Гастон Леру - Les etranges noces de Rouletabille

Здесь есть возможность читать онлайн «Гастон Леру - Les etranges noces de Rouletabille» — ознакомительный отрывок электронной книги совершенно бесплатно, а после прочтения отрывка купить полную версию. В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: foreign_prose, literature_20, Классический детектив, foreign_detective, foreign_antique, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Les etranges noces de Rouletabille: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les etranges noces de Rouletabille»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Les etranges noces de Rouletabille — читать онлайн ознакомительный отрывок

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les etranges noces de Rouletabille», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

–Enfin le sang versé en Thrace va être vengé!

Après cela Athanase prononça quelques paroles qui obtinrent un gros succès et il dit:

–Maintenant, allons au pré des porchers!

Tous répétèrent dans leur langue: «Allons au pré des porchers!»

Toute la bande se mit en branle en agitant des armes. Seul, Athanase, qui venait le dernier, affectait un grand recueillement.

–A quelle comédie, allons-nous? se demandait Rouletabille.

Ivana suivait les événements, avec une trompeuse indifférence.

Vladimir répétait:

–Vous allez voir que ça va être rigolo!

La Candeur tirait prudemment son cheval par la bride, car on passait par des chemins peu ordinaires pour arriver au «pré des porchers». Enfin on l'atteignit, ce fameux pré. Il était assez éloigné du village et dans un endroit sauvage et lugubre, dominé par des collines abruptes. Un torrent faisait entendre sa méchante musique entre une double rangée d'arbres qui, penchés au-dessus de la rivière, l'un vers l'autre, avaient l'air, de se raconter des histoires épouvantables qui les faisaient frissonner. Un pont était là que tous traversèrent en silence et l'on s'arrêta sur l'autre rive, sous les arbres.

–Nous camperons ici, dit Athanase à Rouletabille. C'est là que j'ai affaire.

–Quelle affaire et pourquoi tous ces gens-là nous ont-ils accompagnés?…

–C'est parce qu'ils veulent nous offrir à souper et se réjouir avec nous de la bonne besogne qui se prépare.

Et il se tourna vers les autres et cria avec exaltation et dans la langue bulgare:

–Regardez, voilà les femmes qui arrivent avec les agneaux, et les porchers avec les porcs… Mais voici le maître du pré des porchers, le nommé Dotchov lui-même, qui est, ma foi, comme vous voyez, un vieillard très respectable. Encore un qui a vu la guerre de l'Indépendance et qui a connu mon brave homme de père. Dotchov est accompagné de son bon ami Ivan le Charron. Ils ont combattu autrefois ensemble, se préparent à de nouvelles batailles et peuvent se réjouir de compagnie avec nous. Avancez, avancez, vieillards respectables!…

Vladimir, en traduisant les discours bulgares d'Athanase, ne pouvait s'empêcher de répéter à Rouletabille:

–Qu'est-ce qu'il prépare? Ça ne va pas être ordinaire, cette affaire-là! Le plus fou me paraît Athanase… Regardez, regardez comme il est aimable avec ce vieux Dotchov, qu'il met au centre, à la place d'honneur et cependant il le regarde avec des yeux qui tuent.

Pendant ce temps, on avait allumé les feux et les agneaux étaient préparés à la heidouk, c'est-à-dire avec leur peau, tout entiers, dans les trous chauffés comme un four de boulanger. Et les femmes venues du village, commençaient de danser le choro, au son de la gaïda.

–Tu vois, mon vieux camarade, comme nous sommes gais, disait Ivan le Charron au vieillard Dotchov, lequel, assis à la turque, au centre de la bande, semblait présider à la fête.

–Pourquoi ne tue-t-on point mes cochons? fit Dotchov; je les ai fait amener par mes porchers pour qu'ils engraissent la fête.

–C'est Athanase qui ne veut pas, répondit Ivan le Charron. Je lui en ai demandé la raison; il m'a répondu qu'il ne les trouvait pas encore assez gras pour une fête pareille!…

–Mais de quelle fête, au fond, s'agit-il donc? demanda encore Dotchov!

–Demande-le à Athanase! demande-le à Athanase!…

Athanase, appelé, répliqua:

–On te le dira au raki . Mais avant tu nous raconteras une histoire du temps où tu fabriquais avec mon père des canons en bois de cerisier!

–Oui, oui, fit Dotchov! Ah! nous en avons fait de toutes sortes avec ton père. On fabriquait des canons avec ce qu'on pouvait et on allait chanter dans les villages: « Lève-toi, lève-loi, héros du Balkan! » Ton père chantait bien…

–Et ma mère aimait la soupe aux choux! Mais les cochons préféraient les oreilles de mon père!

