Jane Austen - Orgueil et préjugés

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Orgueil et Préjugés (Pride and Prejudice) est un roman de la femme de lettres anglaise Jane Austen paru en 1813. Il est considéré comme l'une de ses œuvres les plus significatives et c'est aussi la plus connue du public.
Drôle et romanesque, le chef-d'œuvre de Jane Austen continue à jouir d'une popularité considérable, par ses personnages bien campés, son intrigue soigneusement construite et prenante, ses rebondissements nombreux, et son humour plein d'imprévu. Derrière les aventures sentimentales des cinq filles Bennet, Jane Austen dépeint fidèlement les rigidités de la société anglaise au tournant des xviii et xix siècles. À travers le comportement et les réflexions d'Elizabeth Bennet, son personnage principal, elle soulève les problèmes auxquels sont confrontées les femmes de la petite gentry campagnarde pour s'assurer sécurité économique et statut social. À cette époque et dans ce milieu, la solution passe en effet presque obligatoirement par le mariage : cela explique que les deux thèmes majeurs d'Orgueil et Préjugés soient l'argent et le mariage, lesquels servent de base au développement des thèmes secondaires.

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Pendant la route, Élisabeth apprit à Hélen ce qui s’était passé entre les deux messieurs. Hélen, toute disposée qu’elle était à défendre celui qui aurait pu avoir tort, ou même tous les deux, si on les avait blâmés, ne sut trouver à cet incident nulle explication raisonnable.

M. Colins, à son retour à Longbourn, enchanta Mme Bennet par l’éloge pompeux qu’il fit de la politesse et des manières de Mme Philips; il assura que, excepté lady Catherine et sa fille, il ne connaissait point de dame qui eût des formes si gracieuses. Elle l’avait reçu avec une honnêteté incomparable, et de plus avait daigné le comprendre dans ses invitations pour le lendemain, faveur d’autant plus distinguée qu’elle le connaissait à peine: il pouvait attribuer une partie de ces civilités à des liaisons de famille; cependant il n’avait rencontré, dans nulle circonstance de sa vie, des prévenances aussi flatteuses.

CHAPITRE XVI

Mme Bennet approuvant l’engagement de ses filles avec leur tante, les scrupules de M. Colins de quitter tout un soir ses hôtes furent levés par les argumens de la compagnie entière; et aussitôt après le dîner, lui et ses cinq cousines se rendirent en voiture à Meryton. Ces demoiselles eurent le plaisir, en entrant au salon, d’apprendre que M. Wickham avait accepté l’invitation de leur oncle, et était encore à table avec les autres convives. Après quelques commentaires sur cette heureuse nouvelle, tout le monde s’étant assis, M. Colins eut le loisir de regarder et d’admirer tout ce qui l’entourait. Frappé de la grandeur de l’appartement, de la beauté des meubles, il déclara qu’il croyait être dans un des boudoirs de Rosings; exclamation qui d’abord ne fut pas appréciée de Mme Philips; mais lorsqu’elle eut appris ce que c’était que Rosings, à qui appartenait cette terre; quand elle eut écouté la description entière d’un des grands salons de lady Catherine, sachant alors que le marbre seul de la cheminée coûtait huit cents livres sterlings, elle sentit toute la valeur du compliment, et se serait à peine formalisée de la même comparaison avec l’appartement de la femme de charge.

Ensuite dépeignant à Mme Philips toutes les magnificences du château de Rosings, non sans quelques digressions sur son humble demeure, et les embellissemens qu’on y faisait, il fut agréablement occupé jusqu’à l’arrivée des Messieurs. Elle l’écoutait avec non moins de satisfaction, son estime pour lui augmentait à chaque nouveau détail, et elle se promettait bien de faire partager à ses voisines l’admiration que lui causait ces récits. Quant aux demoiselles qui ne pouvaient s’amuser autant des discours de leur cousin, l’attente leur sembla fort longue: elle eut un terme enfin. Les Messieurs revinrent au salon, et quand M. Wickham parut, Élisabeth pensa qu’elle ne l’avait encore que faiblement admiré.

De tout le régiment de…, en général bien composé ce qu’il y avait de mieux parmi les officiers se trouvait là réuni, mais aucun ne pouvait se comparer à Wickham, autant supérieur à eux tous, pour le ton et les manières, qu’ils l’étaient eux-mêmes au joufflu procureur Philips qui les suivit au salon. M. Wickham fut l’heureux mortel qui fixa sur lui les regards de presque toutes les dames; et à Élisabeth, l’heureuse femme près de laquelle il s’assit enfin, et l’air dont il se mit à causer avec elle du mauvais temps, de la crainte d’avoir un hiver pluvieux, lui fit sentir qu’un homme aimable sait rendre intéressant le sujet le plus mince et le plus ordinaire. De tels rivaux près des dames semblaient anéantir le pauvre M. Colins. Les jeunes personnes l’oublièrent entièrement; mais de temps en temps Mme Philips l’écoutait encore avec plaisir, et par ses soins il fut abondamment servi de thé et de muffins.

