Гастон Леру - Le mystère de la chambre jaune

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– Parce que quoi? interrogea anxieusement Rouletabille.

– Parce que… rien… fit Larsan en secouant la tête.

– «Parce quil ny a pas de complices!»souffla Rouletabille.

Frédéric Larsan sarrêta net, regardant le reporter avec intérêt.

«Ah! Ah! Vous avez donc une idée sur laffaire… Pourtant vous navez rien vu, jeune homme… vous navez pas encore pénétré ici…

– Jy pénétrerai.

– Jen doute… la consigne est formelle.

– Jy pénétrerai si vous me faites voir M. Robert Darzac… Faites cela pour moi… Vous savez que nous sommes de vieux amis… Monsieur Fred… je vous en prie… Rappelez-vous le bel article que je vous ai fait à propos des «Lingots dor». Un petit mot à M. Robert Darzac, sil vous plaît?»

La figure de Rouletabille était vraiment comique à voir en ce moment. Elle reflétait un désir si irrésistible de franchir ce seuil au-delà duquel il se passait quelque prodigieux mystère; elle suppliait avec une telle éloquence non seulement de la bouche et des yeux, mais encore de tous les traits, que je ne pus mempêcher déclater de rire. Frédéric Larsan, pas plus que moi, ne garda son sérieux.

Cependant, derrière la grille, Frédéric Larsan remettait tranquillement la clef dans sa poche. Je lexaminai.

Cétait un homme qui pouvait avoir une cinquantaine dannées. Sa tête était belle, aux cheveux grisonnants, au teint mat, au profil dur; le front était proéminent; le menton et les joues étaient rasés avec soin; la lèvre, sans moustache, était finement dessinée; les yeux, un peu petits et ronds, fixaient les gens bien en face dun regard fouilleur qui étonnait et inquiétait. Il était de taille moyenne et bien prise; lallure générale était élégante et sympathique. Rien du policier vulgaire. Cétait un grand artiste en son genre, et il le savait, et lon sentait quil avait une haute idée de lui-même. Le ton de sa conversation était dun sceptique et dun désabusé. Son étrange profession lui avait fait côtoyer tant de crimes et de vilenies quil eût été inexplicable quelle ne lui eût point un peu «durci les sentiments», selon la curieuse expression de Rouletabille.

Larsan tourna la tête au bruit dune voiture qui arrivait derrière lui. Nous reconnûmes le cabriolet qui, en gare dÉpinay, avait emporté le juge dinstruction et son greffier.

«Tenez! fit Frédéric Larsan, vous vouliez parler à M. Robert Darzac; le voilà!»

Le cabriolet était déjà à la grille et Robert Darzac priait Frédéric Larsan de lui ouvrir lentrée du parc, lui disant quil était très pressé et quil navait que le temps darriver à Épinay pour prendre le prochain train pour Paris, quand il me reconnut. Pendant que Larsan ouvrait la grille, M. Darzac me demanda ce qui pouvait mamener au Glandier dans un moment aussi tragique. Je remarquai alors quil était atrocement pâle et quune douleur infinie était peinte sur son visage.

«Mlle Stangerson va-t-elle mieux? demandai-je immédiatement.

– Oui, fit-il. On la sauvera peut-être. Il faut quon la sauve.»

Il najouta pas «ou jen mourrai», mais on sentait trembler la fin de la phrase au bout de ses lèvres exsangues.

Rouletabille intervint alors:

«Monsieur, vous êtes pressé. Il faut cependant que je vous parle. Jai quelque chose de la dernière importance à vous dire.»

Frédéric Larsan interrompit:

«Je peux vous laisser? demanda-t-il à Robert Darzac. Vous avez une clef ou voulez-vous que je vous donne celle-ci?

– Oui, merci, jai une clef. Je fermerai la grille.»

Larsan séloigna rapidement dans la direction du château dont on apercevait, à quelques centaines de mètres, la masse imposante.

