Гюстав Флобер - Madame Bovary
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- Название:Madame Bovary
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Emma attendit Léon trois quarts d’heure. Enfin elle courut à son étude, et, perdue dans toute sorte de conjectures, l’accusant d’indifférence et se reprochant à elle-même sa faiblesse, elle passa l’après-midi le front collé contre les carreaux.
Ils étaient encore à deux heures attablés l’un devant l’autre. La grande salle se vidait; le tuyau du poêle, en forme de palmier, arrondissait au plafond blanc sa gerbe dorée; et près d’eux, derrière le vitrage, en plein soleil, un petit jet d’eau gargouillait dans un bassin de marbre où, parmi du cresson et des asperges, trois homards engourdis s’allongeaient jusqu’à des cailles, toutes couchées en pile, sur le flanc.
Homais se délectait. Quoiqu’il se grisât de luxe encore plus que de bonne chère, le vin de Pomard, cependant, lui excitait un peu les facultés, et, lorsque apparut l’omelette au rhum, il exposa sur les femmes des théories immorales. Ce qui le séduisait par-dessus tout, c’était le chic. Il adorait une toilette élégante dans un appartement bien meublé, et, quant aux qualités corporelles, ne détestait pas le morceau.
Léon contemplait la pendule avec désespoir. L’apothicaire buvait, mangeait, parlait.
– Vous devez être, dit-il tout à coup, bien privé à Rouen. Du reste, vos amours ne logent pas loin.
Et, comme l’autre rougissait:
– Allons, soyez franc! Nierez-vous qu’à Yonville…?
Le jeune homme balbutia.
– Chez madame Bovary, vous ne courtisiez point…?
– Et qui donc?
– La bonne!
Il ne plaisantait pas; mais, la vanité l’emportant sur toute prudence, Léon, malgré lui, se récria. D’ailleurs, il n’aimait que les femmes brunes.
– Je vous approuve, dit le pharmacien; elles ont plus de tempérament.
Et se penchant à l’oreille de son ami, il indiqua les symptômes auxquels on reconnaissait qu’une femme avait du tempérament. Il se lança même dans une digression ethnographique: l’Allemande était vaporeuse, la Française libertine, l’Italienne passionnée.
– Et les négresses? demanda le clerc.
– C’est un goût d’artiste, dit Homais. – Garçon! deux demi-tasses!
– Partons-nous? reprit à la fin Léon s’impatientant.
– Yes.
Mais il voulut, avant de s’en aller, voir le maître de l’établissement et lui adressa quelques félicitations.
Alors le jeune homme, pour être seul, allégua qu’il avait affaire.
– Ah! je vous escorte! dit Homais.
Et, tout en descendant les rues avec lui, il parlait de sa femme, de ses enfants, de leur avenir et de sa pharmacie, racontait en quelle décadence elle était autrefois, et le point de perfection où il l’avait montée.
Arrivé devant l’hôtel de Boulogne, Léon le quitta brusquement, escalada l’escalier, et trouva sa maîtresse en grand émoi.
Au nom du pharmacien, elle s’emporta. Cependant, il accumulait de bonnes raisons; ce n’était pas sa faute, ne connaissait-elle pas M. Homais? pouvait-elle croire qu’il préférât sa compagnie? Mais elle se détournait; il la retint; et, s’affaissant sur les genoux, il lui entoura la taille de ses deux bras, dans une pose langoureuse toute pleine de concupiscence et de supplication.
Elle était debout; ses grands yeux enflammés le regardaient sérieusement et presque d’une façon terrible. Puis des larmes les obscurcirent, ses paupières roses s’abaissèrent, elle abandonna ses mains, et Léon les portait à sa bouche lorsque parut un domestique, avertissant Monsieur qu’on le demandait.
– Tu vas revenir? dit-elle.
– Oui.
– Mais quand?
– Tout à l’heure.
– C’est un truc, dit le pharmacien en apercevant Léon. J’ai voulu interrompre cette visite qui me paraissait vous contrarier. Allons chez Bridoux prendre un verre de garus.
Léon jura qu’il lui fallait retourner à son étude. Alors l’apothicaire fit des plaisanteries sur les paperasses, la procédure.