Quand on se mit au jeu, il la paya de ses attentions en faisant le quatrième au whist.

„Je joue peu le whist, dit-il, mais je serai charmé de le mieux apprendre, car dans mon état…“

Sans vouloir entendre toutes ses raisons, Mme Philips lui sut gré de cette complaisance.

M. Wickham ne jouant pas le whist, fut accueilli avec transport à l’autre table, entre Élisabeth et Lydia: celle-ci, extrêmement bavarde, semblait vouloir l’occuper exclusivement; mais le loto qu’elle aimait aussi beaucoup, prit bientôt toute son attention. M. Wickham eut donc le loisir de parler à Élisabeth, qu’il trouva très-disposée à l’écouter; toutefois n’espérant pas apprendre de lui ce qu’elle désirait le plus savoir, l’histoire de ses liaisons avec M. Darcy, elle hésitait, n’osait entamer ce sujet, quand la conversation s’y portant d’elle-même satisfit sa curiosité.

M. Wickham, après s’être informé quelle était la distance de Netherfield à Meryton, demanda d’un air inquiet si M. Darcy y était depuis long-temps.

„À peu près depuis un mois, dit Élisabeth“; et, voulant continuer ce discours, elle ajouta: „On dit qu’il a de grands biens en Derbyshire.

» — Oui, dit Whickham, sa terre est extrêmement belle: dix mille livres sterling de rente. Personne mieux que moi n’en peut dire des nouvelles; j’ai eu, dès mon enfance, les plus étroites liaisons avec cette famille.“

Élisabeth ne put cacher son étonnement.

„Cette assertion, dans le fait, a de quoi vous surprendre, Mademoiselle, après l’air de froideur que vous avez pu remarquer dans notre rencontre d’hier. Êtes-vous très-liée avec M. Darcy?

» — Peu, et sans désirer l’être davantage; j’ai passé quatre jours dans la même maison que lui; il ne m’a point paru aimable.

» — Je n’ai pas le droit de me prononcer, dit Wickham, sur son plus ou moins d’amabilité, dont ma situation à son égard ne me permet pas de juger: je l’ai connu trop bien et trop long-temps pour être un juge impartial; mais je crois que votre opinion sur son compte étonnerait bien des gens. Peut-être ne le diriez-vous pas partout avec cette franchise; vous êtes chez vos parens.

» — En vérité, je ne dis rien ici que je ne puisse répéter dans toute autre maison, hormis Netherfield. Il n’est point aimé dans Herfordshire: sa fierté a blessé tout le monde; personne ne vous en parlera plus favorablement.

» — Je suis plus surpris que fâché de ce que vous m’apprenez, dit Wickham, après un moment de silence; il serait fort à désirer que chacun fût ainsi jugé selon son mérite, ce qui arrive rarement à M. Darcy: le monde, aveuglé par son rang et sa fortune, subjugué par ses manières hautaines, ne le voit que comme il veut être vu.

» — Quant à moi, répondit Élisabeth, je le connais peu, mais assez néanmoins pour m’apercevoir qu’il n’a pas un caractère aimable.“

Wickham, par un mouvement de tête, parut approuver ce jugement et dit, quelques instans après:

„Je voudrais bien savoir s’il doit rester long-temps dans ce pays-ci.

» — Je ne puis vous le dire, mais, lors de ma visite à Netherfield, il ne parlait point encore de le quitter: j’espère que son séjour dans Herfordshire ne changera rien à vos projets?

» — Oh! non; ce n’est pas à moi de fuir M. Darcy. S’il craint de me rencontrer, qu’il s’éloigne d’ici. Nous ne sommes pas bien ensemble, et je ne puis le voir sans être vivement affecté. Mais je ne crains point de dire les raisons qui me font l’éviter: un sentiment profond du mal qu’il m’a fait, et les regrets les plus pénibles en pensant à ce qu’il devait être pour moi… Son père, feu M. Darcy, était un homme bien respectable, et le meilleur ami que j’aie jamais eu; je ne saurais me trouver avec le fils sans que mon âme n’éprouve de bien douloureux sentimens; il s’est conduit indignement à mon égard: mais je crois, en vérité, que je pourrais tout lui pardonner, s’il n’avait trompé l’attente, et avili la mémoire de son père.“

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