Robert Darzac, le sourcil froncé, montrait déjà de limpatience. Je présentai Rouletabille comme un excellent ami; mais, dès quil sut que ce jeune homme était journaliste, M. Darzac me regarda dun air de grand reproche, sexcusa sur la nécessité où il était datteindre Épinay en vingt minutes, salua et fouetta son cheval. Mais déjà Rouletabille avait saisi, à ma profonde stupéfaction, la bride, arrêté le petit équipage dun poing vigoureux, cependant quil prononçait cette phrase dépourvue pour moi du moindre sens:

«Le presbytère na rien perdu de son charme ni le jardin de son éclat.»

Ces mots ne furent pas plutôt sortis de la bouche de Rouletabille que je vis Robert Darzac chanceler; si pâle quil fût, il pâlit encore; ses yeux fixèrent le jeune homme avec épouvante et il descendit immédiatement de sa voiture dans un désordre desprit inexprimable.

«Allons! Allons!» dit-il en balbutiant.

Et puis, tout à coup, il reprit avec une sorte de fureur:

«Allons! monsieur! Allons!»

Et il refit le chemin qui conduisait au château, sans plus dire un mot, cependant que Rouletabille suivait, tenant toujours le cheval. Jadressai quelques paroles à M. Darzac… mais il ne me répondit pas. Jinterrogeai de loeil Rouletabille, qui ne me vit pas.

VI

Au fond de la chênaie

Nous arrivâmes au château. Le vieux donjon se reliait à la partie du bâtiment entièrement refaite sous Louis XIV par un autre corps de bâtiment moderne, style Viollet-le-Duc, où se trouvait lentrée principale. Je navais encore rien vu daussi original, ni peut- être daussi laid, ni surtout daussi étrange en architecture que cet assemblage bizarre de styles disparates. Cétait monstrueux et captivant. En approchant, nous vîmes deux gendarmes qui se promenaient devant une petite porte ouvrant sur le rez-de-chaussée du donjon. Nous apprîmes bientôt que, dans ce rez-de-chaussée, qui était autrefois une prison et qui servait maintenant de chambre de débarras, on avait enfermé les concierges, M. et MmeBernier.

M. Robert Darzac nous fit entrer dans la partie moderne du château par une vaste porte que protégeait une «marquise». Rouletabille, qui avait abandonné le cheval et le cabriolet aux soins dun domestique, ne quittait pas des yeux M. Darzac; je suivis son regard, et je maperçus que celui-ci était uniquement dirigé vers les mains gantées du professeur à la Sorbonne. Quand nous fûmes dans un petit salonet garni de meubles vieillots, M. Darzac se tourna vers Rouletabille et assez brusquement lui demanda:

«Parlez! Que me voulez-vous?»

Le reporter répondit avec la même brusquerie:

«Vous serrer la main!»

Darzac se recula:

«Que signifie?»

Évidemment, il avait compris ce que je comprenais alors: que mon ami le soupçonnait de labominable attentat. La trace de la main ensanglantée sur les murs de la «Chambre Jaune» lui apparut… Je regardai cet homme à la physionomie si hautaine, au regard si droit dordinaire et qui se troublait en ce moment si étrangement. Il tendit sa main droite, et, me désignant:

«Vous êtes lami de M. Sainclair qui ma rendu un service inespéré dans une juste cause, monsieur, et je ne vois pas pourquoi je vous refuserais la main…»

Rouletabille ne prit pas cette main. Il dit, mentant avec une audace sans pareille:

«Monsieur, jai vécu quelques années en Russie, doù jai rapporté cet usage de ne jamais serrer la main à quiconque ne se dégante pas.»

Je crus que le professeur en Sorbonne allait donner un libre cours à la fureur qui commençait à lagiter, mais au contraire, dun violent effort visible, il se calma, se déganta et présenta ses mains. Elles étaient nettes de toute cicatrice.

«Êtes-vous satisfait?

– Non! répliqua Rouletabille. Mon cher ami, fit-il en se tournant vers moi, je suis obligé de vous demander de nous laisser seuls un instant.»

Je saluai et me retirai, stupéfait de ce que je venais de voir et dentendre, et ne comprenant pas que M. Robert Darzac neût point déjà jeté à la porte mon impertinent, mon injurieux, mon stupide ami… Car, à cette minute, jen voulais à Rouletabille de ses soupçons qui avaient abouti à cette scène inouïe des gants…

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