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Alexandre Dumas: Le Collier de la Reine - Tome I

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Alexandre Dumas Le Collier de la Reine - Tome I

Le Collier de la Reine - Tome I: краткое содержание, описание и аннотация

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Dix ans se sont écoulés depuis la fin de «Joseph Balsamo». Le roman s’ouvre également sur un prologue: Au cours d’un souper chez le duc de Richelieu, en 1784, se trouvent réunis certains protagonistes de «Joseph Balsamo» (Taverney, Richelieu, la Du Barry). Balsamo, revenu d’Amérique, leur prédit et leur fin privée et l’avenir révolutionnaire de la France. Le reste du roman, prenant appui sur la célèbre affaire du Collier, va faire de Marie-Antoinette la figure symbolique de la «mauvaise mère», prostituée et despotique à la fois, dont la domination mènera la royauté à sa perte. Le début du roman nous montre la reine, accompagnée d’Andrée, rendant une visite de charité à Jeanne de La Motte-Valois, en cachette du roi. Sur le chemin du retour, la reine, par la conduite imprudente de son cabriolet, suscite la colère du peuple, qui la prend pour une courtisane. Elle n’est sauvée que par l’intervention d’un jeune noble, le comte Olivier de Charny…

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Tous les yeux avaient suivi ses moindres mouvements, toutes les bouches étaient béantes.

Le baron prit le verre, mais, au moment de le porter à ses lèvres, il hésita.

Chacun, à la vue de cette hésitation, se mit à rire si bruyamment, que Cagliostro s’impatienta.

– Dépêchez-vous, baron, dit-il, ou vous allez laisser perdre une liqueur dont chaque goutte vaut cent louis.

– Diable! fit Richelieu essayant de plaisanter; c’est autre chose que le vin de Tokay.

– Il faut donc boire? demanda le baron presque tremblant.

– Ou passer le verre à un autre, monsieur, afin que l’élixir profite au moins à quelqu’un.

– Passe, dit le duc de Richelieu en tendant la main.

Le baron flaira son verre et, décidé sans doute par l’odeur vive et balsamique, par la belle couleur rosée que les quelques gouttes d’élixir avaient communiquée au vin de champagne, il avala la liqueur magique.

Au même instant, il lui sembla qu’un frisson secouait son corps et faisait refluer vers l’épiderme tout le sang vieux et lent qui dormait dans ses veines, depuis les pieds jusqu’au cœur. Sa peau ridée se tendit, ses yeux flasquement couverts par le voile de leurs paupières furent dilatés sans que la volonté y prît part. La prunelle joua vive et grande, le tremblement de ses mains fit place à un aplomb nerveux; sa voix s’affermit, et ses genoux, redevenus élastiques comme aux plus beaux jours de sa jeunesse, se dressèrent en même temps que les reins; et cela comme si la liqueur, en descendant, avait régénéré tout ce corps de l’une à l’autre extrémité.

Un cri de surprise, de stupeur, un cri d’admiration surtout retentit dans l’appartement. Taverney, qui mangeait du bout des gencives, se sentit affamé. Il prit vigoureusement assiette et couteau, se servit d’un ragoût placé à sa gauche, et broya des os de perdrix en disant qu’il sentait repousser ses dents de vingt ans.

Il mangea, rit, but, et cria de joie pendant une demi-heure; et pendant cette demi-heure, les autres convives restèrent stupéfaits en le regardant; puis, peu à peu, il baissa comme une lampe à laquelle l’huile vient à manquer. Ce fut d’abord son front, où les anciens plis un instant disparus se creusèrent en rides nouvelles; ses yeux se voilèrent et s’obscurcirent. Il perdit le goût, puis son dos se voûta. Son appétit disparut; ses genoux recommencèrent a trembler.

– Oh! fit-il en gémissant.

– Eh bien! demandèrent tous les convives.

– Eh bien? adieu la jeunesse.

Et il poussa un profond soupir accompagné de deux larmes qui vinrent humecter sa paupière.

Instinctivement, et à ce triste aspect du vieillard rajeuni d’abord et redevenu plus vieux ensuite par ce retour de jeunesse, un soupir pareil à celui qu’avait poussé Taverney sortit de la poitrine de chaque convive.

– C’est tout simple, messieurs, dit Cagliostro, je n’ai versé au baron que trente-cinq gouttes de l’élixir de vie, et il n’a rajeuni que de trente-cinq minutes.

– Oh! encore! encore! comte, murmura le vieillard avec avidité.

– Non, monsieur, car une seconde épreuve vous tuerait peut-être, répondit Cagliostro.