–Évidemment! évidemment! acquiesça Dotchov, troublé, à cause de la façon forcenée dont cet Athanase avait dit cela… évidemment, c'est grand dommage que les cochons aient mangé les oreilles de ton père!… Mais tu ne devrais pas me regarder comme ça. Tu sais bien que je ne pouvais rien faire pour les en empêcher!… Et puis, après tout, reprit Dotchov, en secouant sa noble tête de vieillard, et en levant les bras au ciel, je ne sais pas pourquoi on me reparle de cette affaire-là!… Elle m'a assez empêché de dormir!… et pourquoi Ivan le Charron m'a entraîné jusqu'ici!… et pourquoi vous m'asseyez en face du pont du pré des porchers!… Tout ça n'est pas gai pour quelqu'un qui a souffert ce que j'ai souffert!… Vous pourriez bien me laisser mourir tranquille sans me rappeler tout ça!… J'ai eu assez de chagrin de la mort de ton père! Demande à Ivan le Charron! j'en ai pleuré pendant des jours et des jours et j'en ai dit aux bachi-bouzouks!… Allons, soyons raisonnables et mangeons!…

–Nous allons manger, répondit Athanase, mais nous attendons encore un convive.

–Qui?

–Regarde là-bas, celui qui s'avance vers le pont…

–C'est un vieux mendiant qui n'est pas du pays, je ne le connais pas…

–Si… si… tu le connais… mais il revient de si loin… de si loin… Heureusement que je l'ai trouvé sur ma route, sans quoi il n'eût point retrouvé son chemin… et je l'ai invité pour ce soir, persuadé que nulle rencontre ne te serait aussi agréable, vieux Dotchov!…

–Sur la sainte Vierge, je ne le reconnais pas… Dis-lui qu'il approche.

Alors Athanase s'en va chercher le mendiant et le ramène par la main, jusqu'au vieux pont du pré aux porchers. Certainement, au fond des prisons d'Anatolie, le mendiant avait pensé ne plus le revoir, ce pont mémorable, fait de deux planches et d'une traverse pourrie. Par la main, Athanase amène donc le vieillard en haillons devant l'aimable et vénéré Dotchov, qui cligne des yeux:

–Non, non, je ne le reconnais pas!

–Tu ne reconnais pas le bon Cyrille, célèbre pour ses malheurs?

Dotchov, à ces mots, se leva terriblement pâle; cependant il eut la force de serrer sur son coeur le loqueteux avec la joie d'un père retrouvant son enfant.

–Dieu soit loué, Cyrille, je te retrouve. On te croyait mort! Et je t'ai pleuré longtemps, fidèle compagnon de ma jeunesse!…

Dotchov se rassied, car ses vieilles jambes n'ont plus la force de le supporter après une émotion semblable!

–Mais parle! parle! dit-il à Cyrille. Raconte-nous ton histoire. Tu as donc échappé, toi aussi, aux bachi-bouzouks? Je croyais qu'ils t'avaient fusillé, ce jour maudit…

–Est-ce le moment de parler? demanda Cyrille, à Athanase.

–Après le mouton… dit Athanase.

Alors Athanase fait servir le mouton. Le pope Goïo s'est tranché un morceau avec le cimeterre du sultan, et le dévore après un rapide signe de croix orthodoxe. Dotchov a fait une place près de lui à Cyrille, célèbre pour ses malheurs. Et, en dépeçant la viande odoriférante, avec leurs doigts, ils se renvoient vingt anecdotes du temps qu'ils couraient les grands bois du Balkan et de l'Istrandja pour échapper aux bachi-bouzouks.

Enfin, il y eut une distribution de raki; les filles qui dansaient le choro s'arrêtèrent et le gaïda se tut.

–Voilà le moment! Voilà le moment! disait Vladimir en poussant Rouletabille au premier plan…

Rouletabille s'étonnait:

–Ces Bulgares paraissent tout à fait chez eux. Où sont les autorités turques du village? Ils ne les craignent donc pas?

–Non, répliqua hâtivement Vladimir, les autorités sont mortes. Ils ont tué hier le kouet, et cinq zaptiés. Ils sont maintenant chez eux, entre eux, et tous prêts, hommes, femmes, enfants, à prendre la montagne. Ce soir, avant de quitter le village, ils doivent le brûler pour ne pas laisser cette besogne aux Turcs… du moins c'est ce que j'ai compris, car j'ai voulu savoir pourquoi ils étaient si gais… Mais écoutez!… écoutez!… c'est maintenant que l'affaire d'Athanase commence!… Oh! regardez Athanase!…

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les etranges noces de Rouletabille»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les etranges noces de Rouletabille» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Les etranges noces de Rouletabille»

Обсуждение, отзывы о книге «Les etranges noces de Rouletabille» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x