Honoré Balzac - La Comédie humaine - Volume 05. Scènes de la vie de Province - Tome 01
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Les héritiers, frappés de la justesse de cette argumentation bien plus habile que celle de monsieur Josse, firent entendre des murmures approbatifs.
— Entendez-vous donc bien, dit le notaire en terminant, pour garder votre oncle à Nemours où il a ses habitudes, où vous pourrez le surveiller. En donnant un amant à la petite, vous empêchez le mariage...
— Mais si le mariage se faisait? dit Goupil étreint par une pensée ambitieuse.
— Ce ne serait pas déjà si bête, car la perte serait chiffrée, on saurait ce que le bonhomme veut lui donner, répondit le notaire. Mais si vous lui lâchez Désiré, il peut bien lambiner la petite jusqu'à la mort du bonhomme. Les mariages se font et se défont.
— Le plus court, dit Goupil, si le docteur doit vivre encore long-temps, serait de la marier à un bon garçon qui vous en débarrasserait en allant s'établir avec elle à Sens, à Montargis, à Orléans, avec cent mille francs.
Dionis, Massin, Zélie et Goupil, les seules têtes fortes de cette assemblée, échangèrent quatre regards remplis de pensées.
— Ce serait le ver dans la poire, dit Zélie à l'oreille de Massin.
— Pourquoi l'a-t-on laissé venir? répondit le greffier.
— Ça t'irait! cria Désiré à Goupil; mais pourrais-tu jamais te tenir assez proprement pour plaire au vieillard et à sa pupille?
— Tu ne te frottes pas le ventre avec un panier, dit le maître de poste qui finit par comprendre l'idée de Goupil.
Cette grosse plaisanterie eut un succès prodigieux. Le maître-clerc examina les rieurs par un regard circulaire si terrible que le silence se rétablit aussitôt.
— Aujourd'hui, dit Zélie à Massin d'oreille à oreille, les notaires ne connaissent que leurs intérêts; et si Dionis allait, pour faire des actes, se mettre du côté d'Ursule?
— Je suis sûr de lui, répondit le greffier en jetant à sa cousine un regard de ses petits yeux malicieux. Il allait ajouter: J'ai de quoi le perdre! Mais il se retint. — Je suis tout à fait de l'avis de Dionis, dit-il à haute voix.
— Et moi aussi, s'écria Zélie qui cependant soupçonnait déjà le notaire d'une collusion d'intérêts avec le greffier.
— Ma femme a voté! dit le maître de poste en humant un petit verre, quoique déjà sa face fût violacée par la digestion du déjeuner et par une notable absorption de liquides.
— C'est très-bien, dit le percepteur.
— J'irai donc après le dîner? reprit Dionis.
— Si monsieur Dionis a raison, dit madame Crémière à madame Massin, il faut aller chez notre oncle comme autrefois, en soirée tous les dimanches, et faire tout ce que vient de nous dire monsieur Dionis.
— Oui, pour être reçus comme nous l'étions! s'écria Zélie. Après tout, nous avons plus de quarante bonnes mille livres de rentes, et il a refusé toutes nos invitations; nous le valons bien. Si je ne sais pas faire des ordonnances, je sais mener ma barque, moi!
— Comme je suis loin d'avoir quarante mille livres de rentes, dit madame Massin un peu piquée, je ne me soucie pas d'en perdre dix mille!
— Nous sommes ses nièces, nous le soignerons: nous y verrons clair, dit madame Crémière, et vous nous en saurez gré quelque jour, cousine.
— Ménagez bien Ursule, le vieux bonhomme de Jordy lui a laissé ses économies! fit le notaire en levant son index droit à la hauteur de sa lèvre.
— Je vais me mettre sur mon cinquante et un, s'écria Désiré.
— Vous avez été aussi fort que Desroches, le plus fort des avoués de Paris, dit Goupil à son patron en sortant de la Poste.
— Et ils discutent nos honoraires! répondit le notaire en souriant avec amertume.
Les héritiers qui reconduisaient Dionis et son premier clerc se trouvèrent le visage assez allumé par le déjeuner, tous, à la sortie des vêpres. Selon les prévisions du notaire, l'abbé Chaperon donnait le bras à la vieille madame de Portenduère.
