Scott Kaelen - La Cité Ravagée

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"Et nous y voilà," murmura Oriken. "Bonjour, Château de Lachyla."

"Pas le plus accueillant des endroits, hein ?" dit Jalis.

"Difficile de croire que ça ne fait pas partie des endroits qu’il faut absolument visiter à Himaera." Oriken jeta un œil en direction de Dagra. "Et toi qui trouvais la Citadelle Valekha minable."

"Ah mais, ça l'était." Le visage de Dagra était un masque de stoïcisme.

Le pied de la colline sur laquelle trônait le château était planté d'une myriade de constructions, plus petites que le château, mais de tailles imposantes, rassemblées telles des fidèles autour d'un sanctuaire. À mesure que l'on s'éloignait du cœur de la cité, les constructions devenaient moins hautes, plus petites et avaient l'air moins majestueux. Les flèches et les toits en coupole avaient peut-être été jolis dans une cité vibrante de vie mais aujourd'hui, ils n'étaient plus que les fantômes d'une grandeur passée ; des traces du fléau, sorties tout droit de la terre elle-même. Oriken devait l'admette, Lachyla était sans doute l'endroit le plus lugubre qu'il ait jamais vu.

De l'endroit où il se trouvait, des nappes brumeuses d'océan scintillaient à l'est et à l'ouest, rappelant que Lachyla était construite sur une péninsule effilée. Il pouvait imaginer les falaises escarpées, au-delà des murs de défense, donnant sur les profondeurs tumultueuses de l'Océan Echilan inexploré.

Le bout du monde , pensa-t-il, se rappelant une fois de plus comment Dagra et lui s'étaient agrippés aux flancs abrupts du Mont Sentinelle et avait contemplé l'océan.

Il se retourna au bruit des pas de Jalis et Dagra qui marchaient le long des créneaux en direction d'une tour de treuil. Ramassant ses affaires, il courut les rattraper. Le toit de la tour, fait de chêne, s'était déformé avec le passage du temps et des intempéries, mais il semblait encore intact. Au-dessous se trouvait le mécanisme du treuil avec, sur le côté, une longue poignée en fer. L'extrémité de la chaîne disparaissait à travers un trou dans le sol de pierre au-dessus du côté de la herse.

"Ça n'a pas l'air trop rouillé," remarqua Jalis. "En repartant, on essaiera le mécanisme ; s'il marche, ça nous évitera d'avoir à descendre le long du mur et risquer de laisser le grappin derrière nous s'il est coincé."

Oriken empoigna le manche de ses deux mains, banda ses muscles et pesa dessus de son poids. Il y eut du mouvement, la chaîne s'enroula autour de la bobine avec le clink-clink-clink sourd des maillons qui s'entrechoquaient, suivi du grincement de la herse qui semblait protester contre le réveil de son long sommeil.

"Je pense qu'on arrivera à l'ouvrir," dit-il en époussetant ses mains sur son pantalon.

Depuis la tour du treuil, une volée de marches en pierre menait vers le cimetière. Oriken suivit Jalis vers le terrain aride, Dagra sur ses talons. Ils traversèrent en direction des ruines de l'Allée des Morts-Vivants et se tinrent devant la herse. Oriken jeta un coup d'œil à travers les barres de fer vers la lande au-delà des murs et, pendant un court instant, il se sentit prisonnier, comme piégé dans les filets des mots du Tisseur de Contes, transporté dans un temps qui aurait peut-être dû rester enfermé dans les paroles de contes anciens. Repoussant cette pensée, il vit Jalis sortir de la poche de ses jambières un vieux parchemin jauni par le temps et qu'elle se mit à étudier.

"Regardez là," dit-elle. Les hommes se rassemblèrent. Du bout d'un ongle, elle traça une ligne vers le nord jusqu'à point situé aux trois-quarts du chemin. "Ça devrait être assez simple. On suit le chemin principal jusqu'à ce point." Elle dessina du doigt une ligne vers la droite et pointa jusqu'à un X tracé par leur cliente. "Puis, on va vers la droite et, on y sera."

"Sans cette carte," dit Dagra avec une expression sombre, "nous aurions passé ce cimetière au peigne fin."

"Eh bien, nous irons remercier Cela à notre retour." Jalis fit signe d'avancer. "Pour l'instant, notre prix nous attend."

