Paul Schmit - Un diplomate luxembourgeois hors pair

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Hugues Le Gallais est un des grands absents de l’histoire récente du Luxembourg. Né dans la bourgeoisie luxembourgeoise, Hugues Le Gallais a entamé sa carrière en tant que représentant de l’Arbed à l’étranger, avant d’entrer dans la diplomatie. De 1940 à 1958, il a représenté les intérêts du Luxembourg à Washington, un poste clé pour la diplomatie luxembourgeoise, surtout pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce fut lui qui oeuvra avec succès pour faire venir la Grande-Duchesse Charlotte et ses ministres en Amérique. Sa mission sur place pourrait se résumer à la devise « put Luxembourg back on the
map ». Avec verve et habileté, Hugues Le Gallais a plaidé la cause du Grand-Duché, occupé pendant plus de quatre ans par l’envahisseur allemand.
Se basant sur des sources en grande partie non encore publiées, Paul Schmit retrace dans cette biographie détaillée la vie de ce personnage haut en couleurs.

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72Joseph Hackin (1886-1941), époux de Ria Parmentier (1905-1941), plus tard conservateur et rénovateur au Musée Guimet, son épouse étant sa principale collaboratrice. Morts en héros pour la France. Dans son tome sur l’année d’exil 1941, Heisbourg décrit le lien entre Bech et Hackin, la disparition duquel il regretta beaucoup, d’autant plus qu’une invitation du couple en octobre 1940 avait fait probablement échapper le ministre luxembourgeois à un bombardement de Londres qui aurait pu lui être fatal.

73Pierre d’Espezel (1893-1959), archiviste-paléographe, conservateur au Cabinet des médailles et antiques de la Bibliothèque nationale, Paris ; secrétaire de la « Gazette des beaux-arts ».

74Bourg, Tony : Madame Mayrisch et l’Orient. Letzebuerger Land du 18 décembre 1987 ; lettre du 13 décembre 1932, Fonds Mayrisch ; ANLux.

75Bourg, Tony : Madame Mayrisch et l’Orient. Letzebuerger Land du 18 décembre 1987 ; lettre du 31 juillet 1932, Fonds Mayrisch ; ANLux.

76Boy, Marie : L’intelligence sensible du décideur: Relation, intuition, valeurs : des atouts pour développer votre potentiel de dirigeant ; Editions Dunod.

77Marunouchi signifie « à l’intérieur du cercle », en référence à sa localisation à l’intérieur des douves du palais impérial. Le quartier est le centre financier du Japon, les trois plus grosses banques du pays y ont leur quartier général.

78Dittrich, Klaus: Selling Luxembourgian steel in Japan: Columeta Tokyo, 1925 to 1941; in: Zeitschrift für Unternehmensgeschichte, 2 (2016).

79Il s’agit de l’attentat planifié par les Japonais redoutant une unification de la Chine sous l’égide du Kuomintang, perçue comme une menace contre la prééminence japonaise dans la région.

FONCTION HONORIFIQUE AUPRÈS DE LA GRANDE-DUCHESSE ET LIENS AVEC LA FAMILLE GRAND-DUCALE

Monarchiste, conventionnel par moments, Le Gallais était un mélange d’aristocrate élitaire et de grand seigneur sachant où avancer et à qui s’attacher pour poursuivre son chemin, notamment auprès de la Cour luxembourgeoise.

Le père de Hugues, Norbert Le Gallais, avait déjà été proche de la Cour grand-ducale. Les sœurs d’Hugues avaient été invitées à jouer au Palais grand-ducal avec les princesses luxembourgeoises et des enfants de diplomates. Rozel se souvenait que la princesse Charlotte avait été enfermée et oubliée dans une armoire contenant des manteaux qui avaient été traités à la naphtaline. Ceci explique en partie le lien assez étroit qui liait Le Gallais à la souveraine à qui il pouvait s’adresser parfois différemment, plus intimement que de coutume et de tradition, comme nous allons le voir bientôt.

Hugues a été chambellan de Son Altesse Royale la Grande-Duchesse depuis février 1939, et ce jusqu’à la fin de sa vie. Ce fut l’année du centenaire du Traité de Londres et donc de l’indépendance du pays. Des commémorations et célébrations furent organisées à travers le pays, témoignant du sentiment d’indépendance et de fierté souveraine des Luxembourgeois. Hugues Le Gallais ne devait pas avoir été insensible à cette ferveur nationale destinée aussi à montrer aux Allemands menaçants que les Luxembourgeois souhaitaient rester indépendants selon la devise « Mir wölle bleiwe wat mir sin » (Nous voulons rester ce que nous sommes). Hugues souhaitait certainement progresser dans sa vie professionnelle. Le fait d’être devenu chambellan à la Cour était sans doute un coup de pouce appréciable et apprécié. Il était aussi disposé à quitter de nouveau son pays natal. Beaucoup de ces évènements devaient le porter à croire que l’homme est responsable à plus d’un égard de sa propre destinée, et c’est dans ce sens qu’il allait aborder l’opportunité washingtonienne qui allait se présenter. La qualité de chambellan était pour Hugues une étape bienvenue dans ce parcours diplomatique. En tant que personnage proche de la Cour, il était un tant soit peu jalousé, se distinguant du lot des fonctionnaires et courtisans parmi lesquels il allait bientôt évoluer en tant que diplomate.

