Гастон Леру - Les etranges noces de Rouletabille

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Les etranges noces de Rouletabille: краткое содержание, описание и аннотация

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–Où étais-tu donc? demanda Dotchov, inquiet.

J'étais dans l'arbre, avec Athanase!

Dotchov se dressa à demi sur ses coussins, comme s'il était soulevé par une force intérieure qui le poussait vers Cyrille, dont il ne pouvait plus détourner le regard. Ses lèvres tremblantes essayèrent de laisser glisser quelques paroles, mais ceux qui l'entouraient n'entendirent qu'un souffle rauque pareil à celui qui précède le râle de la mort.

Au même moment, le pope qui était derrière Dotchov pesa sur ses épaules et le fit retomber à sa place; puis, mettant une main sur la tête du lamentable vieillard, il prononça:

–Nous sommes dans la main de la mort! La mort est comme le pêcheur qui, ayant pris un poisson dans son filet, le laisse quelque temps encore dans l'eau! Le poisson nage toujours, mais il est dans le filet et le pêcheur le saisira quand il lui plaira.

–Continue, Cyrille, fit la voix glacée d'Athanase fils.

–Oui, j'étais dans l'arbre avant qu'Athanase s'y fût lui-même réfugié, continua Cyrille. J'avais réussi, comme lui, à me cacher dans les branches du hêtre, mais, personne n'en sut rien et quand Athanase fut tombé, on me laissa bien tranquille et je pus voir et entendre sans danger. Or voici ce que je vis et entendis:

«Dotchov sortit de sa cachette et rejoignit les bachi-bouzouks qui l'appelaient. Dotchov reprocha aux bachi-bouzouks d'avoir donné à manger les oreilles d'Athanase, père d'Athanase, aux cochons du pré des porchers. Les autres rirent et lui demandèrent:

«— Dis-nous, vieux drôle, quand tu leur as dit de prendre le chemin de la passerelle, les giaours du comité n'ont rien soupçonné? »

Et Dotchov a répondu:

«— Rien du tout, ils étaient si contents qu'ils m'auraient suivi au bout du monde! »

A ces paroles de Cyrille, la foule qui entourait Dotchov fit entendre des paroles de mort et Dotchov, voyant que tout était perdu, se mit à genoux et se cacha la tête dans les mains.

Le pope dit:

–Toute la montagne a des yeux et des oreilles pour les traîtres, mais les traîtres n'auront plus ni yeux ni oreilles!

–De mon hêtre à la passerelle maudite, fit Cyrille, il y a à peine cent pas. J'entendais tout ce qui se disait. Ils se félicitaient d'avoir fait construire cette passerelle pour attirer l' apôtre dans le piège où il devait succomber. Dotchov est un traître qui nous a livrés sans vergogne à nos plus cruels ennemis, les ennemis des comités. Je suis revenu du fond des prisons d'Anatolie pour vous dire cela à tous et le lui dire, à lui. Dotchov, prie l'âme de saint Georges de te pardonner!

Dotchov retira alors ses mains de son visage et Rouletabille put voir qu'il était inondé des larmes du repentir.

–Georges, pardonne-moi, pria Dotchov, j'ai péché. Prie Dieu pour mon âme noire.

Et en disant ces mots il baisait la croix que lui tendait le pope et frappait la terre de son front. Il ne tremblait plus; sa figure s'était éclairée.

–Pendant des années sans nombre, j'ai été un homme perdu; je ne pouvais plus dormir. Maintenant, il me semble que je me suis confessé et que j'ai communié. Battez-moi si vous voulez et tuez-moi; je l'ai mérité…

Alors, Athanase fit un signe et les porchers amenèrent les deux cochons qui avaient besoin d'être engraissés.

–Si tu veux mon sabre, dit le pope à Athanase, prends-le, moi je tiendrai la tête de cet homme pendant que tu lui couperas les oreilles…

–Je n'ai point besoin de ton sabre, révérend père, répondit Athanase. Les porcs mangeront les oreilles de Dotchov «vivantes»!

–Très bien, fils, je comprends, répliqua le pope. Ça n'est pas mal ce que tu as trouvé là!

Mais Dotchov aussi avait compris et il poussait des cris désespérés, se frappant la poitrine, disant qu'il avait mérité la mort, mais pas un supplice pareil.

