Эдвард Бульвер-Литтон - La race future
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La maîtresse de la maison me fit asseoir alors auprès d'elle et remplit une assiette d'or placée devant moi des mets contenus dans un plat.
Pendant que je mangeais (et quoique les mets me fussent étrangers, je m'étonnais encore plus de leur délicatesse que de leur saveur nouvelle pour moi), mes compagnons causaient tranquillement et, autant que je pouvais le deviner, en évitant par politesse toute allusion directe à ma personne, ainsi que tout examen importun de mon extérieur. Cependant j'étais la première créature qu'ils eussent encore vue qui appartînt à notre variété terrestre de l'espèce humaine, et ils me regardaient, par conséquent, comme un phénomène curieux et anormal. Mais toute grossièreté est inconnue à ce peuple, et l'on enseigne aux plus jeunes enfants à mépriser toute démonstration véhémente d'émotion. Quand le repas fut terminé, mon guide me prit de nouveau par la main et, rentrant dans la galerie, il toucha une plaque métallique couverte de caractères bizarres et que je pensai avec raison devoir être du genre de nos télégraphes électriques. Une plate-forme descendit, mais cette fois elle remonta beaucoup plus haut que dans le premier édifice où j'étais entré, et nous nous trouvâmes dans une chambre de dimension médiocre et dont le caractère général se rapprochait de celui qui est familier aux habitants du monde supérieur. Contre le mur étaient placés des rayons qui me parurent contenir des livres, et je ne me trompais pas: beaucoup d'entre eux étaient petits comme nos in-12 diamant, ils étaient faits comme nos livres et reliés dans de jolies plaques de métal. Çà et là étaient dispersées des pièces curieuses de mécanique; des modèles sans doute, comme on peut en voir dans le cabinet de quelque mécanicien de profession. Quatre automates (ces pièces de mécanique remplacent chez ce peuple nos domestiques) étaient immobiles comme des fantômes aux quatre angles de la chambre. Dans un enfoncement se trouvait une couche basse, un lit garni de coussins. Une fenêtre, dont les rideaux, faits d'une sorte de tissu, étaient tirés de côté, ouvrait sur un grand balcon. Mon hôte s'avança sur ce balcon; je l'y suivis. Nous étions à l'étage le plus élevé d'une des pyramides angulaires; le coup d'œil était d'une beauté solennelle et sauvage impossible à décrire. Les vastes chaînes de rochers abrupts qui formaient l'arrière-plan, les vallées intermédiaires avec leurs mystérieux herbages multicolores, l'éclat des eaux, dont beaucoup ressemblaient à des ruisseaux de flammes rosées, la clarté sereine répandue sur cet ensemble par des myriades de lampes, tout cela formait un spectacle dont aucune parole ne peut rendre l'effet; il était splendide dans sa sombre majesté, terrible et pourtant délicieux.
Mais mon attention fut bientôt distraite de ce paysage souterrain. Tout à coup s'éleva, comme venant de la rue au-dessous de nous, le fracas d'une joyeuse musique; puis une forme ailée s'élança dans les airs; une autre se mit à sa poursuite, puis une autre, puis une autre, jusqu'à ce qu'elles formassent une foule épaisse et innombrable. Mais comment décrire la grâce fantastique de ces formes dans leurs mouvements onduleux? Elles paraissaient se livrer à une sorte de jeu ou d'amusement, tantôt se formant en escadrons opposés, tantôt se dispersant; puis chaque groupe se mettait à la suite de l'autre, montant, descendant, se croisant, se séparant; et tout cela en suivant la mesure de la musique qu'on entendait en bas: on eût dit la danse des Péris de la fable.
