Alexandre Dumas - La dame de Monsoreau — Tome 2
Здесь есть возможность читать онлайн «Alexandre Dumas - La dame de Monsoreau — Tome 2» — ознакомительный отрывок электронной книги совершенно бесплатно, а после прочтения отрывка купить полную версию. В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: literature_19, foreign_antique, foreign_prose, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:La dame de Monsoreau — Tome 2
- Автор:
- Жанр:
- Год:неизвестен
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:4 / 5. Голосов: 1
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 80
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
La dame de Monsoreau — Tome 2: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «La dame de Monsoreau — Tome 2»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
La dame de Monsoreau — Tome 2 — читать онлайн ознакомительный отрывок
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «La dame de Monsoreau — Tome 2», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
Puis il se dirigea vers la porte avec solennité.
— Un moment, dit Chicot; quand il t'aura donné les papiers, serre-les bien dans une main et frappe de l'autre à la muraille.
— Et s'il me les refuse?
— Frappe encore.
— Alors, dans l'un et l'autre cas, je dois frapper?
— Oui.
— C'est bien.
Et Gorenflot sortit de la chambre, tandis que Chicot, en proie à une émotion indéfinissable, collait son oreille à la muraille, afin de percevoir jusqu'au moindre bruit.
Dix minutes après, le craquement du plancher lui annonça que Gorenflot entrait chez son voisin, et bientôt il le vit apparaître dans le cercle que son rayon visuel pouvait embrasser.
L'avocat se souleva dans son lit, et regarda s'approcher l'étrange apparition.
— Eh! bonjour, mon frère, dit Gorenflot s'arrêtant au milieu de la chambre et équilibrant ses larges épaules.
— Que venez-vous faire ici, mon père? murmura le malade d'une voix affaiblie.
— Mon fils, je suis un religieux indigne, j'apprends que vous êtes en danger, et je viens vous parler des intérêts de votre âme.
— Merci, dit le moribond; mais je crois votre soin inutile. Je vais un peu mieux.
Gorenflot secoua la tête.
— Vous le croyez? dit-il.
— J'en suis sûr.
— Ruse de Satan, qui voudrait vous voir mourir sans confession.
— Satan serait attrapé, dit le malade; je viens de me confesser à l'instant même.
— A qui?
— A un digne prêtre qui vient d'Avignon.
Gorenflot secoua la tête.
— Comment! ce n'est pas un prêtre?
— Non.
— Comment le savez-vous?
— Je le connais.
— Celui qui sort d'ici?
— Oui, dit Gorenflot avec un accent plein d'une telle conviction, que, si difficiles à démonter que soient en général les avocats, celui-ci se troubla.
— Or, comme vous n'allez pas mieux, dit Gorenflot, et comme cet homme n'était pas un prêtre, il faut vous confesser.
— Je ne demande pas mieux, dit l'avocat d'une voix un peu plus forte; mais je veux me confesser à qui me plaît.
— Vous n'avez pas le temps d'en envoyer chercher un autre, mon fils, et puisque me voilà...
— Comment! je n'aurai pas le temps! s'écria le malade avec une voix qui se développa de plus en plus; quand je vous dis que je vais mieux! quand je vous affirme que je suis sûr d'en réchapper!
Gorenflot secoua une troisième fois la tête.
— Et moi, dit-il avec le même flegme, je vous affirme à mon tour, mon fils, que je ne compte sur rien de bon à votre égard; vous êtes condamné par les médecins et aussi par la divine Providence; c'est cruel à vous dire, je le sais bien; mais enfin nous en arrivons tous là, soit un peu plus tôt, soit un peu plus tard; il y a la balance, la balance de la justice; et puis c'est consolant de mourir en cette vie, puisque l'on ressuscite dans l'autre. Pythagoras lui-même le disait, mon fils, et ce n'était qu'un païen. Allons, confessez-vous, mon cher enfant.
— Mais je vous assure, mon père, que je me sens déjà plus fort, et c'est probablement un effet de votre sainte présence.
— Erreur, mon fils, erreur, insista Gorenflot; il y a au dernier moment une recrudescence vitale: c'est la lampe qui se ranime pour jeter un dernier éclat. Voyons, continua le moine en s'asseyant près du lit, dites-moi vos intrigues, vos complots, vos machinations.
— Mes intrigues, mes complots, mes machinations! répéta Nicolas David en se reculant devant le singulier moine qu'il ne connaissait pas et qui paraissait le connaître si bien.