Oriken lui pressa doucement l'épaule, puis partit en direction de la voie centrale. Jalis et Dagra lui emboîtèrent le pas à ses côtés. Alors qu'ils avançaient, une impression s'infiltra dans son esprit et il ouvrit ses sens à ce qui l'entoura.

J'ai raison , pensa-t-il. Une pointe d'inquiétude naquit au fond de son estomac. Non seulement les arbres étaient-ils morts et noircis, ils étaient également recouverts de pustules fongiques. Il n'y avait pas non plus d'arbustes en vue, à part de rares amas de ronces desséchées.

Et aucun bruit provenant de quelconques créatures. Ça nous permettra de les entendre venir, à défaut de les voir . Quel qu'ait été cet endroit auparavant, il dev rait être envahi d'animaux et de plantes à l'heure qu'il était. Mais il en était dépourvu. Pas de criquets, pas de mouches, pas d'oiseaux. Des arbres morts et aucune herbe de quelque sorte que ce soit. Quel merdier !

"Il n'y a aucun signe de vie dans cet endroit," dit Dagra. "Rien, à part nous trois."

Oriken fronça les sourcils. "Ouais, j'étais sur le point de—"

"Il y a une odeur dans l'air," dit Jalis, son regard survolant les rangées de pierres tombales inclinées.

Oriken aussi pouvait la sentir. Ce n'était pas juste l'odeur moisie des longues années d'isolation, ni l'odeur salée de l'océan voisin ; c'était autre chose, à peine perceptible, mais présent néanmoins. Il renifla, plissa les yeux.

Doux, comme le parfum qui persiste longtemps après qu'une fille qui l'a porté ait quitté la pièce.

"C'est malsain," dit Dagra. "Rien n'est vivant ici. La moisissure recouvre tout et même celle-ci a séché."

"Tu connais la légende," dit Oriken. "Il y a peut-être une once de vérité dans la légende de la Cité Ravagée après tout."

Dagra renâcla. "Un nom approprié, s'il en est un."

Oriken éclata de rire. "Ouais, et puis ces soi-disant Jardins Funéraires, un véritable..." il frotta son pouce contre sa barbe et regarda en direction de Jalis. "Quel est ce mot que tu utilisais ? Non-sécateur ? Ouais, c'est ça. Cet endroit ne pourrait être plus mort. Ça, ils ont vu juste. Mais pourquoi des Jardins ? Un nom stupide pour un endroit où il n'y a pas le moindre brin d'herbe."

Jalis le regarda, amusée. "C'est génial que tu aies prêté attention à ma langue maternelle. Je crois que l'expression que tu cherches est non sequitur . Des sécateurs, ce sont des cisailles de jardinage. Mais dans un sens, tu as raison. Ces Jardins n'ont pas du tout besoin d'entretien."

"Eh bien, fléau ou pas, ça s'est passé il y a très longtemps." Oriken regarda au-dessus de la ligne de toits de la cité tentaculaire. "Maintenant qu'on est tout proche, c'est franchement tentant d'aller jeter un coup d'œil."

Dagra souffla. "Toi-même tu ressens comment c'est malsain ici, Orik. Ne tente pas le destin plus que nous ne l'ayons déjà fait. Je ne suis pas un lâche et tu le sais, mais je me souviens de la peur que j'éprouvais pour cet endroit quand j'étais garçon, et je n'ai pas besoin de pénétrer dans cette cité pour que cette peur revienne. Être entouré de ces cryptes impies, ces tombes et ces statues est déjà bien suffisant."

"Je disais juste, c'est tout. Eh Dag, tu n'as pas à serrer ton pendentif si fort. Tu n'as pas besoin des Dyades, on est avec toi." Oriken fit un clin d'œil à Jalis. Ses lèvres esquissèrent un sourire.

"Je prendrai les Dyades et vous deux en plus," dit Dagra. "Plus on est nombreux..."

"Ouais— Woohoo !" Oriken s'arrêta quand il aperçut quelque chose qui émergeait de la poussière à quelques pas du chemin. Il fit quelques pas et se pencha pour observer de plus près. Il y avait un amas de petits os partiellement déterrés dans la terre fissurée, une main humaine, ça ne faisait aucun doute. "Faut croire qu'ils n’enterraient pas bien profond par ici."

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