Mayne Reid - A fond de cale
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Toujours est-il qu'en dépit des négations de nos prudents villageois, il m'arriva de me noyer dans la baie.
«Pas tout à fait, direz-vous, puisque vous n'êtes pas mort.» Je n'en sais rien; la chose est fort douteuse. Je n'avais plus ni le sentiment de la vie, ni celui de la douleur: on m'eût coupé en mille morceaux que je ne l'aurais pas senti; et je ne serais plus de ce monde, à dater de cette époque, si quelqu'un ne s'en était pas mêlé, un beau jeune homme du village, un batelier qui s'appelait Henry Blou, et qui m'a rendu à l'existence.
L'accident par lui-même n'a rien d'extraordinaire, et, si je le raconte, c'est pour vous montrer comment je fis connaissance avec ce brave Henry, dont les habitudes et l'exemple devaient tant influer sur mon avenir.
Je m'étais rendu sur la plage avec l'intention de me baigner, comme je le faisais tous les jours, et, soit méprise, soit envie d'explorer un nouveau coin de la baie, je me dirigeai précisément vers l'un des endroits les plus mauvais du courant. À peine étais-je dans l'eau qu'il me saisit et m'emporta vers la pleine mer, à une distance qu'il m'aurait été impossible de franchir pour regagner la côte. Soit, en outre, que la frayeur paralysât mes forces, car j'avais conscience du péril où je me trouvais, soit que je fusse vraiment incapable de lutter plus longtemps, je cessai mes efforts, et je coulai à fond comme une pierre.
Je me souviens confusément d'avoir aperçu un bateau près de l'endroit où j'avais cessé de nager: un homme était dans ce bateau, puis tout a disparu; un bruit semblable aux roulements du tonnerre emplissait mes oreilles, et ma connaissance s'éteignit tout à coup, ainsi que la flamme d'une bougie qu'on a soufflée.
Je ne sais plus ce qui arriva jusqu'au moment où je me sentis revivre. Lorsque j'ouvris les yeux, un jeune nomme était penché au-dessus de moi; il me frictionna tout le corps, me pétrit le ventre, me souffla dans la bouche, exécuta diverses manœuvres plus singulières les unes que les autres, et me chatouilla les narines avec les barbes d'une plume.
C'était Henry Blou qui me rappelait à la vie. Dès qu'il m'eut sauvé, il me prit dans ses bras et me porta chez ma mère, qui devint presque folle en me recevant ainsi. On me versa un peu de vin dans la gorge, on m'enveloppa de couvertures, on m'entoura de briques chaudes, de bouteilles d'eau bouillante; on me fit respirer du vinaigre et des sels; bref, on m'entoura des soins les plus minutieux et les plus tendres.
Au bout de vingt-quatre heures, j'étais sur pied, tout aussi vif, tout aussi bien portant que jamais; et cette leçon, qui aurait dû servir à me mettre en garde contre mon élément favori, fut entièrement perdue, comme vous le montrera la suite de cette histoire.
CHAPITRE IV
Bien loin de me guérir de mes goûts nautiques, le péril auquel je venais d'échapper ne fit qu'augmenter la passion que j'avais toujours eue pour la mer.
Ma reconnaissance pour le jeune homme qui m'avait sauvé devint bientôt une affection profonde. Henry n'était pas seulement courageux, mais aussi bon qu'il était brave; et je n'ai pas besoin de vous dire que je l'aimais de tout mon cœur. Du reste, il semblait bien me le rendre; car il agissait à mon égard comme si les rôles avaient été changés, et que ce fût moi qui l'eusse arraché à la mort. Que de peines il se donna pour me rendre bon nageur, et pour m'enseigner à faire usage d'une rame! si bien qu'en très-peu de temps j'appris à m'en servir, et que je ramais beaucoup mieux que pas un enfant de mon âge. Mes progrès furent si rapides que bientôt je pus manier les deux rames, et faire avancer ma barque sans le secours de personne. J'étais fier de ce haut fait; et jugez de mon orgueil lorsque, honoré de la confiance du maître, j'allais prendre son bateau dans une petite anse où il était amarré, afin de le conduire à quelque point de la côte, où Henry m'attendait. Il arriva bien qu'en passant près du rivage ou d'un sloop immobile, j'entendais certaines voix ironiques se récrier sur ma présomption apparente: «Un beau gaillard pour manier une paire de rames! Ohé! vous autres, regardez-moi ce bambin qui tette encore sa mère, et qui se mêle de conduire un bateau!» Et les rires se joignaient aux railleries. Que me faisaient ces insultes? Au lieu de me mortifier, elles doublaient mon ardeur, et je montrais qu'en dépit de ma petitesse, je pouvais conduire ma barque, non-seulement dans la direction voulue, mais encore aussi vite que la plupart de ceux qui avaient deux fois ma taille.
