Nicolas Machiavel - Machiavel - Le Prince

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Nicolas Machiavel montre comment devenir prince et le rester, analysant des exemples de l'histoire antique et de l'histoire italienne de l'époque. Le Prince compte 26 courts chapitres. Dans les onze premiers, Machiavel s'interroge sur la façon dont les principaux types de principautés peuvent être gouvernées et conservées. Les trois chapitres suivants portent sur la politique militaire dans les cas d'agression et de défense. Ensuite, neuf chapitres examinent les rapports que le prince doit établir avec son entourage et ses sujets, et les qualités dont il doit faire preuve. Les trois derniers chapitres s'attardent aux malheurs de l'Italie, à la nécessité de la délivrer des barbares ainsi qu'aux pouvoirs respectifs de la virtù et de la Fortune.

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Le désir d’acquérir est sans doute une chose ordinaire et naturelle ; et quiconque s’y livre, quand il en a les moyens, en est plutôt loué que blâmé : mais en former le dessein sans pouvoir l’exécuter, c’est encourir le blâme et commettre une erreur. Si donc la France avait des forces suffisantes pour attaquer le royaume de Naples, elle devait le faire ; si elle ne les avait pas, elle ne devait point le partager.

Si le partage de la Lombardie avec les Vénitiens pouvait être excusé, c’est parce qu’il donna à la France le moyen de mettre le pied en Italie ; mais celui du royaume de Naples, n’ayant pas été pareillement déterminé par la nécessité, demeure sans excuse. Ainsi Louis XII avait fait cinq fautes en Italie : il y avait ruiné les faibles, il y avait augmenté la puissance d’un puissant, il y avait introduit un prince étranger très-puissant, il n’était point venu y demeurer, et n’y avait pas envoyé des colonies.

Cependant, tant qu’il vécut, ces cinq fautes auraient pu ne pas lui devenir funestes, s’il n’en eût commis une sixième, celle de vouloir dépouiller les Vénitiens de leurs États. En effet, il eût été bon et nécessaire de les affaiblir, si d’ailleurs il n’avait pas agrandi l’Église et appelé l’Espagne en Italie ; mais ayant fait l’un et l’autre, il ne devait jamais consentir à leur ruine, parce que, tant qu’ils seraient restés puissants, ils auraient empêché les ennemis du roi d’attaquer la Lombardie. En effet, d’une part, ils n’y auraient consenti qu’à condition de devenir les maîtres de ce pays ; de l’autre, personne n’aurait voulu l’enlever à la France pour le leur donner ; et enfin il eût paru trop dangereux d’attaquer les Français et les Vénitiens réunis.

Si l’on me disait que Louis n’avait abandonné la Romagne au pape Alexandre, et partagé le royaume de Naples avec l’Espagne, que pour éviter la guerre, je répondrais ce que j’ai déjà dit, qu’il ne faut jamais, pour un pareil motif, laisser subsister un désordre ; car on n’évite point la guerre, on ne fait que la retarder à son propre désavantage.

Si l’on alléguait encore la promesse que le roi avait faite au pape de conquérir cette province pour lui, afin d’en obtenir la dissolution de son mariage et le chapeau de cardinal pour l’archevêque de Rouen (appelé ensuite le cardinal d’Amboise), je répondrais par ce qui sera dit dans la suite, touchant les promesses des princes, et la manière dont ils doivent les garder.

Louis XII a donc perdu la Lombardie pour ne s’être conformé à aucune des règles que suivent tous ceux qui, ayant acquis un État, veulent le conserver. Il n’y a là aucun miracle ; c’est une chose toute simple et toute naturelle.

Je me trouvais à Nantes à l’époque où le Valentinois (c’est ainsi qu’on appelait alors César Borgia, fils du pape Alexandre VI) se rendait maître de la Romagne : le cardinal d’Amboise, avec lequel je m’entretenais de cet événement, m’ayant dit que les Italiens ne comprenaient rien aux affaires de guerre, je lui répondis que les Français n’entendaient rien aux affaires d’État, parce que, s’ils y avaient compris quelque chose, ils n’auraient pas laissé l’Église s’agrandir à ce point. L’expérience, en effet, a fait voir que la grandeur de l’Église et celle de l’Espagne en Italie ont été l’ouvrage de la France, et ensuite la cause de sa ruine dans cette contrée. De là aussi on peut tirer cette règle générale qui trompe rarement, si même elle trompe jamais : c’est que le prince qui en rend un autre puissant travaille à sa propre ruine ; car cette puissance est produite ou par l’adresse ou par la force : or l’une et l’autre de ces deux causes rendent quiconque les emploie suspect à celui pour qui elles sont employées.

