Гюстав Флобер - Madame Bovary
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- Название:Madame Bovary
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N’importe s’il n’avait point demandé d’explications, d’autres plus tard pourraient se montrer moins discrets. Aussi jugea-t-elle utile de descendre chaque fois à la Croix rouge, de sorte que les bonnes gens de son village qui la voyaient dans l’escalier ne se doutaient de rien.
Un jour pourtant, M. Lheureux la rencontra qui sortait de l’hôtel de Boulogne au bras de Léon; et elle eut peur, s’imaginant qu’il bavarderait. Il n’était pas si bête.
Mais trois jours après, il entra dans sa chambre, ferma la porte et dit:
– J’aurais besoin d’argent.
Elle déclara ne pouvoir lui en donner. Lheureux se répandit en gémissements, et rappela toutes les complaisances qu’il avait eues.
En effet, des deux billets souscrits par Charles, Emma jusqu’à présent n’en avait payé qu’un seul. Quant au second, le marchand, sur sa prière, avait consenti à le remplacer par deux autres, qui même avaient été renouvelés à une fort longue échéance. Puis il tira de sa poche une liste de fournitures non soldées, à savoir: les rideaux, le tapis, l’étoffe pour les fauteuils, plusieurs robes et divers articles de toilette, dont la valeur se montait à la somme de deux mille francs environ.
Elle baissa la tête; il reprit:
– Mais, si vous n’avez pas d’espèces, vous avez du bien.
Et il indiqua une méchante masure sise à Barneville, près d’Aumale, qui ne rapportait pas grand-chose. Cela dépendait autrefois d’une petite ferme vendue par M. Bovary père, car Lheureux savait tout, jusqu’à la contenance d’hectares, avec le nom des voisins.
– Moi, à votre place, disait-il, je me libérerais, et j’aurais encore le surplus de l’argent.
Elle objecta la difficulté d’un acquéreur; il donna l’espoir d’en trouver; mais elle demanda comment faire pour qu’elle pût vendre.
– N’avez-vous pas la procuration? répondit-il.
Ce mot lui arriva comme une bouffée d’air frais.
– Laissez-moi la note, dit Emma.
– Oh! ce n’est pas la peine! reprit Lheureux.
Il revint la semaine suivante, et se vanta d’avoir, après force démarches, fini par découvrir un certain Langlois qui, depuis longtemps, guignait la propriété sans faire connaître son prix.
– N’importe le prix! s’écria-t-elle.
Il fallait attendre, au contraire, tâter ce gaillard-là. La chose valait la peine d’un voyage, et, comme elle ne pouvait faire ce voyage, il offrir de se rendre sur les lieux, pour s’aboucher avec Langlois. Une fois revenu, il annonça que l’acquéreur proposait quatre mille francs.
Emma s’épanouit à cette nouvelle.
– Franchement, ajouta-t-il, c’est bien payé.
Elle toucha la moitié de la somme immédiatement, et, quand elle fut pour solder son mémoire, le marchand lui dit:
– Cela me fait de la peine, parole d’honneur, de vous voir vous dessaisir tout d’un coup d’une somme aussi conséquente que celle-là.
Alors, elle regarda les billets de banque; et, rêvant au nombre illimité de rendez-vous que ces deux mille francs représentaient:
– Comment! comment! balbutia-t-elle.
– Oh! reprit-il en riant d’un air bonhomme, on met tout ce que l’on veut sur les factures. Est-ce que je ne connais pas les ménages?
Et il la considérait fixement, tout en tenant à sa main deux longs papiers qu’il faisait glisser entre ses ongles. Enfin, ouvrant son portefeuille, il étala sur la table quatre billets à ordre, de mille francs chacun.
– Signez-moi cela, dit-il, et gardez tout.
Elle se récria, scandalisée.
– Mais, si je vous donne le surplus, répondit effrontément M. Lheureux, n’est-ce pas vous rendre service, à vous?
Et, prenant une plume, il écrivit au bas du mémoire: « Reçu de madame Bovary quatre mille francs. »
– Qui vous inquiète, puisque vous toucherez dans six mois l’arriéré de votre baraque, et que je vous place l’échéance du dernier billet pour après le payement?
