, un peloton de fil; attachez-y votre billet. J’y attacherai le mien que vous remonterez sans être vue.
«Songez que si vos yeux ne sont pas menteurs, je compte sur un peu de cette amitié que vous m’avez inspirée, et qu’à nous deux nous vaincrons l’univers.
«Votre amie
«P.-S. Avez-vous vu quelqu’un ramasser mon premier billet?»
Jeanne ne signait pas; elle avait même complètement déguisé son écriture.
Oliva tressaillit de joie en recevant le billet. Elle y répondit par les lignes suivantes:
«Je vous aime comme vous m’aimez. Je suis en effet une victime de la méchanceté des hommes. Mais celui qui me retient ici est un protecteur, et non un tyran. Il vient me visiter secrètement une fois par jour. Je vous expliquerai tout cela plus tard. J’aime mieux le billet remonté au bout d’un fil que l’arbalète.
«Hélas! non, je ne puis sortir: je suis sous clef; mais c’est pour mon bien. Oh! que j’aurais de choses à vous dire, si j’avais jamais le bonheur de causer avec vous. Il y a tant de détails qu’on ne peut écrire!
«Votre premier billet n’a été ramassé par personne, sinon par un vilain chiffonnier qui passait; mais ces gens-là ne savent pas lire, et pour eux du plomb est du plomb.
«Votre amie,
«OLIVA LEGAY»
Oliva signait de toutes ses forces.
Elle fit à la comtesse le geste de dévider un fil; puis, attendant que le soir fût venu, elle laissa rouler la pelote en bas dans la rue.
Jeanne était sous le balcon, attrapa le fil et ôta le billet, tous mouvements que sa correspondante perçut par le moyen du fil conducteur, et elle rentra chez elle pour lire.
Une demi-heure après, elle attachait au bienheureux cordon un billet contenant ces mots:
«On fait tout ce qu’on veut. Vous n’êtes pas gardée à vue, puisque je vous vois toujours seule. Donc, vous devez avoir toute liberté pour recevoir les gens, ou plutôt pour sortir vous-même. Comment votre maison ferme-t-elle? Avec une clef? Qui a cette clef? l’homme qui vient vous visiter, n’est-ce pas? Cette clef, la garde-t-il si opiniâtrement que vous ne puissiez la dérober ou en prendre l’empreinte? Il ne s’agit pas de mal faire; il s’agit de vous procurer quelques heures de liberté, de douces promenades au bras d’une amie qui vous consolera de tous vos malheurs, et vous rendra plus que vous n’avez perdu. Il s’agit même, si vous le voulez absolument, de la liberté tout entière. Nous traiterons ce sujet dans tous ses détails dans la première entrevue que nous aurons.»
Oliva dévora ce billet. Elle sentit monter à sa joue la fièvre de l’indépendance, à son cœur la volupté du fruit défendu.
Elle avait remarqué que le comte, chaque fois qu’il entrait chez elle, lui apportait soit un livre, soit un bijou, déposait sa petite lanterne sourde sur un chiffonnier, sa clef sur la lanterne.
Oliva prépara d’avance un morceau de cire pétrie, sur lequel elle prit l’empreinte de sa clef dès la première visite de Cagliostro.
Celui-ci ne tourna pas la tête une seule fois; tandis qu’elle accomplissait cette opération, il regardait au balcon les fleurs nouvellement écloses. Oliva put donc sans inquiétude mener à bien son projet.
Le comte parti, Oliva fit descendre dans une boîte l’empreinte de la clef, que Jeanne reçut avec un petit billet.
Et dès le lendemain, vers midi, l’arbalète, moyen extraordinaire et expéditif, moyen qui était à la correspondance par le fil ce que le télégraphe est au courrier à cheval, l’arbalète lança un billet ainsi conçu:
«Ma toute chère, ce soir à onze heures, quand votre jaloux sera parti, vous descendrez, vous tirerez les verrous, et vous vous trouverez dans les bras de celle qui se dit votre tendre amie.»
Oliva frissonna de joie plus qu’elle n’avait jamais fait aux plus tendres billets de Gilbert, dans le printemps des premières amours et des premiers rendez-vous.
Elle descendit à onze heures sans avoir remarqué aucun soupçon chez le comte. Elle trouva en bas Jeanne qui l’étreignit tendrement, la fit monter dans un carrosse arrêté au boulevard et, tout étourdie, toute palpitante, toute enivrée, fit avec son amie une promenade de deux heures, pendant lesquelles secrets, baisers, projets d’avenir s’échangèrent sans relâche entre les deux compagnes.
Jeanne conseilla la première à Oliva de rentrer, pour n’éveiller aucun soupçon chez son protecteur. Elle venait d’apprendre que ce protecteur était Cagliostro. Elle redoutait le génie de cet homme, et ne voyait de sûreté pour ses plans que dans le plus profond mystère.
Oliva s’était livrée sans réserve: Beausire, la police, elle avait tout avoué.
Jeanne s’était donnée pour une fille de qualité, vivant avec un amant à l’insu de sa famille.
L’une savait tout, l’autre ignorait tout; telle était l’amitié jurée entre ces deux femmes.
À dater de ce jour, elles n’eurent plus besoin de l’arbalète, ni même du fil, Jeanne avait sa clef. Elle faisait descendre Oliva selon son caprice.
Un souper fin, une furtive promenade étaient les appâts auxquels Oliva se laissait toujours prendre.
– Monsieur de Cagliostro ne découvre-t-il rien? demandait Jeanne, inquiète parfois.
– Lui! en vérité, je lui dirais qu’il ne voudrait pas me croire, répondait Oliva.
Huit jours de ces escapades nocturnes firent une habitude, un besoin et bien plus un plaisir. Au bout de huit jours, le nom de Jeanne se trouvait sur les lèvres d’Oliva bien plus souvent que ne s’y était jamais trouvé celui de Gilbert et celui de Beausire.
Chapitre 18
Le rendez-vous
À peine monsieur de Charny était-il arrivé dans ses terres, et renfermé chez lui après les premières visites, que le médecin lui ordonna de ne plus recevoir personne, et de garder l’appartement, consigne qui fut exécutée avec une telle rigueur, que pas un habitant du canton n’aperçut plus le héros de ce combat naval qui avait fait tant de bruit par toute la France, et que les jeunes filles essayaient toutes de voir, parce qu’il était notoirement brave, et qu’on le disait beau.
Charny n’était pourtant pas aussi malade de corps qu’on le disait. Il n’avait de mal qu’au cœur et à la tête, mais quel mal, bon Dieu! une douleur aiguë, incessante, impitoyable, la douleur d’un souvenir qui brûlait, la douleur d’un regret qui déchirait.
Читать дальшеИнтервал:
Закладка:
Похожие книги на «Le Collier de la Reine - Tome II»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le Collier de la Reine - Tome II» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «Le Collier de la Reine - Tome II» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.