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Simenon, Georges: La guinguette à deux sous

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Une fin d'après-midi radieuse. Un soleil presque sirupeux dans les rues paisibles de la Rive Gauche. Et partout, sur les visages, dans les mille bruits familiers de la rue, de la joie de vivre. Il y a des jours ainsi, où l'existence est moins quotidienne et où les passants, sur les trottoirs, les tramways et les autos semblent jouer leur rôle dans une féerie. C'était le 27 juin. Quand Maigret arriva à la poterne de la Santé, le factionnaire attendri regardait un petit chat blanc qui jouait avec le chien de la crémière. Il doit y avoir des jours aussi où les pavés sont plus sonores. Les pas de Maigret résonnèrent dans la cour immense. Au bout d'un couloir, il interrogea un gardien. - Il a appris ?... - Pas encore. Un tour de clef. Un verrou. Une cellule très haute, très propre, et un homme qui se levait tandis que son visage semblait chercher une expression. - Ça va, Lenoir ? questionna le commissaire. [http://www.amazon.fr/Guinguette-%C3%A0-deux-sous/dp/2253143111](http://www.amazon.fr/Guinguette-%C3%A0-deux-sous/dp/2253143111)

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— Et celui-ci, le connaissez-vous ?

Maigret tendit une photographie de Marcel Basso, que l’autre examina avec attention.

— Ce n’est pas un israélite non plus ! dit-il.

— Et celui-ci ?

Cette fois, c’était un portrait de Feinstein.

— Oui !

— Vous le connaissez ?

— Non ! Mais il est de ma race…

— Vous ne l’avez jamais vu ?

— Jamais… Nous sortons si peu !…

Sa femme lançait de fréquents regards à travers les vitres, sortait un second enfant d’un berceau, et celui-ci se mettait à hurler parce qu’on le débarbouillait.

Le brocanteur paraissait assez sûr de lui. Il se frottait lentement les mains l’une contre l’autre en attendant les questions du commissaire et il regardait autour de lui avec la satisfaction d’un commerçant qui n’a rien à se reprocher.

— Il y a longtemps que vous êtes installé ici ?

— Un peu plus de cinq ans… La maison est déjà très connue, car elle ne fait que du travail honnête…

— Et avant vous ? questionna Maigret.

— Vous ne savez pas ?… C’était le père Ulrich, celui qui a disparu…

Le commissaire eut un soupir de satisfaction. Il pressentait enfin quelque chose.

— Le père Ulrich était brocanteur ?

— Vous devez avoir, à la police, de meilleurs renseignements que moi… Moi, n’est-ce pas, je ne peux rien vous dire de précis… Dans le quartier, on disait qu’il ne se contentait pas de vendre et d’acheter, mais qu’il prêtait de l’argent…

— Un usurier ?

— J’ignore à quel taux il le prêtait… Il vivait tout seul… Il ne voulait pas de commis… Il ouvrait et fermait lui-même ses volets… Un jour, il a disparu et la maison est restée fermée pendant six mois… C’est moi qui l’ai reprise… Et je lui ai donné une autre réputation, vous devez le savoir…

— Si bien que vous n’avez pas connu le père Ulrich ?

— Je n’étais pas à Paris de son temps… Quand j’ai pris la succession, je venais d’Alsace…

Le gosse pleurait toujours, dans la cuisine, et son frère, qui avait ouvert la porte, regardait Maigret en suçant gravement son doigt.

— Je vous dis tout ce que je sais… Croyez que si j’en savais davantage…

— Bon !… Ça va…

Et Maigret sortit après un dernier regard autour de lui, trouva le vagabond toujours assis sur son seuil.

— C’est ici que tu voulais m’amener ?

Et Victor, avec un faux air innocent :

— Où ça ?

— Qu’est-ce que c’est, cette histoire du père Ulrich ?

— Le père Ulrich ?

— Fais pas l’idiot !

— Connais pas, je vous jure…

— C’est lui qui a fait le plongeon dans le canal Saint-Martin ?

— J’sais pas !

Maigret haussa les épaules, s’éloigna, dit à Lucas, en passant :

— Continue à le surveiller, à tout hasard.

Une demi-heure après, il s’était plongé dans de vieux dossiers et il finissait par mettre la main sur celui qu’il cherchait.

Il résuma sur une feuille de papier :

Jacob Ephraïm Lévy, dit Ulrich, soixante-deux ans, originaire de Haute-Silésie, brocanteur rue des Blancs-Manteaux, soupçonné de se livrer régulièrement à l’usure.

Disparaît le 20 mars, mais les voisins ne signalent son absence au commissariat que le 22.