Je regardai mon hôte d'un air de fiévreux étonnement. Je m'aventurai à poser ma main sur les grandes ailes croisées sur sa poitrine et, en le faisant, je sentis passer en moi un léger choc électrique. Je me reculai avec terreur; mon hôte sourit, et, comme pour satisfaire poliment ma curiosité, il étendit lentement ses ailes. Je remarquai que ses vêtements se gonflaient à proportion, comme une vessie qu'on remplit d'air. Les bras parurent se glisser dans les ailes et, au bout d'un instant, il se lança dans l'atmosphère lumineuse et se mit à planer, immobile, les ailes étendues comme un aigle qui se baigne dans les rayons du soleil. Puis il plongea, avec la même rapidité qu'un aigle, dans un des groupes inférieurs, volant au milieu des autres et remontant avec la même rapidité. Là-dessus trois formes, dans l'une desquelles je crus reconnaître celle de la fille de mon hôte, se détachèrent du groupe et le suivirent, comme les oiseaux se poursuivent en jouant dans les airs. Mes yeux, éblouis par la lumière et par les mouvements de la foule, cessèrent de distinguer les évolutions de ces joueurs ailés, jusqu'au moment où mon hôte se sépara de la multitude et vint se poser à côté de moi.
L'étrangeté de tout ce que j'avais vu commençait à agir sur mes sens; mon esprit même commençait à s'égarer. Quoique peu porté à la superstition, quoique je n'eusse pas cru jusqu'alors que l'homme pût entrer en communication matérielle avec les démons, je fus saisi de cette terreur et de cette agitation violente qui persuadaient dans le moyen âge au voyageur solitaire qu'il assistait à un sabbat de diables et de sorcières. Je me souviens vaguement que j'essayai, par des gestes véhéments, des formules d'exorcisme et des mots incohérents, prononcés à haute voix, de repousser mon hôte complaisant et poli; je me souviens de ses doux efforts pour me calmer et m'apaiser, de la sagacité avec laquelle il devina que ma terreur et ma surprise venaient de la différence de forme et de mouvement entre nous; différence que le déploiement de ses ailes avait rendue plus visible; de l'aimable sourire avec lequel il chercha à dissiper mes alarmes en laissant tomber ses ailes sur le sol, pour me montrer que ce n'était qu'une invention mécanique. Cette soudaine transformation ne fit qu'augmenter mon effroi, et comme l'extrême terreur se fait souvent jour par l'extrême témérité, je lui sautai à la gorge comme une bête sauvage. En un instant je fus jeté à terre comme par une commotion électrique, et les dernières images qui flottent devant mon souvenir, avant que je ne perdisse tout à fait connaissance, furent la forme de mon hôte agenouillé près de moi, une main appuyée sur mon front, et la belle figure calme de sa fille, avec ses grands yeux profonds, insondables, fixés attentivement sur les miens.
VI
Je demeurai dans cet état inconscient pendant plusieurs jours, et même pendant plusieurs semaines, selon notre manière de mesurer le temps. Quand je revins à moi, j'étais dans une chambre étrange, mon hôte et toute sa famille étaient réunis autour de moi et, à mon extrême étonnement, la fille de mon hôte m'adressa la parole dans ma langue maternelle, avec un léger accent étranger.
–Comment vous trouvez-vous?—me demanda-t-elle.
Je fus quelques minutes avant de pouvoir surmonter ma surprise et dire:—
–Vous savez ma langue?.... Comment?.... Qui êtes-vous?....
Mon hôte sourit et fit signe à l'un de ses fils qui prit alors sur la table un certain nombre de feuilles minces de métal sur lesquelles étaient tracés différents dessins: une maison, un arbre, un oiseau, un homme, etc.
Dans ces dessins, je reconnus ma manière. Sous chaque figure était écrit son nom dans ma langue et de ma main; et au-dessous, dans une autre écriture, un mot que je ne pouvais pas lire.
–C'est ainsi que nous avons commencé,—me dit mon hôte,—et ma fille Zee, qui appartient au Collège des Sages, a été votre professeur et le nôtre.
Zee plaça alors devant moi d'autres feuilles sur lesquelles étaient écrits de ma main, d'abord des mots, puis des phrases. Sous chaque mot et chaque phrase se trouvaient des caractères étranges tracés par une autre main. Je compris peu à peu, en rassemblant mes idées, qu'on avait ainsi créé un grossier dictionnaire. L'avait-on fait pendant que je dormais?
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