León Tolstoi - Anna Karénine

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Anna Karenine mariée à un haut fonctionnaire rend visite à son frère Stepan à Moscou. Une rencontre change alors sa vie toute entière. De l'autre, Levine, homme possédant des terres et préférant la campagne à la ville. Il lui manque une chose à son bonheur: une femme pour partager sa vie. Léon Tolstoï a créé une cosmogonie de personnages, de tissus sociaux, d'interactions soumises à un étrange déterminisme qui semble un écho profond de la présence de Dieu. Chacun vogue vers son destin sans avoir une vision nette de l'ensemble, ce qui inspire souffrances, tourments, doutes et vertiges.

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Après le dîner, Anna s’était vivement approchée de son frère qui fumait un cigare pendant que Dolly rentrait dans sa chambre.

« Stiva, dit-elle en indiquant la porte de cette chambre d’un signe de tête, va, et que Dieu te vienne en aide ! »

Il comprit et, jetant son cigare, disparut derrière la porte.

Anna s’assit sur un canapé, entourée des enfants. Les deux aînés et par imitation le cadet s’étaient accrochés à leur nouvelle tante avant même de se mettre à table ; ils jouaient à qui se rapprocherait le plus d’elle, à qui tiendrait sa main, l’embrasserait, jouerait avec ses bagues ou se suspendrait aux plis de sa robe.

« Voyons, reprenons nos places », dit Anna.

Et Grisha, d’un air fier et heureux, plaça sa tête blonde sous la main de sa tante et l’appuya sur ses genoux.

« Et à quand le bal maintenant ? dit-elle en s’adressant à Kitty.

– À la semaine prochaine ; ce sera un bal superbe, un de ces bals auxquels on s’amuse toujours.

– Il y en a donc où l’on s’amuse toujours ? dit Anna d’un ton de douce ironie.

– C’est bizarre, mais c’est ainsi. Chez les Bobristhchiff on s’amuse toujours ; chez les Nikitine aussi ; mais chez les Wéjekof on s’ennuie invariablement. N’avez-vous donc jamais remarqué cela ?

– Non, chère enfant ; il n’y a plus pour moi de bal amusant, – et Kitty entrevit dans les yeux d’Anna ce monde inconnu qui lui était fermé, – il n’y en a que de plus ou moins ennuyeux.

– Comment pouvez- vous vous ennuyer au bal ?

– Pourquoi donc ne puis-je m’y ennuyer, moi ? »

Kitty pensait bien qu’Anna devinait sa réponse.

« Parce que vous y êtes toujours la plus belle. »

Anna rougissait facilement, et cette réponse la fit rougir.

« D’abord, reprit-elle, cela n’est pas, et d’ailleurs, si cela était, peu m’importerait !

– Irez-vous à ce bal ? demanda Kitty.

– Je ne pourrai m’en dispenser, je crois. Prends celle-ci, dit-elle à Tania qui s’amusait à retirer les bagues de ses doigts blancs et effilés.

– Je voudrais tant vous voir au bal.

– Eh bien, si je dois y aller, je me consolerai par la pensée de vous faire plaisir. Grisha, ne me décoiffe pas davantage, dit-elle en rajustant une natte avec laquelle l’enfant jouait.

– Je vous vois au bal en toilette mauve.

– Pourquoi en mauve précisément ? demanda Anna en souriant. Allez, mes enfants, vous entendez que miss Hull vous appelle pour le thé, dit-elle en envoyant les enfants dans la salle à manger. Je sais pourquoi vous voulez de moi à cette soirée ; vous en attendez un grand résultat.

– Comment le savez-vous ? C’est vrai.

– Oh ! le bel âge que le vôtre ! continua Anna. Je me souviens de ce nuage bleu qui ressemble à ceux que l’on voit en Suisse sur les montagnes. On aperçoit tout au travers de ce nuage, à cet âge heureux où finit l’enfance, et tout ce qu’il recouvre est beau, est charmant ! Puis apparaît peu à peu un sentier qui se resserre et dans lequel on entre avec émotion, quelque lumineux qu’il semble... Qui n’a pas passé par là !

Kitty écoutait en souriant. « Comment a-t-elle passé par là ? pensait-elle ; que je voudrais connaître son roman ! » Et elle se rappela l’extérieur peu poétique du mari d’Anna.

« Je suis au courant, continua celle-ci ; Stiva m’a parlé ; j’ai rencontré Wronsky ce matin à la gare, il me plaît beaucoup.

– Ah ! il était là ? demanda Kitty en rougissant. Qu’est-ce que Stiva vous a raconté ?