Dans la maison, on ne trouve aucun indice. Rien n’a disparu. Une somme de quarante mille francs est découverte dans le matelas du brocanteur.

Celui-ci, autant qu’on en peut juger, est sorti de chez lui, le 19 au soir, comme cela lui arrivait assez fréquemment.

On manque de renseignements sur sa vie intime. Les recherches faites à Paris et en province n’aboutissent pas. On écrit en Haute-Silésie, et, une mois plus tard, une sœur du disparu arrive à Paris et demande à entrer en possession de l’héritage.

Ce n’est qu’après six mois qu’elle obtient un jugement de disparition.

À midi, Maigret, la tête lourde, achevait, au commissariat de La Villette – le troisième qu’il visitait – de relever des indications dans de lourds registres.

Et il transcrivait enfin :

Le 1 erjuillet, des mariniers ont retiré du canal Saint-Martin, à hauteur de l’écluse, un cadavre d’homme en état de décomposition avancée.

Transporté à l’Institut médico-légal, il n’a pu être identifié.

Taille : 1 m 55.

Âge apparent : soixante à soixante-cinq ans.

Les vêtements ont été en grande partie arrachés par le frottement sur le fond et par des hélices de bateaux. On n’a rien retrouvé dans les poches.

Alors Maigret poussa un soupir. Il sortait enfin de l’atmosphère nébuleuse et loufoque que James semblait créer à plaisir autour de l’affaire.

Il tenait des éléments solides.

— C’est le père Ulrich qui a été assassiné voilà six ans et jeté ensuite dans le canal Saint-Martin.

Pourquoi ? Par qui ?

C’est ce qu’il allait essayer de savoir. Il bourra une pipe, l’alluma avec une lenteur voluptueuse, salua ses collègues du commissariat de La Villette et gagna le trottoir, souriant, sûr de lui, solide sur ses lourdes jambes.

VIII

La maîtresse de James

L’expert-comptable entra dans le bureau de Maigret en se frottant les mains et en esquissant des œillades.

— Ça y est !

— Qu’est-ce qui y est ?

— J’ai revu hâtivement la comptabilité de la chemiserie depuis sept ans. C’était facile. Feinstein n’y comprenait rien et faisait venir une ou deux fois par semaine un petit employé de banque pour tenir ses livres. Quelques truquages afin de diminuer les impôts. Un rapide coup d’œil et l’on connaît l’affaire à fond : une affaire qui ne serait pas plus mauvaise qu’une autre si les capitaux ne manquaient à la base. Les vendeurs payés le 4 ou le 10 du mois. Les traites renouvelées deux ou trois fois. Les soldes destinés à faire rentrer coûte que coûte de l’argent frais dans la caisse. Enfin, Ulrich !

Maigret ne broncha pas. Il savait qu’il valait mieux laisser parler le petit homme volubile qui se promenait de long en large dans la pièce.

— Toujours l’histoire classique ! C’est dans les livres d’il y a sept ans qu’on voit apparaître pour la première fois le nom d’Ulrich. Prêt de deux mille francs, un jour d’échéance. Remboursement une semaine plus tard. À l’échéance suivante, prêt de cinq mille francs. Vous comprenez ? Le chemisier a trouvé le moyen de se procurer de l’argent quand il en a besoin. Il en prend l’habitude. Des deux mille primitifs, on passe à dix-huit mille six mois plus tard. Et ces dix-huit mille sont remboursables à vingt-cinq mille… Le père Ulrich est gourmand… Je dois ajouter que Feinstein est honnête… Il rembourse toujours… Mais d’une façon un peu spéciale. Par exemple, il rembourse quinze mille francs le 15 et il en emprunte à nouveau dix-sept mille le 20… Il les rembourse le mois suivant pour en emprunter vingt-cinq mille aussitôt après… Au mois de mars, Feinstein doit trente-deux mille francs à Ulrich…

— Il les rembourse ?

— Pardon ! Dès ce moment, on ne trouve plus trace d’Ulrich dans les livres…

Il y avait à cela une excellente raison : c’est que le vieux juif de la rue des Blancs-Manteaux était mort ! Donc, ce décès avait rapporté à Feinstein la somme de trente-deux mille francs !

— Qui a remplacé Ulrich par la suite ?

— Personne pendant un certain temps. Un an plus tard, Feinstein, à nouveau gêné, a demandé du crédit à une petite banque et l’a obtenu. Mais la banque s’est lassée.

— Basso ?

— Je retrouve son nom dans les derniers livres non pour des prêts, mais pour des traites de complaisance.

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