La fonction de chambellan ou chambrier (camerarius en latin) et donc de gentilhomme chargé du service de la chambre d’un monarque ou d’un prince, à la Cour duquel il vit, avait quelque peu changé au cours du temps. Hugues Le Gallais participait surtout à certaines cérémonies, mais pouvait aussi conseiller la Cour. Au cours de la guerre, il n’allait pas s’en priver. Une photo 80prise lors du dernier Te Deum de la Fête Nationale, le 23 janvier 1940, avant l’occupation montre Auguste Collart, Hugues Le Gallais, l’aide de camp du prince Félix, Guillaume Konsbruck dit Guill, 81le Grand Maréchal de la Cour, François de Colnet d’Huart, et le président de l’Administration des Biens, Alfred Loesch. 82Les hommes faisant partie de la Cour grand-ducale sont alignés par ordre de préséance devant la cathédrale en attendant la famille grand-ducale. Toute une panoplie de connaissances voire de familiers se retrouvait ainsi régulièrement pour des occasions festives et solennelles.

C’est probablement grâce à son cousin germain qu’Hugues est entré dans ce cercle restreint et convoité de dignitaires luxembourgeois, et c’est également l’exemple de ce cousin qu’il allait suivre en se convertissant en diplomate. Le châtelain de Bettembourg, localité de laquelle il a aussi été bourgmestre, Auguste Collart, était de six ans l’aîné d’Hugues. Il avait été directeur général, c’est-à-dire ministre de l’Agriculture, du Commerce, de l’Industrie et du Travail de 1918 à 1920 en tant qu’indépendant appuyé par le Parti populaire (« Freie Volkspartei »). Il avait été chargé d’affaires à La Haye. Durant la Seconde Guerre mondiale, il a été interné au camp de concentration de Hinzert et plus tard déporté avec sa famille à Leubus. Il a écrit ses mémoires et un livre sur la tourmente autour de la dynastie après la Première Guerre mondiale. Il a été membre de la Section historique de l’Institut grand-ducal. Il vivait à La Haye dans une demeure entourée d’un vaste parc, d’abord louée et ensuite achetée par l’Etat luxembourgeois. Bon vivant et sachant recevoir, exigeant et qualifié par d’aucuns de difficile, Collart y vivait souvent seul, sa femme et ses deux filles restant, du moins au début de son mandat, à Luxembourg. Même s’il ne subsiste aucune correspondance connue ou lien particulier entre les deux cousins au destin similaire à maints égards, le plus jeune semble s’être souvent inspiré de son aîné.