– Il a bavardé. Je serais enchantée si cela se faisait, j’ai voyagé hier avec la mère de Wronsky et elle n’a cessé de me parler de ce fils bien-aimé ; je sais que les mères ne sont pas impartiales, mais...

– Que vous a dit sa mère ?

– Bien des choses, c’est son favori ; néanmoins on sent que ce doit être une nature chevaleresque ; elle m’a raconté, par exemple, qu’il avait voulu abandonner toute sa fortune à son frère ; que dans son enfance il avait sauvé une femme qui se noyait ; en un mot, c’est un héros », ajouta Anna en souriant et en se souvenant des deux cents roubles donnés à la gare.

Elle ne rapporta pas ce dernier trait, qu’elle se rappelait avec un certain malaise ; elle y sentait une intention qui la touchait de trop près.

« La comtesse m’a beaucoup priée d’aller chez elle, continua Anna, et je serais contente de la revoir ; j’irai demain... Stiva reste, Dieu merci, longtemps avec Dolly, ajouta-t-elle en se levant d’un air un peu contrarié, à ce que crut remarquer Kitty.

– C’est moi qui serai le premier ! non, c’est moi, criaient les enfants qui venaient de finir leur thé, et qui rentraient dans le salon en courant vers leur tante Anna.

– Tous ensemble ! » dit-elle en allant au-devant d’eux. Elle les prit dans ses bras et les jeta tous sur un divan, en riant de leurs cris de joie.

XXI

Dolly sortit de sa chambre à l’heure du thé ; Stépane Arcadiévitch était sorti par une autre porte.

« Je crains que tu n’aies froid en haut, dit Dolly en s’adressant à Anna ; je voudrais te faire descendre, nous serions plus près l’une de l’autre.

– Ne t’inquiète pas de moi, je t’en prie, répondit Anna en cherchant à deviner sur le visage de Dolly si la réconciliation avait eu lieu.

– Il fera peut-être trop clair ici, dit sa belle-sœur.

– Je t’assure que je dors partout, et toujours profondément.

– De quoi est-il question ? » dit Stépane Arcadiévitch en rentrant dans le salon et en s’adressant à sa femme.

Rien qu’au son de sa voix, Kitty et Anna comprirent qu’on s’était réconcilié.

« Je voudrais installer Anna ici, mais il faudrait descendre des rideaux. Personne ne saura le faire, il faut que ce soit moi, répondit Dolly à son mari.

– Dieu sait si la réconciliation est bien complète ! pensa Anna en remarquant le ton froid de Dolly.

– Ne complique donc pas les choses, Dolly, dit le mari ; si tu veux, j’arrangerai cela.

– Oui, elle est faite, pensa Anna.

– Je sais comment tu t’y prendras, répondit Dolly avec un sourire moqueur ; tu donneras à Matvei un ordre auquel il n’entend rien, puis tu sortiras, et il embrouillera tout.

– Dieu merci, pensa Anna, ils sont tout à fait remis ; – et, heureuse d’avoir atteint son but, elle s’approcha de Dolly et l’embrassa.

– Je ne sais pas pourquoi tu nous méprises tant, Matvei et moi ? » dit Stépane Arcadiévitch à sa femme en souriant imperceptiblement.

Pendant toute cette soirée, Dolly fut légèrement ironique envers son mari, et celui-ci heureux et gai, mais dans une juste mesure, et comme s’il eût voulu montrer que le pardon ne lui faisait pas oublier ses torts.

Vers neuf heures et demie, une conversation vive et animée régnait autour de la table à thé, lorsque survint un incident, en apparence fort ordinaire, qui parut étrange à chacun.

On causait d’un de leurs amis communs de Pétersbourg, et Anna s’était vivement levée.

« J’ai son portrait dans mon album, je vais le chercher, et vous montrerai par la même occasion mon petit Serge », ajouta-t-elle avec un sourire de fierté maternelle.

C’était ordinairement vers dix heures qu’elle disait bonsoir à son fils ; bien souvent elle le couchait elle-même avant d’aller au bal ; elle se sentit tout à coup très triste d’être si loin de lui. Elle avait beau parler d’autre chose, sa pensée revenait toujours à son petit Serge aux cheveux frisés, et le désir la prit d’aller regarder son portrait et de lui dire un mot de loin.

Elle sortit aussitôt, avec la démarche légère et décidée qui lui était particulière. L’escalier par où l’on montait chez elle donnait dans le grand vestibule chauffé qui servait d’entrée.

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