Voltaire - Abrégé de l'Histoire universelle depuis Charlemagne jusques à Charlequint (Tome 1)
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Abrégé de l'Histoire universelle depuis Charlemagne jusques à Charlequint (Tome 1): краткое содержание, описание и аннотация
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On ne doit donc pas être surpris, si les Villes Chinoises sont immenses; si Pékin, 2 2 «Tonquin, Pequin et Nanquin»: dans le texte ci-dessous la lettre «k» sera de même substituée aux deux lettres «qu» de l'édition originale de Jean Neaulme.
la nouvelle Capitale de l'Empire, a près de six de nos grandes lieues de circonférence, et renferme environ quatre millions de Citoyens: si Nankin, 3 3 «Tonquin, Pequin et Nanquin»: dans le texte ci-dessous la lettre «k» sera de même substituée aux deux lettres «qu» de l'édition originale de Jean Neaulme.
l'ancienne Métropole, en avait autrefois davantage: si une simple Bourgade nommée Quientzeng, où l'on fabrique la Porcelaine, contient environ un million d'habitants.
Les Forces de cet État consistent selon les relations des hommes les plus intelligents qui aient jamais voyagé, dans une Milice d'environ 800000 soldats bien entretenus; cinq cent soixante et dix mille chevaux sont nourris ou dans les écuries ou dans les pâturages de l'Empereur, pour monter les gens de guerre, pour les voyages de la Cour, et pour les courriers publics. Plusieurs Missionnaires, que l'Empereur Cang-hi dans ces derniers temps approcha de sa personne par amour pour les Sciences, rapportent qu'ils l'ont suivi dans ces chasses magnifiques vers la grande Tartarie, où 100000 cavaliers et 60000 hommes de pied marchaient en ordre de bataille.
Les Villes Chinoises n'ont jamais eu d'autres fortifications que celles que le bon-sens a inspiré à toutes les Nations, avant l'usage de l'Artillerie. Un fossé, un rempart, une forte muraille et des tours, depuis même que les Chinois se servent de canons, ils n'ont point suivi le modèle de nos Places de guerre; mais au-lieu qu'ailleurs on fortifie des Places, les Chinois ont fortifié leur Empire. La grande muraille qui séparait et défendait la Chine des Tartares, bâtie cent trente-sept ans avant notre Ère, subsiste encore dans un contour de 500 lieues, s'élève sur des montagnes, descend dans des précipices, ayant presque partout 20 de nos pieds de largeur sur plus de 30 de hauteur. Monument supérieur aux Pyramides d'Égypte par son utilité, comme par son immensité.
Ce rempart n'a pu empêcher les Tartares de profiter dans la suite des temps des divisions de la Chine, et de la subjuguer; mais la constitution de l'État n'en a été ni affaiblie ni changée. Le Pays des Conquérants est devenu une partie de l'État conquis, et les Tartares Mandchous, maîtres aujourd'hui de la Chine, n'ont fait autre chose que se soumettre les armes à la main aux Lois du Pays dont ils ont envahi le Trône.
Le revenu ordinaire de l'Empereur se monte, selon les supputations les plus vraisemblables, à deux cents millions d'onces d'argent. Il est à remarquer que l'once d'argent ne vaut pas cent de nos sous valeur intrinsèque, comme le dit l'Histoire de la Chine; car il n'y a point de valeur intrinsèque numéraire; mais à prendre le marc de notre argent à 50 de nos livres de compte, cette somme revient à 1250 millions de notre monnaie en 1740. Je dis en ce temps; car cette valeur arbitraire n'a que trop changé parmi nous, et changera peut-être encore: c'est à quoi ne prennent pas assez garde les Écrivains plus instruits des livres que des affaires, qui évaluent souvent l'argent étranger d'une manière fort fautive.
Ils ont eu des Monnaies d'or et d'argent frappées avec le coin, longtemps avant que les Dariques fussent frappés en Perse. L'Empereur Cang-hi avait rassemblé une suite de 3000 de ces monnaies, parmi lesquelles il y en avait beaucoup des Indes; autre preuve de l'ancienneté des Arts dans l'Asie; mais depuis longtemps l'or n'est plus une mesure commune à la Chine, il y est marchandise comme en Hollande, l'argent n'y est plus monnaie: le poids et le titre en font le prix; on n'y frappe plus que du cuivre, qui seul dans ce Pays a une valeur arbitraire. Le Gouvernement dans des temps difficiles a passé en papier, comme on a fait depuis dans plus d'un État de l'Europe; mais jamais la Chine n'a eu l'usage des Banques publiques, qui augmentent les richesses d'une Nation, en multipliant son crédit.
