Эдвард Бульвер-Литтон - La race future

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IV

Je me trouvais alors tout à fait en vue du bâtiment. Oui, il avait bien été élevé par des mains humaines et creusé en partie dans un grand rocher. J'aurais supposé au premier coup d'œil qu'il appartenait à la première période de l'architecture égyptienne. La façade était ornée de grosses colonnes, s'élevant sur des plinthes massives et surmontées de chapiteaux que je trouvai, en les examinant de plus près, plus ornés et plus gracieux que ne le comporte l'architecture égyptienne. De même que le chapiteau corinthien imite dans ses ornements la feuille d'acanthe, le chapiteau de ces colonnes imitait le feuillage de la végétation qui les entourait, comme des feuilles d'aloès ou des feuilles de fougères. À ce moment sortit du bâtiment un être.... humain; était-ce bien un être humain? Debout sur la grande route, il regarda autour de lui, me vit et s'approcha. Il vint à quelques mètres de moi; sa vue, sa présence, me remplirent d'une terreur et d'un respect indescriptibles, et me clouèrent au sol. Il me rappelait les génies symboliques ou démons qu'on trouve sur les vases étrusques, ou que les peuples orientaux peignent sur leurs sépulcres: images qui ont les traits de la race humaine et qui appartiennent cependant à une autre race. Il était grand, non pas gigantesque, mais aussi grand qu'un homme peut l'être sans atteindre la taille des géants.

Son principal vêtement me parut consister en deux grandes ailes, croisées sur la poitrine et tombant jusqu'aux genoux; le reste de son costume se composait d'une tunique et d'un pantalon d'une étoffe fibreuse et mince. Il portait sur la tête une sorte de tiare, parée de pierres précieuses, et tenait à la main droite une mince baguette d'un métal brillant, comme de l'acier poli. Mais c'était son visage qui me remplissait d'une terreur respectueuse. C'était bien le visage d'un homme, mais d'un type distinct de celui des races qui existent aujourd'hui sur la terre. Ce dont il se rapprochait le plus par les contours et l'expression, ce sont les sphinx sculptés, dont le visage est si régulier dans sa beauté calme, intelligente, mystérieuse. Son teint était d'une couleur particulière, plus rapproché de celui de la race rouge que d'aucune autre variété de notre espèce; il y avait cependant quelques différences: le ton en était plus doux et plus riche, les yeux étaient noirs, grands, profonds, brillants, et les sourcils dessinés presque en demi-cercle. Il n'avait point de barbe, mais je ne sais quoi dans tout son aspect, malgré le calme de l'expression et la beauté des traits, éveillait en moi cet instinct de péril que fait naître la vue d'un tigre ou d'un serpent. Je sentais que cette image humaine était douée de forces hostiles à l'homme. À mesure qu'il s'approchait, un frisson glacial me saisit, je tombai à genoux et couvris mon visage de mes deux mains.

V

Une voix s'adressa à moi, d'un ton doux et musical, dans une langue dont je ne compris pas un mot; cela servit pourtant à dissiper mes craintes. Je découvris mon visage et je regardai. L'étranger (j'ai de la peine à me décider à l'appeler un homme) m'examinait d'un regard qui semblait pénétrer jusqu'au fond de mon cœur. Il plaça alors sa main gauche sur mon front, et me toucha légèrement l'épaule avec la baguette qu'il tenait dans la main droite. L'effet de ce double contact fut magique. Ma terreur première fit place à une sensation de plaisir, de joie, de confiance en moi-même et en celui qui se trouvait devant moi. Je me levai et parlai dans ma propre langue. Il m'écouta avec une visible attention, mais ses regards dénotaient une légère surprise; il secoua la tête, comme pour me dire qu'il ne comprenait pas. Il me prit alors par la main et me conduisit en silence vers l'édifice. La porte était ouverte ou plutôt il n'y avait même pas de porte. Nous entrâmes dans une salle immense, des lampes y brillaient pareilles à celles de l'extérieur, mais elles répandaient ici une odeur balsamique. Le sol était pavé d'une mosaïque de grands blocs de métaux précieux et couvert en partie d'une espèce de natte. Une musique douce ondulait autour et au-dessus de nous; on eût dit qu'elle venait d'instruments invisibles et qu'elle appartenait naturellement à ce lieu, comme le murmure des eaux à un paysage montagneux, ou le chant des oiseaux aux bosquets que pare le printemps.

