Гастон Леру - Le mystère de la chambre jaune

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– Surtout navancez pas, pria le père Jacques; vous pourriez faire des marques avec vos souliers… et il ne faut rien déranger… Cest une idée du juge, une idée comme ça, bien que son affaire soit déjà faite…»

Et il poussa les volets. Le jour livide du dehors entra, éclairant un désordre sinistre, entre des murs de safran. Le plancher – car si le vestibule et le laboratoire étaient carrelés, la «Chambre Jaune» était planchéiée – était recouvert dune natte jaune, dun seul morceau, qui tenait presque toute la pièce, allant sous le lit et sous la table-toilette, seuls meubles qui, avec le lit, fussent encore sur leurs pieds. La table ronde du milieu, la table de nuit et deux chaises étaient renversées. Elles nempêchaient point de voir, sur la natte, une large tache de sang qui provenait, nous dit le père Jacques, de la blessure au front de Mlle Stangerson. En outre, des gouttelettes de sang étaient répandues un peu partout et suivaient, en quelque sorte, la trace très visible des pas, des larges pas noirs, de lassassin. Tout faisait présumer que ces gouttes de sang venaient de la blessure de lhomme qui avait, un moment, imprimé sa main rouge sur le mur. Il y avait dautres traces de cette main sur le mur, mais beaucoup moins distinctes. Cest bien là la trace dune rude main dhomme ensanglantée.

Je ne pus mempêcher de mécrier:

«Voyez! … voyez ce sang sur le mur… Lhomme qui a appliqué si fermement sa main ici était alors dans lobscurité et croyait certainement tenir une porte. Il croyait la pousser! Cest pourquoi il a fortement appuyé, laissant sur le papier jaune un dessin terriblement accusateur, car je ne sache point quil y ait beaucoup de mains au monde de cette sorte-là. Elle est grande et forte, et les doigts sont presque aussi longs les uns que les autres! Quant au pouce, il manque! Nous navons que la marque de la paume. Et si nous suivons la «trace» de cette main, continuai- je, nous la voyons, qui, après sêtre appuyée au mur, le tâte, cherche la porte, la trouve, cherche la serrure…

– Sans doute, interrompit Rouletabille en ricanant, mais il ny a pas de sang à la serrure, ni au verrou! …

– Quest-ce que cela prouve? Répliquai-je avec un bon sens dont jétais fier, «il» aura ouvert serrure et verrou de la main gauche, ce qui est tout naturel puisque la main droite est blessée…

– Il na rien ouvert du tout! sexclama encore le père Jacques. Nous ne sommes pas fous, peut-être! Et nous étions quatre quand nous avons fait sauter la porte!»

Je repris:

«Quelle drôle de main! Regardez-moi cette drôle de main!

– Cest une main fort naturelle, répliqua Rouletabille, dont le dessin a été déformé par le glissement sur le mur . Lhomme a _essuyé sa main blessée sur le mur! _Cet homme doit mesurer un mètre quatre-vingt.

– À quoi voyez-vous cela?

– À la hauteur de la main sur le mur…»

Mon ami soccupa ensuite de la trace de la balle dans le mur.

Cette trace était un trou rond.

«La balle, dit Rouletabille, est arrivée de face: ni den haut, par conséquent, ni den bas.

Et il nous fit observer encore quelle était de quelques centimètres plus bas sur le mur que le stigmate laissé par la main.

Rouletabille, retournant à la porte, avait le nez, maintenant, sur la serrure et le verrou. Il constata «quon avait bien fait sauter la porte, du dehors, serrure et verrou étant encore, sur cette porte défoncée, lune fermée, lautre poussé, et, sur le mur, les deux gâches étant quasi arrachées, pendantes, retenues encore par une vis.