— Elle l'a traîné à vêpres, s'écria madame Massin en montrant à madame Crémière Ursule et son parrain qui sortaient de l'église.
— Allons lui parler, dit madame Crémière en s'avançant vers le vieillard.
Le changement que la conférence avait opéré sur tous ces visages surprit le docteur Minoret. Il se demanda la cause de cette amitié de commande, et par curiosité favorisa la rencontre d'Ursule et des deux femmes empressées de la saluer avec une affection exagérée et des sourires forcés.
— Mon oncle, nous permettrez-vous de venir vous voir ce soir? dit madame Crémière. Nous avons cru quelquefois vous gêner; mais il y a bien long-temps que nos enfants ne vous ont rendu leurs devoirs, et voilà nos filles en âge de faire connaissance avec notre chère Ursule.
— Ursule est digne de son nom, répliqua le docteur, elle est très-sauvage.
— Laissez-nous l'apprivoiser, dit madame Massin. Et puis tenez, mon oncle, ajouta cette bonne ménagère en essayant de cacher ses projets sous un calcul d'économie, on nous a dit que votre chère filleule a un si beau talent sur le forté , que nous serions bien enchantées de l'entendre. Madame Crémière et moi, nous sommes assez disposées à prendre son maître pour nos petites; car s'il avait sept ou huit élèves, il pourrait mettre les prix de ses leçons à la portée de nos fortunes...
— Volontiers, dit le vieillard, et cela se trouvera d'autant mieux que je veux aussi donner un maître de chant à Ursule.
— Eh! bien, à ce soir, mon oncle, nous viendrons avec votre petit-neveu Désiré, que voilà maintenant avocat.
— A ce soir, répondit Minoret qui voulut pénétrer ces petites âmes.
Les deux nièces serrèrent la main d'Ursule en lui disant avec une grâce affectée: — Au revoir.
— Oh! mon parrain, vous lisez donc dans mon cœur, s'écria Ursule en jetant au vieillard un regard plein de remercîments.
— Tu as de la voix, dit-il. Et je veux te donner aussi des maîtres de dessin et d'italien. Une femme, reprit le docteur en regardant Ursule au moment où il ouvrait la grille de sa maison, doit être élevée de manière à se trouver à la hauteur de toutes les positions où son mariage peut la mettre.
Ursule devint rouge comme une cerise: son tuteur semblait penser à la personne à laquelle elle pensait elle-même. En se sentant près d'avouer au docteur le penchant involontaire qui la portait à s'occuper de Savinien et à lui rapporter tous ses désirs de perfection, elle alla s'asseoir sous le massif de plantes grimpantes, où, de loin, elle se détachait comme une fleur blanche et bleue.
— Vous voyez bien, mon parrain, que vos nièces sont bonnes pour moi; elles ont été gentilles, dit-elle en le voyant venir et pour lui donner le change sur les pensées qui la rendaient rêveuse.
— Pauvre petite! s'écria le vieillard.
Il étala sur son bras la main d'Ursule en la tapotant, et l'emmena le long de la terrasse au bord de la rivière où personne ne pouvait les entendre.
— Pourquoi dites-vous pauvre petite?
— Ne vois-tu pas qu'elles te craignent?
— Et pourquoi?
— Mes héritiers sont en ce moment tous inquiets de ma conversion, ils l'ont sans doute attribuée à l'empire que tu exerces sur moi, et s'imaginent que je les frustrerai de ma succession pour t'enrichir.
— Mais ce ne sera pas?.. dit naïvement Ursule en regardant son parrain.
— Oh! divine consolation de mes vieux jours, dit le vieillard qui enleva de terre sa pupille et la baisa sur les deux joues. C'est bien pour elle et non pour moi, mon Dieu! que je vous ai prié tout à l'heure de me laisser vivre jusqu'au jour où je l'aurai confiée à quelque bon être digne d'elle. Tu verras, mon petit ange, les comédies que les Minoret, les Crémière et les Massin vont venir jouer ici. Tu veux embellir et prolonger ma vie, toi! Eux, ils ne pensent qu'à ma mort.
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