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Émile Zola: Germinal / Жерминаль. Книга для чтения на французском языке

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Émile Zola Germinal / Жерминаль. Книга для чтения на французском языке
  • Название:
    Germinal / Жерминаль. Книга для чтения на французском языке
  • Автор:
  • Жанр:
  • Год:
    2020
  • Город:
    СПб.
  • Язык:
    Французский
  • ISBN:
    978-5-9925-1472-8
  • Рейтинг книги:
    4 / 5
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Germinal / Жерминаль. Книга для чтения на французском языке: краткое содержание, описание и аннотация

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Роман «Жерминаль» известнейшего французского писателя Эмиля Золя (1840–1902) – один из «документов эпохи» – цикла «Ругон-Маркары», являющегося художественным воплощением «доктрины натурализма». В книге представлен неадаптированный сокращенный текст на языке оригинала. В формате PDF A4 сохранен издательский макет книги.

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Alors, en courtes phrases, l’haleine coupée, tous deux continuèrent à se plaindre. Étienne racontait ses courses inutiles depuis une semaine; il fallait donc crever de faim? bientôt les routes seraient pleines de mendiants. Oui, disait le vieillard, ça finirait par mal tourner, car il n’était pas Dieu permis de jeter tant de chrétiens à la rue.

– On n’a pas de la viande tous les jours.

– Encore si l’on avait du pain!

– C’est vrai, si l’on avait du pain seulement!

Leurs voix se perdaient, des bourrasques emportaient les mots dans un hurlement mélancolique.

– Tenez! reprit très haut le charretier en se tournant vers le midi, Montsou est là…

Et, de sa main tendue de nouveau, il désigna dans les ténèbres des points invisibles, à mesure qu’il les nommait. Là-bas, à Montsou, la sucrerie Fauvelle marchait encore, mais la sucrerie Hoton venait de réduire son personnel, il n’y avait guère que la minoterie Dutilleul et la corderie Bleuze pour les câbles de mine, qui tinssent le coup. Puis, d’un geste large, il indiqua, au nord, toute une moitié de l’horizon: les ateliers de construction Sonneville n’avaient pas reçu les deux tiers de leurs commandes habituelles; sur les trois hauts fourneaux des Forges de Marchiennes, deux seulement étaient allumés; enfin, à la verrerie Gagebois, une grève menaçait, car on parlait d’une réduction de salaire.

– Je sais, je sais, répétait le jeune homme à chaque indication. J’en viens.

– Nous autres, ça va jusqu’à présent, ajouta le charretier. Les fosses ont pourtant diminué leur extraction. Et regardez, en face, à la Victoire, il n’y a aussi que deux batteries de fours à coke qui flambent.

Il cracha, il repartit derrière son cheval somnolent, après l’avoir attelé aux berlines vides.

– Vous êtes peut-être de la Belgique? reprit derrière Étienne le charretier, qui était revenu.

Cette fois, il n’amenait que trois berlines. On pouvait toujours culbuter celles-là: un accident arrivé à la cage d’extraction, un écrou cassé, allait arrêter le travail pendant un grand quart d’heure. En bas du terri, un silence s’était fait, les moulineurs n’ébranlaient plus les tréteaux d’un roulement prolongé. On entendait seulement sortir de la fosse le bruit lointain d’un marteau, tapant sur de la tôle.

– Non, je suis du Midi, répondit le jeune homme.

Le manoeuvre, après avoir vidé les berlines, s’était assis à terre, heureux de l’accident; et il gardait sa sauvagerie muette, il avait simplement levé de gros yeux éteints sur le charretier, comme gêné par tant de paroles. Ce dernier, en effet, n’en disait pas si long d’habitude. Il fallait que le visage de l’inconnu lui convînt et qu’il fût pris d’une de ces démangeaisons de confidences, qui font parfois causer les vieilles gens tout seuls, à haute voix.

– Moi, dit-il, je suis de Montsou, je m’appelle Bonnemort.

– C’est un surnom? demanda Étienne étonné.

Le vieux eut un ricanement d’aise, et montrant le Voreux:

– Oui, oui… On m’a retiré trois fois de là-dedans en morceaux, une fois avec tout le poil roussi, une autre avec de la terre jusque dans le gésier, la troisième avec le ventre gonflé d’eau comme une grenouille… Alors, quand ils ont vu que je ne voulais pas crever, ils m’ont appelé Bonnemort, pour rire.

Sa gaieté redoubla, un grincement de poulie mal graissée, qui finit par dégénérer en un accès terrible de toux. La corbeille de feu, maintenant, éclairait en plein sa grosse tête, aux cheveux blancs et rares, à la face plate, d’une pâleur livide, maculée de taches bleuâtres. Il était petit, le cou énorme, les mollets et les talons en dehors, avec de longs bras dont les mains carrées tombaient à ses genoux. Du reste, comme son cheval qui demeurait immobile sur les pieds, sans paraître souffrir du vent, il semblait en pierre, il n’avait l’air de se douter ni du froid ni des bourrasques sifflant à ses oreilles. Quand il eut toussé, la gorge arrachée par un raclement profond, il cracha au pied de la corbeille, et la terre noircit.