Le jeune rédacteur de LÈpoque les considéra avec attention, reprit la porte, la regarda des deux côtés, sassura quil ny avait aucune possibilité de fermeture ou douverture du verrou «de lextérieur», et sassura quon avait retrouvé la clef dans la serrure, «à lintérieur». Il sassura encore quune fois la clef dans la serrure à lintérieur, on ne pouvait ouvrir cette serrure de lintérieur avec une autre clef. Enfin, ayant constaté quil ny avait, à cette porte, «aucune fermeture automatique, bref, quelle était la plus naturelle de toutes les portes, munie dune serrure et dun verrou très solides qui étaient restés fermés», il laissa tomber ces mots: «ça va mieux!» Puis, sasseyant par terre, il se déchaussa hâtivement.

Et, sur ses chaussettes, il savança dans la chambre. La première chose quil fit fut de se pencher sur les meubles renversés et de les examiner avec un soin extrême. Nous le regardions en silence. Le père Jacques lui disait, de plus en plus ironique:

«Oh! mon ptit! Oh! mon ptit! Vous vous donnez bien du mal! …»

Mais Rouletabille redressa la tête:

«Vous avez dit la pure vérité, père Jacques, votre maîtresse navait pas, ce soir-là, ses cheveux en bandeaux; cest moi qui étais une vieille bête de croire cela! …»

Et, souple comme un serpent, il se glissa sous le lit.

Et le père Jacques reprit:

«Et dire, monsieur, et dire que lassassin était caché là-dessous! Il y était quand je suis entré à dix heures, pour fermer les volets et allumer la veilleuse, puisque ni M. Stangerson, ni Mlle Mathilde, ni moi, navons plus quitté le laboratoire jusquau moment du crime.»

On entendait la voix de Rouletabille, sous le lit:

«À quelle heure, monsieur Jacques, M. et Mlle Stangerson sont-ils arrivés dans le laboratoire pour ne plus le quitter?

– À six heures!»

La voix de Rouletabille continuait:

«Oui, il est venu là-dessous… cest certain… Du reste, il ny a que là quil pouvait se cacher… Quand vous êtes entrés, tous les quatre, vous avez regardé sous le lit?

– Tout de suite… Nous avons même entièrement bousculé le lit avant de le remettre à sa place.

– Et entre les matelas?

– Il ny avait, à ce lit, quun matelas sur lequel on a posé Mlle Mathilde. Et le concierge et M. Stangerson ont transporté ce matelas immédiatement dans le laboratoire. Sous le matelas, il ny avait que le sommier métallique qui ne saurait dissimuler rien, ni personne. Enfin, monsieur, songez que nous étions quatre, et que rien ne pouvait nous échapper, la chambre étant si petite, dégarnie de meubles, et tout étant fermé derrière nous, dans le pavillon.»

Josai une hypothèse:

«Il est peut-être sorti avec le matelas! Dans le matelas, peut- être… Tout est possible devant un pareil mystère! Dans leur trouble, M. Stangerson et le concierge ne se seront pas aperçus quils transportaient double poids… et puis, si le concierge est complice! … Je vous donne cette hypothèse pour ce quelle vaut, mais voilà qui expliquerait bien des choses… et, particulièrement, le fait que le laboratoire et le vestibule sont restés vierges des traces de pas qui se trouvent dans la chambre. Quand on a transporté mademoiselle du laboratoire au château, le matelas, arrêté un instant près de la fenêtre, aurait pu permettre à lhomme de se sauver…

– Et puis quoi encore? Et puis quoi encore? Et puis quoi encore?» me lança Rouletabille, en riant délibérément, sous le lit…

Jétais un peu vexé:

«Vraiment on ne sait plus… Tout paraît possible…»

Le père Jacques fit:

«Cest une idée qua eue le juge dinstruction, monsieur, et il a fait examiner sérieusement le matelas. Il a été obligé de rire de son idée, monsieur, comme votre ami rit en ce moment, car ça nétait bien sûr pas un matelas à double fond! … Et puis, quoi! sil y avait eu un homme dans le matelas on laurait vu! …»

Je dus rire moi-même, et, en effet, jeus la preuve, depuis, que javais dit quelque chose dabsurde. Mais où commençait, où finissait labsurde dans une affaire pareille!

Mon ami, seul, était capable de le dire, et encore! …

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