— Oui, dit Gorenflot en disposant tranquillement ses larges oreilles à entendre et en joignant ses deux pouces au-dessus de ses mains entrelacées; puis, quand vous m'aurez dit tout cela, vous me donnerez les papiers, et peut-être Dieu permettra-t-il que je vous absolve.
— Et quels papiers? s'écria le malade d'une voix aussi forte et aussi vigoureusement accentuée que s'il eût été en pleine santé.
— Les papiers que ce prétendu prêtre vient de vous apporter d'Avignon.
— Et qui vous a dit que ce prétendu prêtre m'avait apporté des papiers? demanda l'avocat en sortant une jambe de la couverture et avec un accent si brusque que Gorenflot en fut troublé dans le commencement de béatitude qui l'assoupissait sur son fauteuil.
Gorenflot pensa que le moment était venu de montrer de la vigueur.
— Celui qui l'a dit sait ce qu'il dit, reprit-il; allons, les papiers, les papiers, ou pas d'absolution.
— Eh! je me moque bien de ton absolution, bélître, s'écria David en bondissant hors du lit et en sautant à la gorge de Gorenflot.
— Eh! mais, s'écria celui-ci, vous avez donc la fièvre chaude? vous ne voulez donc pas vous confesser, vous?
Le pouce de l'avocat, adroitement et vigoureusement appliqué sur la gorge du moine, interrompit sa phrase, qui fut continuée par un sifflement qui ressemblait fort à un râle.
— Je ne veux confesser que toi, frocard de Belzébuth, s'écria l'avocat David, et quant à la fièvre chaude, tu vas voir si elle me serre au point de m'empêcher de t'étrangler.
Frère Gorenflot était robuste, mais il en était malheureusement à ce moment de réaction où l'ivresse agit sur le système nerveux et le paralyse, ce qui arrive d'ordinaire en même temps que, par une réaction opposée, les facultés commencent à reprendre de la vigueur.
Il ne put donc, en réunissant toutes ses forces, que se soulever sur son siège, empoigner la chemise de l'avocat à deux mains, et le repousser violemment loin de lui.
Il est juste de dire que, tout paralysé qu'il était, frère Gorenflot repoussa si violemment Nicolas David, que celui-ci alla rouler au milieu de la chambre.
Mais il se releva furieux, et sautant sur cette longue épée qu'avait remarquée maître Bernouillet, laquelle était suspendue à la muraille derrière ses habits, il la tira du fourreau et en vint présenter la pointe au col du moine, qui, épuisé par cet effort suprême, était retombé sur son fauteuil.
— C'est à ton tour de te confesser, lui dit-il d'une voix sourde, ou tu vas mourir!
Gorenflot, complètement dégrisé par la désagréable pression de cette pointe froide sur sa chair, comprit la gravité de la situation.
— Oh! dit-il, vous n'étiez donc pas malade, c'était donc une comédie que cette prétendue agonie?
— Tu oublies que ce n'est point à toi d'interroger, dit l'avocat, mais de répondre.
— Répondre à quoi?
— A ce que je te vais demander.
— Faites.
— Qui es-tu?
— Vous le voyez bien, dit le moine.
— Ce n'est pas répondre, fit l'avocat en appuyant l'épée un degré plus fort.
— Et que diable! faites donc attention! si vous me tuez avant que je vous réponde, vous ne saurez rien du tout.
— Tu as raison, ton nom?
— Frère Gorenflot.
— Tu es donc un vrai moine?
— Comment, un vrai moine? je le crois bien.
— Pourquoi te trouves-tu à Lyon?
— Parce que je suis exilé.
— Qui t'a conduit dans cet hôtel?
— Le hasard.
— Depuis combien de jours y es-tu?
— Depuis seize jours.
— Pourquoi m'espionnais-tu?
— Je ne vous espionnais pas.
— Comment savais-tu que j'avais reçu des papiers?
— Parce qu'on me l'avait dit.
— Qui te l'avait dit?
— Celui qui m'a envoyé vers vous.
— Qui t'a envoyé vers moi?
— Voilà ce que je ne puis dire.
— Et ce que tu me diras cependant.
— Oh là! s'écria le moine. Vertudieu! j'appelle, je crie.
— Et moi je tue.
Le moine jeta un cri; une goutte de sang parut à la pointe de l'épée de l'avocat.
— Son nom? dit celui-ci.
— Ah! ma foi, tant pis, dit le moine; j'ai tenu tant que j'ai pu.
Читать дальшеИнтервал:
Закладка:
Похожие книги на «La dame de Monsoreau — Tome 2»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «La dame de Monsoreau — Tome 2» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «La dame de Monsoreau — Tome 2» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.