Au bout de quelque temps, personne, excepté les étrangers, ne pensa plus à se moquer de mon audace; chacun dans le village connaissait mon adresse, et, malgré mon peu d'années, on me parlait avec respect. Quelquefois ils m'appelaient en riant le petit marin ou le jeune matelot; mais c'était avec bienveillance, et ils finirent par me baptiser du nom de petit Loup de mer, qui prévalut sur tous les autres.
Ma famille avait d'ailleurs l'intention de me faire entrer dans la marine: je devais accompagner mon père dans son prochain voyage, et, toujours habillé en matelot, mon costume était irréprochable; vareuse de drap bleu, large pantalon du même, cravate de soie noire et collet rabattu. C'était sans doute à la manière dont je portais cet uniforme que j'avais dû mon dernier sobriquet. J'aimais ce nom de petit Loup de mer, qui flattait mon amour-propre; il me plaisait d'autant plus que c'était Henry Blou qui me l'avait donné le premier.
À cette époque, Henry Blou commençait à prospérer: il avait deux embarcations dont il était propriétaire. La plus grande, qu'il appelait sa yole 4 4 Embarcation légère, allant à la voile et avec des avirons, et qui dans la marine de l'État sert généralement aux officiers supérieurs.
, lui servait lorsqu'il avait trois ou quatre personnes à conduire. Il venait d'acheter l'autre, qui était beaucoup plus petite, et ne la prenait que lorsqu'il n'avait qu'un passager. Dans la saison des bains, où il y a chaque jour des parties de plaisir, la yole était continuellement en réquisition, et le petit canot restait dans la crique où il était amarré. J'avais alors la permission d'en user librement, et de le manœuvrer tout seul, ou d'emmener un camarade si la chose me plaisait. Je ne manquais pas d'en profiter, ainsi que vous le pensez bien. Dès que je sortais de l'école, je me rendais à l'endroit où se trouvait le petit canot, et je me promenais dans le port, que je parcourais dans tous les sens. Il était rare que je n'eusse pas un compagnon; la plupart de mes camarades partageaient mes goûts maritimes, et plus d'un parmi eux m'enviait le privilége d'être le maître d'un bateau.
Nous étions néanmoins assez sages pour ne sortir que lorsque la mer était calme; Henry me l'avait bien recommandé; nos excursions d'ailleurs ne s'étendaient pas au dehors de la baie, et je poussais même la prudence jusqu'à ne pas m'éloigner de la côte, de peur que notre esquif ne fût saisi par un coup de vent qui l'aurait mis en danger.
Cependant, à mesure que j'acquérais plus d'habitude, je devenais moins timide. Je me sentais chaque jour plus à l'aise; et, voguant en pleine eau, j'allai sans y penser à plus d'un mille du rivage. Henry m'aperçut, et me répéta sur tous les tons qu'il fallait être prudent. J'écoutai ses paroles avec la ferme intention de lui obéir; mais j'eus le malheur de l'entendre, quelques instants après, dire à quelqu'un:
«Un brave enfant! n'est-ce pas, Bob? Il est sorti de la bonne souche, et sera un fameux marin, s'il vit assez pour cela.»
Cette remarque me fit penser que mon audace n'avait pas déplu à mon patron, et sa recommandation de ne pas quitter le rivage n'eut plus d'effet sur moi.
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