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Эжен Сю: La coucaratcha. III

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Эжен Сю La coucaratcha. III

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Il est député, il siége au centre, il est heureux, il engraisse.

Il rit parfois des superstitions et des préjugés de sa pauvre défunte, lorsqu’il en parle avec sa seconde femme, qui, dit-il, est au moins une fameuse commère, une grosse réjouie, qui à coup sûr ne mourra pas de mélancolie, celle-là!

LES MONTAGNES DE LA RONDA

CHAPITRE PREMIER

FRAGMENT DU JOURNAL D'UN INCONNU

… J'avais alors seize ans, je crois, et j’étais embarqué à bord de la frégate ***, comme aspirant de marine. Notre bâtiment vint stationner à Cadix, où il resta environ huit mois. J'avais emporté de Paris un assez bon nombre de recommandations pour les personnes les plus distinguées de cette ville; mais, hormis la lettre qui était adressée à un banquier chargé de me donner de l’argent, je ne remis aucune des autres missives à sa destination.

Comme je savais que notre séjour devait être assez long dans ce port, je m’arrangeai pour passer à terre, et le plus agréablement possible, tout le temps que je pourrais arracher à ce service de rade, le plus ennuyeux, le plus détestable de tous les services. Je louai donc sur le rempart, près le quartier d’artillerie, un joli appartement, et j’achetai un cheval andalou de cinq ans, entier, gris sanguin, à crins noir.

J'avais voulu prendre cet animal au pré, afin de m’amuser à le dresser à ma façon, n’ayant rien de mieux à faire pour tuer les heures qui, je l’avoue, avaient la vie diablement dure.

Tant qu’il fut, pour ainsi dire, sous l’influence molle et réfrigérante du pâturage, Frasco (c’était le nom de mon cheval) se montra d’un naturel aussi aimable que conciliant, mais lorsque je l’eus dans mon écurie, et que, contrairement à l’usage espagnol, j’eus substitué l’avoine à l’orge, ce fut tout autre chose; Frasco devint un démon incarné et se mit en état de rébellion ouverte.

Ayant assez l’habitude du cheval, je goûtai peu les espiègleries de Frasco; aussi nous commençâmes à lutter de colère et d’opiniâtreté. A la moindre faute, je le rouais de coups; alors lui de se cabrer, de ruer, de bondir comme un chevreuil et de me prodiguer les pointes et les sauts de mouton. Il avait beau faire, je le serrais si fort entre mes genoux et mes cuisses que je restais comme vissé sur son dos. Or, à la fin, voyant qu’il ne pouvait me désarçonner, il prit le parti de tâcher de mordre; et ne pouvant y parvenir, il fit mieux, quand je le montai, il se coucha. Les choses en vinrent à un point tel que je désespérais de le rendre jamais traitable, ce dont j’enrageais, car c’était bien le plus beau, le plus noble, le plus vigoureux étalon qui fût jamais sorti des prairies de Sainte-Marie.

J'étais donc à peu près décidé à lui casser la tête à la première incartade, lorsqu’un de mes amis, le seigneur Hasth’y, me tira d’embarras. Ici je dois avouer que je n’avais pas, comme j’aurais pu, choisi mes connaissances dans la meilleure compagnie de Cadix. Mon ami Hasth’y était simplement un cavalier bohémien, grand amateur de combats de coqs et de chiens, maquignon effréné, joueur comme les cartes, très-adroit au tir, à l’escrime et par-dessus tout écuyer; vivant d’ailleurs assez noblement et fort retiré du monde, sans posséder un réal au soleil. Hasth’y avait à peu près quarante ans, était petit, sec, nerveux; son nez, comme ceux des gens de sa caste, était mince et recourbé en bec d’aigle, ses yeux vifs et noirs; ses cheveux grisonnaient, et il portait d’habitude le costume national espagnol connu sous le nom de vêtement de Majo; enfin, en homme prudent, qui pense aux cas imprévus, Hasth’y aimait à avoir toujours sur lui un grand couteau à deux tranchants bien émoulus, dont la lame s’emboîtait fort proprement dans un manche d’ivoire.

Au reste, la manière dont je fis connaissance avec Hasth’y est assez bizarre.