Au-delà de cette fonction honorifique à la Cour, Le Gallais avait aussi un lien spécial, pour ne pas dire privilégié, avec la famille grand-ducale. Alors que ses lettres adressées à la Grande-Duchesse se terminent, la plupart du temps, par la formule de mise à l’époque : « Je suis, Madame, avec le plus profond respect, de Votre Altesse Royale le très humble, très obéissant et très fidèle serviteur et sujet », Le Gallais prenait aussi la liberté de s’adresser à la Grande-Duchesse de manière plutôt personnelle voire intime. Pendant la guerre, Le Gallais a ainsi donné son opinion sur des affaires personnelles touchant la Souveraine. Ainsi, le 8 octobre 1942, il est allé jusqu’à philosopher en quelque sorte, rappeler son éducation, se confondre en exemples à invoquer et saisir l’occasion pour « demander à Madame si Elle ne croit pas indiqué, chaque fois qu’Elle écrira à Son fils, de Lui parler de Ses responsabilités futures. Tout ce que Votre Altesse Royale écrira d’ici (continent américain), pour Lui là-bas (Royaume-Uni), aura beaucoup plus d’importance que des paroles échangées sur place. Le grand défaut des hommes de ce siècle a été le côté indécis et flottant de leur caractère. Les hommes des pays occupés qui resteront après cette épreuve seront différents et feront preuve de fermeté de caractère. Ils demanderont que le souverain donne le bon exemple. Voir se raffermir le caractère du prince Jean est mon unique souci et Madame seule peut avoir une influence dans ce sens. Mon professeur ne manquait jamais une occasion pour montrer le côté mou de mon caractère et pour renforcer la volonté. Pour Votre Altesse Royale, les exemples à citer ne manquent pas. Celui de S.A.R. Madame la Grande-Duchesse Marie Anne dans le sens positif et dans le sens négatif on peut revenir toujours sur le danger de se laisser prendre par des mots, au lieu de réfléchir soi-même sur les idées derrière les mots. Peut-être Madame pourrait obtenir du prince Jean qu’il lui résume certaines conversations; c’est un excellent exercice pour l’esprit et pour la mémoire. Par orgueil Il voudra bien faire et Madame pourra l’encourager, ce qui est très important. » Voilà Hugues Le Gallais s’essayant en tant que conseiller en matière de formation du futur souverain, et ceci deux jours après le départ du continent américain du prince héritier. Peut-être ce sermon de Le Gallais ne reflète tout simplement que l’amertume de son auteur de lui voir échapper un membre de cette famille pour laquelle il était disposé à tout faire. D’autres sujets, autrement plus sensibles politiquement, vont aussi faire l’objet d’un courrier similaire que nous citons ici comme témoignage des libertés que Le Gallais prenait à l’égard de la Grande-Duchesse. Aussi en relation avec des sujets politiques et économiques comme le plan Ensch 83et ses discussions à ce sujet avec le sous-secrétaire d’Etat américain Sumner Welles, Le Gallais a dûment tenu informée la souveraine à laquelle il a envoyé non seulement son rapport d’entretiens avec Sumner Welles (notamment ceux du 30 novembre 1942 et du 21 décembre 1942), mais aussi une note de Dupong sur la conversation de ce dernier avec Sumner Welles, le 9 février 1943. 84Le Gallais était certes loyal envers ses autorités directes, mais estimait de son devoir d’informer en priorité sa souveraine qui allait lui exprimer son appréciation après un incident avec le ministre Bodson à Chicago, 85mais à laquelle il allait aussi téléphoner et écrire sans intermédiaire durant l’exil. 86Avant de relater l’épopée de l’exil, voici quelques extraits de diverses lettres de Le Gallais à la Grande-Duchesse écrites aussi lisiblement que possible de sa propre main et exprimant le lien affectif et admiratif très personnel et prononcé de Le Gallais : « Soyons réalistes en politique extérieure : donnons pour recevoir et ne comptons pas sur le droit. M. Dupong m’a dit que Madame avait l’impression qu’Elle était devant un fait accompli. Je ne comprends pas très bien… Je m’excuse si j’ai mal compris. D’ailleurs quand j’ai téléphoné hier soir à Madame, ce que je croyais être une bonne nouvelle (invitation de se rendre en Louisiane), il m’a semblé que Votre Altesse Royale n’était pas si contente. J’en suis encore tout triste, parce que quand je ne pense pas à la politique extérieure et que je deviens alors un vilain réaliste, je voudrais toujours faire plaisir à Madame. Ce n’est pas facile de trouver le juste milieu entre agir selon sa conscience et sa raison d’un côté et son cœur et ses sentiments de l’autre côté. Ce que je sais c’est que j’aime profondément Madame. J’espère de tout cœur que lorsque Votre Altesse Royale, qui a un esprit tellement ouvert aux choses nouvelles, verra la Louisiane, Elle sera plus contente à nouveau et qu’Elle pardonnera à Son serviteur son dernier péché. » (Lettre du 12 décembre 1942). Deux semaines plus tôt, Le Gallais, au sujet de son idée avortée de voir l’aide de camp Konsbruck désigné comme attaché militaire, a donné une définition du rôle qu’il considère être le sien : « Je voudrais encore très humblement demander pardon à Madame de Lui avoir causé des ennuis. Ma seule excuse est de vouloir jouer le jeu de Madame pour le mieux et d’avoir voulu utiliser la carte Konsbruck au maximum. Que Votre Altesse Royale ne se fasse pas de soucis ; Elle gagnera quand même. » (Lettre du 28 novembre 1942.) 87Beaucoup de familiarité de la part d’un serviteur fidèle et dévoué ! Mentionnons d’ores et déjà que le couple Le Gallais a assisté au mariage du dernier des six enfants de la Grande-Duchesse et du prince Félix. Le chambellan Le Gallais et son épouse ont en effet adapté leur dispositif pour les congés d’été pour pouvoir assister, le 17 août 1950, en la cathédrale de Luxembourg aux noces de la princesse Alix de Luxembourg avec le prince Antoine de Ligne. Hugues Le Gallais aimait rencontrer des Altesses royales voire impériales et en a fréquenté plusieurs, non seulement les Luxembourg, mais encore les Bourbon-Parme et les Habsbourg durant la guerre. Par la suite, il a gardé des liens avec certains d’entre eux et suivi avec attention leur parcours dans les médias. Dans le « scrap book » organisé par Madame Maloney se trouvent des reportages sur les mariages d’Otto de Habsbourg, du prince héritier luxembourgeois Jean et de sa sœur Marie-Adélaïde avec le comte Henckel von Donnersmarck auxquels Le Gallais ne semble pourtant pas avoir participé.

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