– Laissez donc un peu Cujas et Bartole, que diable! Qui vous empêche? Soyez un brave! Allons chez Bridoux; vous verrez son chien. C’est très curieux!
Et comme le clerc s’obstinait toujours:
– J’y vais aussi. Je lirai un journal en vous attendant, ou je feuilletterai un Code.
Léon, étourdi par la colère d’Emma, le bavardage de M. Homais et peut-être les pesanteurs du déjeuner, restait indécis et comme sous la fascination du pharmacien qui répétait:
– Allons chez Bridoux! c’est à deux pas, rue Malpalu.
Alors, par lâcheté, par bêtise, par cet inqualifiable sentiment qui nous entraîne aux actions les plus antipathiques, il se laissa conduire chez Bridoux; et ils le trouvèrent dans sa petite cour, surveillant trois garçons qui haletaient à tourner la grande roue d’une machine pour faire de l’eau de Seltz… Homais leur donna des conseils; il embrassa Bridoux; on prit le garus. Vingt fois Léon voulut s’en aller; mais l’autre l’arrêtait par le bras en lui disant:
– Tout à l’heure! je sors. Nous irons au Fanal de Rouen, voir ces messieurs. Je vous présenterai à Thomassin.
Il s’en débarrassa pourtant et courut d’un bond jusqu’à l’hôtel. Emma n’y était plus.
Elle venait de partir, exaspérée. Elle le détestait maintenant. Ce manque de parole au rendez-vous lui semblait un outrage, et elle cherchait encore d’autres raisons pour s’en détacher: il était incapable d’héroïsme, faible, banal, plus mou qu’une femme, avare d’ailleurs et pusillanime.
Puis, se calmant, elle finit par découvrir qu’elle l’avait sans doute calomnié. Mais le dénigrement de ceux que nous aimons toujours nous en détache quelque peu. Il ne faut pas toucher aux idoles: la dorure en reste aux mains.
Ils en vinrent à parler plus souvent de choses indifférentes à leur amour; et, dans les lettres qu’Emma lui envoyait, il était question de fleurs, de vers, de la lune et des étoiles, ressources naïves d’une passion affaiblie, qui essayait de s’aviver à tous les secours extérieurs. Elle se promettait continuellement, pour son prochain voyage, une félicité profonde; puis elle s’avouait ne rien sentir d’extraordinaire. Cette déception s’effaçait vite sous un espoir nouveau, et Emma revenait à lui plus enflammée, plus avide. Elle se déshabillait brutalement, arrachant le lacet mince de son corset, qui sifflait autour de ses hanches comme une couleuvre qui glisse. Elle allait sur la pointe de ses pieds nus regarder encore une fois si la porte était fermée, puis elle faisait d’un seul geste tomber ensemble tous ses vêtements; – et, pâle, sans parler, sérieuse, elle s’abattait contre sa poitrine, avec un long frisson.
Cependant, il y avait sur ce front couvert de gouttes froides, sur ces lèvres balbutiantes, dans ces prunelles égarées, dans l’étreinte de ces bras, quelque chose d’extrême, de vague et de lugubre, qui semblait à Léon se glisser entre eux, subtilement, comme pour les séparer.
Il n’osait lui faire des questions; mais, la discernant si expérimentée, elle avait dû passer, se disait-il, par toutes les épreuves de la souffrance et du plaisir. Ce qui le charmait autrefois l’effrayait un peu maintenant. D’ailleurs, il se révoltait contre l’absorption, chaque jour plus grande, de sa personnalité. Il en voulait à Emma de cette victoire permanente. Il s’efforçait même à ne pas la chérir; puis, au craquement de ses bottines, il se sentait lâche, comme les ivrognes à la vue des liqueurs fortes.
Elle ne manquait point, il est vrai, de lui prodiguer toute sorte d’attentions, depuis les recherches de table jusqu’aux coquetteries du costume et aux langueurs du regard. Elle apportait d’Yonville des roses dans son sein, qu’elle lui jetait à la figure, montrait des inquiétudes pour sa santé, lui donnait des conseils sur sa conduite; et, afin de le retenir davantage, espérant que le ciel peut-être s’en mêlerait, elle lui passa autour du cou une médaille de la Vierge. Elle s’informait, comme une mère vertueuse, de ses camarades. Elle lui disait:
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