Alexandre Dumas - Le Collier de la Reine - Tome II
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- Название:Le Collier de la Reine - Tome II
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Si Nicole eût su tout cela, elle ne se fût pas, de colère, réfugiée au milieu de ses fleurs.
Et elle n’eût pas, en s’y plaçant, chassé hors du balcon un pot de fraxinelles qui alla tomber dans la rue déserte avec un fracas épouvantable.
Oliva, effrayée, regarda vite quel dégât elle avait pu causer.
La dame préoccupée se réveilla au bruit, vit le pot sur le pavé, remonta de l’effet à la cause, c’est-à-dire que ses yeux remontèrent du pavé de la rue à la terrasse de l’hôtel.
Et elle vit Oliva.
En la voyant, elle poussa un cri sauvage, un cri de terreur, un cri qui se termina par un mouvement rapide de tout ce corps si raide et si glacé naguère.
Les yeux d’Oliva et ceux de cette dame se rencontrèrent enfin, s’interrogèrent, se pénétrèrent les uns les autres.
Jeanne s’écria d’abord:
– La reine!
Puis, tout à coup, joignant les mains et fronçant le sourcil sans oser remuer, de peur de faire fuir la vision étrange:
– Oh! murmura-t-elle, je cherchais un moyen, le voilà!
En ce moment, Oliva entendit du bruit derrière elle, et se retourna vivement.
Le comte était dans sa chambre; il avait remarqué l’échange des reconnaissances.
– Elles se sont vues! dit-il.
Oliva quitta brusquement le balcon.
Chapitre 17
Les deux voisines
À partir de ce moment où les deux femmes s’étaient aperçues, Oliva, déjà fascinée par la grâce de sa voisine, n’affecta plus de la dédaigner; et, se tournant avec précaution au milieu de ses fleurs, elle répondit par des sourires aux sourires qu’on lui adressait.
Cagliostro, en la visitant, n’avait pas manqué de lui recommander la circonspection la plus grande.
– Surtout, avait-il dit, ne voisinez pas.
Ce mot était tombé comme un grêlon sinistre sur la tête d’Oliva, qui déjà se faisait une douce occupation des gestes et des saluts de la voisine.
Ne pas voisiner, c’était tourner le dos à cette charmante femme, dont l’œil était si brillant et si doux, dont chaque mouvement renfermait une séduction, c’était renoncer à entretenir un commerce télégraphique sur la pluie et le beau temps, c’était rompre avec une amie. Car l’imagination d’Oliva courait à ce point, que Jeanne était déjà pour elle un objet curieux et cher.
La sournoise répondit à son protecteur qu’elle se garderait bien de lui désobéir, et qu’elle n’entreprendrait aucun commerce avec le voisinage. Mais il ne fut pas sitôt parti, qu’elle s’arrangea sur le balcon de manière à absorber toute l’attention de sa voisine.
Celle-ci, on peut le croire, ne demandait pas mieux, car aux premières avances qui lui furent faites, elle répondit par des saluts et par des baisers jetés du doigt.
Oliva correspondit de son mieux à ces aimables avances; elle remarqua que l’inconnue ne quittait plus la fenêtre; et que toujours attentive à envoyer soit un adieu quand elle sortait, soit un bonjour quand elle rentrait, elle semblait avoir concentré toutes ses facultés aimantes sur le balcon d’Oliva.
Un pareil état de choses devait être suivi promptement d’une tentative de rapprochement.
Voici ce qui arriva:
Cagliostro, en venant voir Oliva deux jours après, se plaignit d’une visite qui aurait été rendue à l’hôtel par une personne inconnue.
– Comment cela? fit Oliva un peu rougissante.
– Oui, répondit le comte, une dame très jolie, jeune, élégante, s’est présentée, a parlé à un valet attiré par son insistance à sonner. Elle a demandé à cet homme qui pouvait être une jeune personne habitant le pavillon du troisième, votre appartement, ma chère. Cette femme vous désignait assurément. Elle voulait vous voir. Elle vous connaît donc; elle a donc sur vous des vues; vous êtes donc découverte? Prenez garde, la police a des espions femmes comme des agents hommes, et je vous préviens que je ne pourrai refuser de vous rendre si monsieur de Crosne vous demande à moi.