De tous les convives, c’était Mme du Barry qui, connaissant la vertu de cet élixir, avait suivi le plus curieusement les détails de cette scène.

À mesure que la jeunesse et la vie gonflaient les artères du vieux Taverney, l’œil de la comtesse suivait dans les artères la progression de la jeunesse et de la vie. Elle riait, elle applaudissait, elle se régénérait par la vue.

Quand le succès du breuvage atteignit son apogée, la comtesse faillit se jeter sur la main de Cagliostro pour lui arracher le flacon de vie.

Mais, en ce moment, comme Taverney vieillissait plus vite qu’il n’avait rajeuni…

– Hélas! je le vois bien, dit-elle tristement, tout est vanité, tout est chimère; le secret merveilleux a duré trente-cinq minutes.

– C’est-à-dire, reprit le comte de Haga, que, pour se donner une jeunesse de deux ans, il faudrait boire un fleuve.

Chacun se mit à rire.

– Non, dit Condorcet, le calcul est simple: à trente-cinq gouttes pour trente-cinq minutes, c’est une misère de trois millions cent cinquante-trois mille six gouttes, si l’on veut rester jeune un an.

– Une inondation, dit La Pérouse.

– Et cependant, à votre avis, monsieur, il n’en a pas été ainsi de moi, puisqu’une petite bouteille, quatre fois grande comme votre flacon, et que m’avait donnée votre ami Joseph Balsamo, a suffi pour arrêter chez moi la marche du temps pendant dix années.

– Justement, madame, et vous seule touchez du doigt la mystérieuse réalité. L’homme qui à vieilli et trop vieilli a besoin de cette quantité pour qu’un effet immédiat et puissant se produise. Mais une femme de trente ans, comme vous les avez, madame, ou un homme de quarante ans, comme je les avais quand nous avons commencé à boire l’élixir de vie, cette femme ou cet homme, pleins de jours et de jeunesse encore, n’ont besoin que de boire dix gouttes de cette eau à chaque période de décadence, et moyennant ces dix gouttes, celui ou celle qui les boira enchaînera éternellement la jeunesse et la vie au même degré de charme et d’énergie.

– Qu’appelez-vous les périodes de la décadence? demanda le comte de Haga.

– Les périodes naturelles, monsieur le comte. Dans l’état de nature, les forces de l’homme croissent jusqu’à trente-cinq ans. Arrivé là, il reste stationnaire jusqu’à quarante. À partir de quarante, il commence à décroître, mais presque imperceptiblement jusqu’à cinquante. Alors, les périodes se rapprochent et se précipitent jusqu’au jour de la mort. En état de civilisation, c’est-à-dire lorsque le corps est usé par les excès, les soucis et les maladies, la croissance s’arrête à trente ans. La décroissance commence à trente-cinq. Eh bien! c’est alors, homme de la nature ou homme des villes, qu’il faut saisir la nature au moment où elle est stationnaire, afin de s’opposer à son mouvement de décroissance, au moment même où il tentera de s’opérer. Celui qui, possesseur du secret de cet élixir, comme je le suis, sait combiner l’attaque de façon à la surprendre et à l’arrêter dans son retour sur elle-même, celui-là vivra comme je vis, toujours jeune ou du moins assez jeune pour ce qu’il lui convient de faire en ce monde.

– Eh! mon Dieu! monsieur de Cagliostro, s’écria la comtesse, pourquoi donc alors, puisque vous étiez le maître de choisir votre âge, n’avez-vous pas choisi vingt ans au lieu de quarante?

– Parce que, madame la comtesse, dit en souriant Cagliostro, il me convient d’être toujours un homme de quarante ans, sain et complet, plutôt qu’un jeune homme incomplet de vingt ans.

– Oh! oh! fit la comtesse.

– Eh! sans doute, madame, continua Cagliostro, à vingt ans on plaît aux femmes de trente; à quarante ans on gouverne les femmes de vingt et les hommes de soixante.

– Je cède, monsieur, dit la comtesse. D’ailleurs, comment discuter avec une preuve vivante?

– Alors moi, dit piteusement Taverney, je suis condamné; je m’y suis pris trop tard.

– M. de Richelieu a été plus habile que vous, dit naïvement La Pérouse avec sa franchise de marin, et j’ai toujours ouï dire que le maréchal avait certaine recette…

– C’est un bruit que les femmes ont répandu, dit en riant le comte de Haga.

– Est-ce une raison pour n’y pas croire, duc? demanda Mme du Barry.

Le vieux maréchal rougit, lui qui ne rougissait guère.

Et aussitôt:

– Ma recette, voulez-vous savoir, messieurs, en quoi elle a consisté?

– Oui, certes, nous voulons le savoir.

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