Scott Kaelen - La Cité Ravagée

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Les pièces d'argent de ce contrat leur assureraient des repas chauds et des chopes pleines pour une année entière et pour tous les trois. Même la part de Maros en tant qu'Officiel de la Guilde lui rapporterait un petit pactole. Aucun d'entre eux n'avait les moyens de cracher dessus.

Ils reprirent leur progression dans le couloir. Dagra ouvrit la marche, muni de la lampe, en suivant les anciennes traces de pas et vérifiant les alcôves de part et d'autre. Il examina chacune d'entre elles à la recherche du joyau mais elles ne contenaient que des dalles de granit et des pierres de peu de valeur.

"J'ai remarqué une chose à propos de cette salle," dit Oriken en se frottant la barbe. "Depuis le couloir derrière nous, je n'ai pas vu l'ombre d'une toile d'araignée. À moins que le plafond là-haut n'en soit infesté ; heureusement, on n'en voit pas grand-chose et donc nous ne saurons pas."

Dagra regarda Jalis. "Il a raison."

"C'est presque comme si..." le visage d'Oriken semblait plongé en pleine concentration.

Dagra s'impatientait. "Oui ?"

Oriken leva les bras en signe d'abandon. "Je ne sais pas c'est presque comme quoi. Quelque chose, sans doute."

"Merci pour ta perspicacité," dit Jalis. "Qui a besoin d'un oracle quand on a Oriken ?"

"Ouais, oublie ça." Il abaissa le rebord de son chapeau et ils reprirent leur progression en silence.

Pour Dagra, l'obscurité devenait de plus en plus oppressante et étouffante au fur et à mesure qu'ils avançaient. Il essuya la sueur de son front du dos de la main et tira sur le col de sa chemise déjà desserré. D'ici, le plafond était à peine visible ; quelques lignes grisâtres et des contours que dessinaient la pierre brute et les traverses, mais ce qui l'écrasait plus que ce couloir étroit, c'était cet espace ouvert. La dernière chose qu'il voulait était de se retrouver enfermé du mauvais côté d'une chute de pierres, nulle part où s'enfuir, pendant que les fantômes de personnes mortes depuis longtemps s'échappaient des murs, leurs lueurs fantomatiques s’approchant de plus en plus près...

"Lieu impie," marmonna-t-il en réprimant un frisson.

Il était bien content d'être celui qui tenait la lampe. Puis il pensa à Jalis qui fermait la marche et, en silence, il admira sa bravoure. De lui faire confiance, à lui, pour voir à sa place, voilà qui était culotté de sa part.

Tu as plus de cran que moi, copin e. Je te le concède .

Il avait les yeux baissés sur les dalles de pierre poussiéreuses quand quelque chose bougea en bordure de son champ de vision. Il se figea, un hoquet se formant dans sa gorge. La lumière éclairait un amas de formes sombres et tremblantes qui glissaient sur le sol depuis une alcôve sur la gauche. Il se précipita sur son épée, ses doigts oubliant ses années d'entraînement, et son glaive était déjà à moitié dégainé quand il réalisa ce que ces formes étaient ; il poussa un cri de soulagement.

Par les dieux, je n'avais pas besoin de ça . Ce n'était que des débris, des morceaux de dalle de granit tombés de leur niche, rien qui ne soit accroupi ni à l'affût. Juste une illusion provoquée par les ombres et la lumière . Et par ton imagination , se reprocha-t-il. Les formes n'avaient pas bougé d'un pouce.

Comme il s'approchait de l'éboulis, il remarqua avec inquiétude que les traces qu'ils avaient suivies menaient tout droit à cet amas de dalle fracassée. Il jeta un coup d’œil vers Jalis. Elle hocha la tête en réponse à la question muette. Encouragé par son assurance, Dagra avança dans l'alcôve, les fragments épars de granit craquant sous ses bottes. Ses yeux scrutaient l'endroit exigu, attirés par la niche tout au fond, d'où la dalle était tombée. Le vide qu'elle avait laissé révélait un épais tapis de toiles d'araignées. Il se trouvait peut-être des araignées tout au fond, mais il n'y avait aucun moyen de le savoir ; les fils densément tissés semblaient complètement absorber la lumière de la lampe, l'aspirant au-dedans, gardant ses secrets.