Un jour, je me promenais sur la jetée qui conduit de l'île de Léon à Cadix, et je m’amusais à tirer à balle des mouettes et des goélands. Je me servais pour cet exercice d’une excellente carabine tyrolienne dont la portée était merveilleuse; tout-à-coup je vis venir à moi avec une rapidité effrayante un homme qui paraissait emporté par son cheval.

Pour concevoir le péril de cet homme, il faut savoir que la jetée sur laquelle il courait ainsi était assez étroite, sans parapets, et haute de chaque côté d’au moins soixante pieds au-dessus du niveau de la mer, et qu’enfin le cheval s’avançait avec une vitesse incroyable vers une coupée d’environ quinze pieds qui divisait la jetée dans toute sa largeur, coupée que je n’avais traversée, moi, qu’au moyen d’une planche très-étroite placée d’un bord à l’autre, le pont-levis qui servait ordinairement de passage étant en réparation. Je pensai que cet homme, se voyant ainsi emporté, ne laissait prendre autant de carrière à son cheval qu’afin de le lasser et de le dompter plus facilement après, mais je pensai aussi que, venant sans doute de l'île de Léon, le cavalier s’attendait peu à trouver un énorme fossé infranchissable à la place du pont; aussi fis-je avec assez de bonheur le raisonnement qui suit.

Cet homme est infailliblement perdu; je vais donc tâcher de tirer le cheval avant qu’il n’arrive au fossé; si par hasard je tue l’homme, cela ne fait rien, puisqu’il est déjà comme mort; au lieu que si je tue le cheval, je sauve l’homme. Tout cela fut fait et résolu avec la rapidité de la pensée.

Ma carabine était armée au moment où l’homme passa près de moi, lancé comme une flèche; calculant mon coup sur la vitesse du cheval, je l’ajustai à l’épaule, voulant le tirer à la hanche: je fis feu et ma balle lui cassa le fémur, net comme verre. Le pauvre animal s’enleva encore une fois de l’avant-main, puis faiblit, et tomba sur le côté hors montoir: je me le rappelle parfaitement.

Il n’y avait pas, je crois, deux toises de distance de l’endroit où je l’abattis à la diable de coupée qui, du reste, était un ouvrage de fortification fort agréable.

Je courus au cavalier, qui n’avait reçu qu’une foulure assez forte au genou; le cavalier était Hasth’y. Voilà de quelle façon je fis sa connaissance.

Depuis ce temps, Hasth’y et moi nous devînmes inséparables; nous faisions des armes ensemble, nous tirions à la cible, nous ne bougions du manège et des maisons de jeu; aux combats, nous étions de moitié dans les paris; et, comme il était grand connaisseur, il m’apprit à connaître les ergots de la bonne espèce; aussi j’eus bientôt, grâce à lui, un des meilleurs perchoirs de coqs de Grenade qui fût dans tout Cadix.

J'oubliais une des raisons qui contribuait encore à m’attacher à Hasth’y; c’est que j’étais l’amant de sa fille Tintilla, qui, disait-il, était veuve d’un contrebandier.

De dire si elle était veuve d’un ou de plusieurs contrebandiers, ce serait fort délicat, mais, ce qui est bien vrai, c’est qu’elle était veuve.

Mais une veuve de vingt ans au plus, une vraie Bohême, jaune comme un citron, souple comme l’osier, lascive comme une fauvette, avec des yeux plus grands que sa bouche et aussi noirs que ses dents étaient blanches, que ses lèvres étaient rouges, que ses joues étaient pâles; puis, des cheveux qui traînaient à terre, et un pied si court… qu’elle en enfermait la longueur dans sa petite main. Seulement, ce qu’il y aurait eu de fâcheux pour un autre, mais cela m’était fort égal à moi, c’est que mes camarades de la frégate trouvaient que Tintilla se mettait toujours d’une façon ridicule et extravagante: c’étaient en effet des robes courtes et décolletées à damner un clérigo, des couleurs horriblement tranchantes, par exemple, un monillo rouge et une jupe bleue, ou un monillo vert et une jupe jaune; et puis, elle s’attifait dans les cheveux un tas d’oripeaux d’or et d’argent, portait des bagues à tous les doigts, des chaînes en profusion: enfin la mise de Tintilla était ridicule au dernier point; mais je ne sais pas comment diable cela se faisait, moi je la trouvais charmante ainsi.

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