Oliva, au lieu de s’effrayer, reconnut vite le portrait de sa voisine, elle lui sut un gré infini de sa prévenance, et bien résolue de l’en remercier par tous les moyens en son pouvoir, elle dissimula au comte.
– Vous ne tremblez pas? dit Cagliostro.
– Personne ne m’a vue, répliqua Nicole.
– Alors ce n’est pas vous qu’on voulait voir?
– Je ne le pense pas.
– Cependant, pour deviner qu’il y a une femme dans ce pavillon… Ah! prenez garde, prenez garde.
– Eh! monsieur le comte, dit Oliva, comment pourrais-je craindre? Si l’on m’a vue, ce que je ne crois pas, on ne me verra plus, et si l’on me revoyait, ce serait de loin, car la maison est impénétrable, n’est-ce pas?
– Impénétrable, c’est le mot, répondit le comte, car à moins d’escalader la muraille, ce qui n’est pas aisé, ou bien d’ouvrir la petite porte d’entrée avec une clef comme la mienne, ce qui n’est pas très facile, attendu que je ne la quitte pas…
En disant ces mots, il montrait la clef qui lui servait à entrer par la porte basse.
– Or, continua-t-il, comme je n’ai pas d’intérêt à vous perdre, je ne prêterai la clef à personne; et comme vous n’auriez aucun bénéfice à tomber aux mains de monsieur de Crosne, vous ne laisserez pas escalader votre muraille. Ainsi, chère enfant, vous êtes prévenue, arrangez vos affaires comme il vous plaira.
Oliva se répandit en protestations de tout genre, et se hâta d’éconduire le comte, qui n’insista pas trop pour demeurer.
Le lendemain, dès six heures du matin, elle était à son balcon, humant l’air pur des coteaux voisins, et dardant un œil curieux sur les fenêtres closes de sa courtoise amie.
Celle-ci, d’ordinaire éveillée à peine vers les onze heures, se montra dès qu’Oliva parut. On eût dit qu’elle-même guettait derrière les rideaux l’occasion de se faire voir.
Les deux femmes se saluèrent, et Jeanne, s’avançant hors de la fenêtre, regarda partout si quelqu’un pouvait l’entendre.
Nul ne parut. Non seulement la rue, mais les fenêtres des maisons étaient désertes.
Elle mit alors ses deux mains sur sa bouche en guise de porte-voix, et, de cette intonation vibrante et soutenue qui n’est pas un cri, mais qui porte plus loin que l’éclat de la voix, elle dit à Oliva:
– J’ai voulu vous rendre visite, madame.
– Chut! fit Oliva en se reculant avec effroi.
Et elle appliqua un doigt sur ses lèvres.
Jeanne, à son tour, fit le plongeon derrière ses rideaux, croyant à la présence de quelque indiscret; mais presque aussitôt elle reparut, rassurée par le sourire de Nicole.
– On ne peut donc vous voir? reprit-elle.
– Hélas! fit Oliva du geste.
– Attendez, répliqua Jeanne. Peut-on vous adresser des lettres?
– Oh! non, s’écria Oliva épouvantée.
Jeanne réfléchit quelques moments.
Oliva, pour la remercier de sa tendre sollicitude, lui envoya un charmant baiser que Jeanne rendit double; après quoi, fermant sa fenêtre, elle sortit.
Oliva se dit que l’amie avait trouvé quelque nouvelle ressource, son imagination éclatant dans son dernier regard.
Jeanne rentra en effet deux heures après; le soleil était dans toute sa force; le petit pavé de la rue brûlait comme le sable d’Espagne pendant le fuego .
Oliva vit apparaître sa voisine à sa fenêtre avec une arbalète. Jeanne, en riant, fit signe à Oliva de s’écarter.
Celle-ci obéit, en riant comme sa compagne, et se réfugia contre son volet.
Jeanne, visant avec soin, lança une petite balle de plomb, qui malheureusement, au lieu de franchir le balcon, vint heurter un des barreaux de fer et tomba dans la rue.
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