Son attention fut attirée par le coin supérieur droit de la cavité oblongue. Une tâche de moisissure sombre, d'aspect friable, collait au mur, ressemblant à la substance qui recouvrait les arbres dans le cimetière. Au-dessus de la tâche de moisissure trônait un amas de petites poches de couleur claire striés de lignes rouges sombre. Dagra se pencha de plus près pour inspecter ces curieuses excroissances. D'un doigt, il toucha légèrement la plus grande d'entre elles. Avec un léger pop , la membrane desséchée se désintégra dans un petit nuage de poussière. Il tressaillit en reculant ; une odeur piquante envahit ses narines. Mais le nuage s'était déjà dissipé. Il éternua et se frotta le nez avec frénésie. Il recula, jetant un regard sombre sur le nid de toiles d'araignée, les excroissances de moisissure, les débris dispersés et la poussière qui avait été déplacée.

Quelle manière de vivre dans l'au-delà , pensa-t-il, écœuré à l'idée d'être abandonné à pourrir dans un trou plutôt que d'être décemment brûlé jusqu'aux os. C'était des sauvages, du temps des Rois, vraiment. Les corps devraient être brûlés pour que l'esprit soit libéré et puisse voyager vers Kambesh.

Les esprits ...

Une légère odeur de moisi dériva de la cavité tapissée de toile. Il frissonna et rejoignit ses compagnons.

"Quelque chose d'intéressant ?" demanda Oriken.

Dagra lui lança un regard sombre. "Rien que tu n'aies envie de savoir."

"Des araignées." Oriken fit une grimace. "Si c'est des araignées, tu n'as qu'à le dire, il y a des araignées. Je préfère savoir plutôt que de ne pas savoir."

"Je n'ai pas vu d'araignées."

Oriken eut l'air sur ses gardes. "D'accord."

"Mais..."

"Mais quoi ?"

"Tu as remarqué qu'il n'y a pas une toile ici ?"

Oriken plissa les yeux en anticipant les prochaines paroles de Dagra.

"Je crois les avoir trouvées." Dagra pointa de son pouce par-dessus son épaule. "Elles sont toutes réunies dans ce trou. Du moins, ça en a tout l'air." Oriken grimaça ; Dagra haussa innocemment les épaules. "Eh, c'est toi qui as demandé à savoir."

"Oui, mais il y a une différence entre information et trop d'information. Tu ne pouvais pas résister, hein ?" Oriken pointa un doigt accusateur. "Je te revaudrai ça."

Dagra eut un sourire en coin. Les plaisanteries allégeaient quelque peu l'état d'esprit dans lequel il se trouvait.

Dans les décombres, une petite pierre de sang attira son attention. Il se pencha, la ramassa et l'essuya sur son pantalon. C'était une pierre lisse de forme ovale, d'un vert profond parsemé de taches écarlates.

Pas de grande valeur mais une jolie babiole. Ça ne fait plus partie d'un tombeau, rationalisa Dagra, balayant ainsi le problème moral que son geste occasionnait. Je pourrais demander au forgeron de me l'incruster dans le pommeau de mon glaive. Un souvenir de ce voyage, pensa-t-il sournoisement tout en fourrant la pierre de sang dans sa poche.

"Ces babioles ne valent presque rien," dit-il tranquillement, "mais quel genre de voleur ordinaire laisserait ça derrière ? Est-ce que l'un de vous a vu d'autres traces de vandalisme mis à part cette dalle cassée ?"

Oriken fronça les sourcils. "Maintenant que tu en parles, eh bien non. Mais si quelqu'un est venu ici, il cherchait probablement ce que nous sommes venus chercher. Peut-être même des sabreurs, d'ailleurs. Tout est possible."

Jalis secoua la tête. "Sauf que personne n'a traversé les Terres Mortes depuis des siècles."

"Prétendument," dit Dagra.

Oriken haussa les épaules. "Peut-être que notre cliente a embauché quelqu'un avant nous et c'est dans ce tombeau qu'ils ont trouvé le joyau."

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