1 ↑Machiavel revient à plusieurs reprises sur cette pensée ; il dit encore dans le livre IV de l’Histoire de Florence : « Quant aux hommes puissants, ou il ne faut pas les toucher, ou quand on les touche, il faut les tuer. » Cette maxime est l’une de celles qui ont été le plus vivement attaquées.

CHAPITRE IV. Pourquoi les États de Darius, conquis par Alexandre, ne se révoltèrent point contre les successeurs du conquérant après sa mort.

Lorsque l’on considère combien il est difficile de conserver un État nouvellement conquis, on peut s’étonner de ce qui se passa après la mort d’Alexandre le Grand. Ce prince s’était rendu maître en peu d’années de toute l’Asie, et mourut presque aussitôt. Il était probable que l’empire profiterait de son trépas pour se révolter ; néanmoins ses successeurs s’y maintinrent, et ils n’éprouvèrent d’autre difficulté que celle qui naquit entre eux de leur propre ambition.

Je répondrai à cela que toutes les principautés que l’on connaît, et dont il est resté quelque souvenir, sont gouvernées de deux manières différentes : ou par un prince et des esclaves, qui ne l’aident à gouverner, comme ministres, que par une grâce et une concession qu’il veut bien leur faire ; ou par un prince et des barons, qui tiennent leur rang non de la faveur du souverain, mais de l’ancienneté de leur race ; qui ont des États et des sujets qui leur appartiennent et les reconnaissent pour seigneurs, et qui ont pour eux une affection naturelle.

Dans les principautés gouvernées par un prince et par des esclaves, le prince possède une bien plus grande autorité, puisque, dans toute l’étendue de ses États, lui seul est reconnu pour supérieur, et que si les sujets obéissent à quelque autre, ils ne le regardent que comme son ministre ou son officier, pour lequel ils ne ressentent aucun attachement personnel.

On peut de nos jours citer, comme exemple de l’une et de l’autre sorte de gouvernement, la Turquie et le royaume de France.

Toute la Turquie est gouvernée par un seul maître, dont tous les autres Turcs sont esclaves, et qui, ayant divisé son empire en plusieurs sangiacs , y envoie des gouverneurs qu’il révoque et qu’il change au gré de son caprice.

En France, au contraire, le roi se trouve au milieu d’une foule de seigneurs de race antique, reconnus pour tels par leurs sujets, qui en sont aimés, et qui jouissent de prérogatives que le roi ne pourrait leur enlever sans danger pour lui.

Si l’on réfléchit sur la nature de ces deux formes de gouvernement, on verra qu’il est difficile de conquérir l’empire des Turcs ; mais qu’une fois conquis, il est très-aisé de le conserver.

La difficulté de conquérir l’empire turc vient de ce que le conquérant ne peut jamais être appelé par les grands de cette monarchie, ni espérer d’être aidé dans son entreprise par la rébellion de quelques-uns de ceux qui entourent le monarque. J’en ai déjà indiqué les raisons. Tous, en effet, étant également ses esclaves, tous lui devant également leur fortune, il est bien difficile de les corrompre ; et quand même on y parviendrait, il faudrait en attendre peu d’avantages, parce qu’ils ne peuvent pas entraîner les peuples dans leur révolte. Celui donc qui voudrait attaquer les Turcs doit s’attendre à les trouver réunis contre lui, espérer peu d’être favorisé par des désordres intérieurs, et ne compter guère que sur ses propres forces.

Mais la conquête une fois faite et le monarque vaincu en bataille rangée, de manière à ne pouvoir plus refaire ses armées, on n’a plus à craindre que sa race, qui, une fois éteinte, ne laisse plus personne à redouter, parce qu’il n’y a plus personne qui conserve quelque ascendant sur le peuple ; de sorte que si, avant la victoire, il n’y avait rien à espérer des sujets, de même, après l’avoir remportée, il n’y a plus rien à appréhender de leur part.

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