Ce Pays favorisé de la Nature possède presque tous les fruits de notre Europe, et beaucoup d'autres qui nous manquent. Le Blé, le Riz, la Vigne, les Légumes, les Arbres de toutes espèces y couvrent la terre; mais les Peuples n'ont jamais fait de Vin, satisfaits d'une liqueur assez forte qu'ils savent tirer du riz.
L'Insecte précieux qui produit la Soie, est originaire de la Chine; c'est de-là qu'il passa en Perse assez tard avec l'Art de faire des étoffes, du duvet qui les couvre; et ces étoffes étaient si rares du temps même de Justinien, que la Soie se vendait en Europe au poids de l'or.
Le Papier fin et d'un blanc éclatant était fabriqué chez les Chinois de temps immémorial, on en faisait avec les filets de bois de Bambou bouilli. On ne connaît pas la première époque de la Porcelaine et de ce beau Vernis qu'on commence à imiter et à égaler en Europe.
Ils savent depuis 2000 ans fabriquer le Verre, mais moins beau et moins transparent que le nôtre.
L'Imprimerie y fut inventée par eux du temps de Jules César. On sait que cette Imprimerie est une gravure sur des planches de bois, telle que Gutenberg la pratiqua le premier à Mayence au XIVe Siècle. L'Art de graver les caractères sur le bois, est plus perfectionné à la Chine; notre méthode d'employer les caractères mobiles et de fonte, beaucoup supérieure à la leur, n'a point encore été adoptée par eux, tant ils sont attachés à leurs anciens usages.
Ils avaient un peu de Musique, mais si informe et si grossière, qu'ils ignoraient les semi-tons.
L'usage des Cloches est chez eux de la plus haute antiquité. Ils ont cultivé la Chimie, et sans devenir jamais bons Physiciens, ils ont inventé la poudre; mais ils ne s'en servaient que dans des Fêtes, dans l'Art des Feux d'artifice, où ils ont surpassé les autres Nations. Ce furent les Portugais qui dans ces derniers Siècles leur ont enseigné l'usage de l'Artillerie, et ce sont les Jésuites qui leur ont appris à fondre le Canon. Si les Chinois ne s'appliquent pas à inventer ces instruments destructeurs, il ne faut pas en louer leur vertu, puisqu'ils n'en ont pas moins fait la guerre.
Jamais leur Géométrie n'alla au-delà des simples éléments. Ils poussèrent plus loin l'Astronomie, en tant qu'elle est la science des yeux et le fruit de la patience. Ils observèrent le Ciel assidûment, remarquèrent tous les phénomènes, et les transmirent à la postérité. Ils divisèrent, comme nous, le cours du Soleil en 365 parties. Ils connurent, mais confusément, la précision des Équinoxes et des Solstices. Ce qui mérite peut-être le plus d'attention, c'est que de temps immémorial ils partagent le mois en semaines de sept jours.
On montre encore les instruments dont se servit un de leurs fameux Astronomes mille ans avant notre Ère, dans une Ville qui n'est que du troisième ordre.
Nankin, l'ancienne Capitale, conserve un Globe de bronze, que trois hommes ne peuvent embrasser, porté sur un cube de cuivre qui s'ouvre, et dans lequel on fait entrer un homme pour tourner ce Globe, sur lequel sont tracés les méridiens et les parallèles.
Pékin a un Observatoire rempli d'Astrolabes et de Sphères armillaires; instruments à-la-vérité inférieurs aux nôtres pour l'exactitude, mais témoignages célèbres de la supériorité des Chinois sur les autres Peuples d'Asie.
La Boussole qu'ils connaissaient, ne servait pas à son véritable usage de guider la route des Vaisseaux. Ils ne naviguaient que près des côtes; possesseurs d'une terre qui fournit tout, ils n'avaient pas besoin d'aller, comme nous, au bout du Monde. La Boussole, ainsi que la Poudre à tirer, était pour eux une simple curiosité, et ils n'en étaient pas plus à plaindre.
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