Étienne le regardait, regardait le sol qu’il tachait de la sorte.

– Il y a longtemps, reprit-il, que vous travaillez à la mine?

Bonnemort ouvrit tout grands les deux bras.

– Longtemps, ah! oui!.. Je n’avais pas huit ans, lorsque je suis descendu, tenez! juste dans le Voreux, et j’en ai cinquante-huit, à cette heure. Calculez un peu… J’ai tout fait là-dedans, galibot d’abord, puis herscheur, quand j’ai eu la force de rouler, puis haveur pendant dix-huit ans. Ensuite, à cause de mes sacrées jambes, ils m’ont mis de la coupe à terre, remblayeur, raccommodeur, jusqu’au moment où il leur a fallu me sortir du fond, parce que le médecin disait que j’allais y rester. Alors, il y a cinq années de cela, ils m’ont fait charretier… Hein? c’est joli, cinquante ans de mine, dont quarante-cinq au fond!

Tandis qu’il parlait, des morceaux de houille enflammés, qui, par moments, tombaient de la corbeille, allumaient sa face blême d’un reflet sanglant.

– Ils me disent de me reposer, continua-t-il. Moi, je ne veux pas, ils me croient trop bête!.. J’irai bien deux années, jusqu’à ma soixantaine, pour avoir la pension de cent quatre-vingts francs. Si je leur souhaitais le bonsoir aujourd’hui, ils m’accorderaient tout de suite celle de cent cinquante. Ils sont malins, les bougres!.. D’ailleurs, je suis solide, à part les jambes. C’est, voyez-vous, l’eau qui m’est entrée sous la peau, à force d’être arrosé dans les tailles. Il y a des jours où je ne peux pas remuer une patte sans crier.

Une crise de toux l’interrompit encore.

– Et ça vous fait tousser aussi? dit Étienne.

Mais il répondit non de la tête, violemment. Puis, quand il put parler:

– Non, non, je me suis enrhumé, l’autre mois. Jamais je ne toussais, à présentje ne peux plus me débarrasser… Et le drôle, c’est que je crache, c’est que je crache…

Un raclement monta de sa gorge, il cracha noir.

– Est-ce que c’est du sang? demanda Étienne, osant enfin le questionner.

Lentement, Bonnemort s’essuyait la bouche d’un revers de main.

– C’est du charbon… J’en ai dans la carcasse de quoi me chauffer jusqu’à la fin de mes jours. Et voilà cinq ans que je ne remets pas les pieds au fond. J’avais ça en magasin, paraît-il, sans même m’en douter. Bah! ça conserve!

Il y eut un silence, le marteau lointain battait à coups réguliers dans la fosse, le vent passait avec sa plainte, comme un cri de faim et de lassitude venu des profondeurs de la nuit. Devant les flammes qui s’effaraient, le vieux continuait plus bas, remâchant des souvenirs. Ah! bien sûr, ce n’était pas d’hier que lui et les siens tapaient à la veine! La famille travaillait pour la Compagnie des mines de Montsou, depuis la création; et cela datait de loin, il y avait déjà cent six ans. Son aïeul, Guillaume Maheu, un gamin de quinze ans alors, avait trouvé le charbon gras à Réquillart, la première fosse de la Compagnie, une vieille fosse aujourd’hui abandonnée, là-bas, près de la sucrerie Fauvelle. Tout le pays le savait, à preuve que la veine découverte s’appelait la veine Guillaume, du prénom de son grand-père. Il ne l’avait pas connu, un gros à ce qu’on racontait, très fort, mort de vieillesse à soixante ans. Puis, son père, Nicolas Maheu dit le Rouge, âgé de quarante ans à peine, était resté dans le Voreux, que l’on fonçait en ce temps-là: un éboulement, un aplatissement complet, le sang bu et les os avalés par les roches. Deux de ses oncles et ses trois frères, plus tard, y avaient aussi laissé leur peau. Lui, Vincent Maheu, qui en était sorti à peu près entier, les jambes mal d’aplomb seulement, passait pour un malin. Quoi faire, d’ailleurs? Il fallait travailler. On faisait ça de père en fils, comme on aurait fait autre chose. Son fils, Toussaint Maheu, y crevait maintenant, et ses petits-fils, et tout son monde, qui logeait en face, dans le coron. Cent six ans d’abattage, les mioches après les vieux, pour le même patron: hein? beaucoup de bourgeois n’auraient pas su dire si bien leur histoire!

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