Emma s’embarrassait un peu dans ses calculs, et les oreilles lui tintaient comme si des pièces d’or, s’éventrant de leurs sacs, eussent sonné tout autour d’elle sur le parquet. Enfin Lheureux expliqua qu’il avait un sien ami Vinçart, banquier à Rouen, lequel allait escompter ces quatre billets, puis il remettrait lui-même à Madame le surplus de la dette réelle.
Mais au lieu de deux mille francs, il n’en apporta que dix-huit cents, car l’ami Vinçart (comme de juste) en avait prélevé deux cents, pour frais de commission et d’escompte.
Puis il réclama négligemment une quittance.
– Vous comprenez…, dans le commerce…, quelquefois… Et avec la date, s’il vous plaît, la date.
Un horizon de fantaisies réalisables s’ouvrit alors devant Emma. Elle eut assez de prudence pour mettre en réserve mille écus, avec quoi furent payés, lorsqu’ils échurent, les trois premiers billets; mais le quatrième, par hasard, tomba dans la maison un jeudi, et Charles, bouleversé, attendit patiemment le retour de sa femme pour avoir des explications.
Si elle ne l’avait point instruit de ce billet, c’était afin de lui épargner des tracas domestiques; elle s’assit sur ses genoux, le caressa, roucoula, fit une longue énumération de toutes les choses indispensables prises à crédit.
– Enfin, tu conviendras que, vu la quantité, ce n’est pas trop cher.
Charles, à bout d’idées, bientôt eut recours à l’éternel Lheureux, qui jura de calmer les choses, si Monsieur lui signait deux billets, dont l’un de sept cents francs, payable dans trois mois. Pour se mettre en mesure, il écrivit à sa mère une lettre pathétique. Au lieu d’envoyer la réponse, elle vint elle-même; et, quand Emma voulut savoir s’il en avait tiré quelque chose:
– Oui, répondit-il. Mais elle demande à connaître la facture.
Le lendemain, au point du jour, Emma courut chez M. Lheureux le prier de refaire une autre note, qui ne dépassât point mille francs; car pour montrer celle de quatre mille, il eût fallu dire qu’elle en avait payé les deux tiers, avouer conséquemment la vente de l’immeuble, négociation bien conduite par le marchand, et qui ne fut effectivement connue que plus tard.
Malgré le prix très bas de chaque article, madame Bovary mère ne manqua point de trouver la dépense exagérée.
– Ne pouvait-on se passer d’un tapis? Pourquoi avoir renouvelé l’étoffe des fauteuils? De mon temps, on avait dans une maison un seul fauteuil, pour les personnes âgées, – du moins, c’était comme cela chez ma mère, qui était une honnête femme, je vous assure.
– Tout le monde ne peut être riche! Aucune fortune ne tient contre le coulage! Je rougirais de me dorloter comme vous faites! et pourtant, moi, je suis vieille, j’ai besoin de soins… En voilà! en voilà, des ajustements! des flaflas! Comment! de la soie pour doublure, à deux francs!… tandis qu’on trouve du jaconas à dix sous, et même à huit sous qui fait parfaitement l’affaire.
Emma, renversée sur la causeuse, répliquait le plus tranquillement possible:
– Eh! madame, assez! assez!…
L’autre continuait à la sermonner, prédisant qu’ils finiraient à l’hôpital. D’ailleurs, c’était la faute de Bovary. Heureusement qu’il avait promis d’anéantir cette procuration…
– Comment?
– Ah! il me l’a juré, reprit la bonne femme.
Emma ouvrit la fenêtre, appela Charles, et le pauvre garçon fut contraint d’avouer la parole arrachée par sa mère.
Emma disparut, puis rentra vite en lui tendant majestueusement une grosse feuille de papier.
– Je vous remercie, dit la vieille femme.
Et elle jeta dans le feu la procuration.
Emma se mit à rire d’un rire strident, éclatant, continu: elle avait une attaque de nerfs.
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