–Jamais, affirmait-il sur saint Georges et sainte Sophie, jamais il n'aurait livré les fugitifs si les bachi-bouzouks ne l'avaient supplicié lui-même, passé les pieds au feu, ce qui lui avait fait accepter et promettre tout, mais la mort dans l'âme! La confession, ajoutait-il, a délivré mon âme du poids du péché… j'ai le droit de mourir en paix!

Il eut beau dire et se débattre, Ivan le Charron d'un côté et Cyrille le Mendiant de l'autre l'entreprirent si bien qu'un des cochons que l'on avait approché put lui saisir une oreille et, avec un effroyable grognement, tirer cette oreille à lui après avoir refermé l'étau de son horrible mâchoire. Dotchov hurlait comme on doit hurler en enfer et Athanase, impassible, regardait.

Quant à Rouletabille et à La Candeur, ils s'étaient enfuis avec épouvante de cette scène de sauvagerie; mais ils furent presque immédiatement arrêtés dans leur retraite par des clameurs inattendues.

La nuit était venue depuis longtemps et ils virent des ombres qui couraient follement à la lueur des feux, autour du torrent. Ils comprirent que, grâce aux ténèbres, Dotchov, dans un suprême effort, avait échappé à ses bourreaux et était allé, comme les comités de jadis, chercher un refuge du côté du ravin.

Alors ils se rapprochèrent pour voir ce qu'il allait advenir du malheureux vieillard.

Dotchov semblait avoir pris de l'avance, et, au plus loin du camp, presque au fin fond de la nuit, les Bulgares s'appelaient avec des cris, se donnaient des indications rapides, haletantes, entremêlées de coups de feu qui faisaient briller les eaux du torrent.

A la lueur d'un de ces coups de fusil, Rouletabille reconnut Vladimir qui paraissait l'un des plus acharnés poursuivants, aux côtés d'Athanase.

–Ah! il est plus Bulgare qu'eux! jeta Rouletabille avec horreur.

–Quand je te dis, Rouletabille! que nous ne comprendrons jamais ces gens-là et que nous ferions mieux de rentrer à Paris, bien sûr!…

Tout à coup, il parut que les Bulgares avaient retrouvé la piste de Dotchov… Le camp se vida; hommes, femmes, enfants, tous se précipitèrent dans la direction du village et toujours en tirant en l'air des coups de fusil et de revolver comme pour une fête joyeuse.

Il était vrai qu'ils avaient retrouvé Dotchov presque à l'entrée du village où il avait sa maison, dans laquelle il courut se barricader en appelant à l'aide ses serviteurs.

Vain et dernier effort. Athanase pénétra lui-même dans la maison d'où les serviteurs avaient fui, et, à la lueur d'un grand feu allumé sur la place, les reporters purent le voir traîner le vieillard sanglant à une fenêtre; Dotchov, dont le visage n'était plus qu'un horrible mélange de chair et de sang, leva encore les bras au ciel, demandant grâce, mais Athanase lui fit sauter le crâne avec un gros revolver, puis il jeta par la fenêtre le cadavre à la foule qui le déchiqueta. [Nous devons à la vérité de dire que les comités ne sont pas toujours aussi impitoyables dans leur vengeance et que, dans une circonstance presque semblable, Zacharie Stoïanov, qui devait devenir président de la Sobranié, pardonna au repentir de son ancien compagnon.]

IV

LES POMAKS ET L'AGHA

Rouletabille et La Candeur étaient revenus en hâte au pré des porchers où ils retrouvèrent Ivana assise tranquillement auprès du ruisseau. Elle avait assisté à la fameuse scène et n'en montrait pas le moindre émoi. Elle dit encore:

–Cet Athanase Khetew est vraiment un homme! Vraiment un homme! il ira loin!

Rouletabille ne demandait qu'à quitter ce pays de sauvages. Il fit plier les tentes rapidement.

–Nous ne sommes pas venus si loin, disait-il pour nous attarder aux petites histoires de famille de M. Athanase Khetew!…

Vladimir apparut sur ces entrefaites. Il apportait des nouvelles d'Athanase. Celui-ci priait les jeunes gens de ne point l'attendre. Ils pouvaient reprendre tout seuls le chemin d'Almadjik; rien ne s'y opposait plus. Ils tomberaient dans «le courant» de l'armée bulgare et n'auraient qu'à se présenter à l'État-major de la première brigade qu'ils rencontreraient..,

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