Une figure, plus simplement habillée que celle de mon guide, mais dans le même genre, était debout, immobile près du seuil. Mon guide la toucha deux fois avec sa baguette, et elle se mit aussitôt en mouvement glissant rapidement et sans bruit et effleurant le sol. En la regardant avec attention je vis que ce n'était pas une forme vivante, mais un automate. Deux minutes environ après qu'il eut disparu à l'autre bout de la salle, par une ouverture sans porte, à demi cachée par des rideaux, s'avança par le même chemin un jeune garçon d'environ douze ans, dont les traits ressemblaient tant à ceux de mon guide, que je jugeai sans hésiter que c'était le père et le fils. À ma vue, l'enfant poussa un cri et leva une baguette pareille à celle de mon guide, comme pour me menacer; mais, sur un mot de son père, il la laissa retomber. Ils s'entretinrent alors un instant et, tout en parlant, m'examinaient. L'enfant toucha mes vêtements et me caressa le visage avec une curiosité évidente, en faisant entendre un son analogue au rire, mais avec une hilarité plus contenue que celle qu'exprime notre rire. Tout à coup la voûte de la chambre s'ouvrit et il en descendit une plate-forme qui me sembla construite sur le même principe que les ascenseurs dont on se sert dans les hôtels et dans les entrepôts pour monter d'un étage à l'autre.

L'étranger plaça l'enfant et lui-même sur la plate-forme et me fit signe de l'imiter; ce que je fis. Nous montâmes rapidement et sûrement, et nous nous arrêtâmes au milieu d'un corridor garni de portes à droite et à gauche.

Par une de ces portes, je fus conduit dans une chambre meublée avec une splendeur orientale; les murs étaient couverts d'une mosaïque de métaux et de pierres précieuses non taillées, les coussins et les divans abondaient; des ouvertures pareilles à des fenêtres, mais sans vitres, s'ouvraient jusqu'au plancher; en passant devant ces ouvertures, je vis qu'elles conduisaient à de larges balcons, qui dominaient le paysage illuminé. Dans des cages suspendues au plafond il y avait des oiseaux d'une forme étrange et au brillant plumage, qui se mirent à chanter en chœur; leur voix rappelait celle de nos bouvreuils. Des cassolettes d'or richement sculptées remplissaient l'air d'un parfum délicieux. Plusieurs automates, semblables à celui que j'avais vu, se tenaient immobiles et muets contre les murs. L'étranger me fit placer avec lui sur un divan et m'adressa de nouveau la parole; je lui répondis encore, mais sans arriver à le comprendre ou à me faire comprendre.

Je commençais alors à ressentir plus vivement que je ne l'avais fait d'abord l'effet du coup que m'avait porté l'éclat du rocher tombé sur moi.

Une sensation de faiblesse, accompagnée de douleurs aiguës et lancinantes dans la tête et dans le cou, s'empara de moi. Je tombai à la renverse sur mon siège, essayant en vain d'étouffer un gémissement. À ce moment, l'enfant, qui avait semblé me regarder avec déplaisir ou avec défiance, s'agenouilla à côté de moi pour me soutenir; il prit une de mes mains entre les siennes, approcha ses lèvres de mon front, en soufflant doucement. En un instant, la douleur cessa; un calme languissant et délicieux s'empara de moi; je m'endormis.

Je ne sais pas combien de temps je restai ainsi, mais quand je m'éveillai, j'étais parfaitement rétabli. En ouvrant les yeux j'aperçus un groupe de formes silencieuses, assises autour de moi avec la gravité et la quiétude des Orientaux; toutes ressemblaient plus ou moins à mon guide; les mêmes ailes ployées, les mêmes vêtements, les mêmes visages de sphinx, avec les mêmes yeux noirs et le teint rouge; par-dessus tout le même type, race presque semblable à l'homme, mais plus grande, plus forte, d'un aspect plus imposant, et inspirant le même sentiment indéfinissable de terreur. Cependant leurs physionomies étaient douces et calmes, et même affectueuses dans leur expression. Chose étrange! il me semblait que c'était dans ce calme même et dans ce même air de bonté que résidait le secret de la terreur qu'ils inspiraient. Leurs visages ne présentaient pas plus ces rides et ces ombres que le souci, le chagrin, les passions et le péché impriment sur la face des hommes, que le visage des dieux de marbre de l'antiquité, ou qu'aux yeux du chrétien en deuil n'en montre le front paisible des morts.

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