Jane Austen - Orgueil et préjugés

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Orgueil et Préjugés (Pride and Prejudice) est un roman de la femme de lettres anglaise Jane Austen paru en 1813. Il est considéré comme l'une de ses œuvres les plus significatives et c'est aussi la plus connue du public.
Drôle et romanesque, le chef-d'œuvre de Jane Austen continue à jouir d'une popularité considérable, par ses personnages bien campés, son intrigue soigneusement construite et prenante, ses rebondissements nombreux, et son humour plein d'imprévu. Derrière les aventures sentimentales des cinq filles Bennet, Jane Austen dépeint fidèlement les rigidités de la société anglaise au tournant des xviii et xix siècles. À travers le comportement et les réflexions d'Elizabeth Bennet, son personnage principal, elle soulève les problèmes auxquels sont confrontées les femmes de la petite gentry campagnarde pour s'assurer sécurité économique et statut social. À cette époque et dans ce milieu, la solution passe en effet presque obligatoirement par le mariage : cela explique que les deux thèmes majeurs d'Orgueil et Préjugés soient l'argent et le mariage, lesquels servent de base au développement des thèmes secondaires.

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Mme Bennet et ses filles lui demandèrent mille fois pardon de l’impolitesse de Lydia, en le conjurant de reprendre sa lecture; mais M. Colins, après avoir assuré qu’il pardonnait de bon cœur à sa jeune cousine, qu’il oubliait sa faute, s’approcha de la table où était M. Bennet et se mit au jeu.

CHAPITRE XV

M. Colins était né sans esprit, il n’avait reçu qu’une éducation très-imparfaite, ayant passé la plus grande partie de sa vie sous la tutelle d’un père avare et ignorant; toutes ses études s’étaient bornées à suivre simplement les cours de l’université, sans y contracter de liaisons qui pussent contribuer à le former. La dépendance dans laquelle son père l’avait tenu lui donna de bonne heure des manières fort humbles accompagnées de beaucoup de vanité, que lui inspiraient dans la retraite le défaut de comparaison de lui-même avec d’autres et le prompt avancement qu’il avait obtenu. Il eut le bonheur d’être recommandé à lady Catherine de Brough lors de la vacance de la cure d’Hunsford, et le respect que lui inspirait le rang de cette dame, sa vénération pour elle, se mêlant à l’idée favorable qu’il avait de son propre mérite, de son autorité comme ecclésiastique et comme chef de paroisse, le rendaient un étrange assemblage d’orgueil et de soumission, de suffisance et d’humilité.

Se voyant une bonne maison, une fortune aisée, il voulut se marier, et ce motif entra pour beaucoup dans ses vues de réconciliation avec la famille Bennet; il comptait épouser une des demoiselles, si toutefois il les trouvait aussi belles, aussi aimables, aussi parfaites qu’on le disait.

Voilà quels étaient ses accommodans projets. Il crut n’en pouvoir proposer de plus convenables, et en cela il s’imaginait faire preuve de désintéressement et d’une générosité rare.

La vue de ses cousines ne changea rien à ses résolutions, mais la jolie figure de Mlle Bennet fixa entièrement ses idées sur le droit de primogéniture. Le premier soir son choix fut fait, mais le lendemain amena quelque changement. Dans un quart-d’heure de tête à tête avec Mme Bennet, la conversation, commençant par des détails sur son presbytère d’Hunsford, l’amena naturellement à dire que son espoir était de trouver à Longbourn une compagne qui voulût en partager la possession. Un sourire de Mme Bennet répondait à chaque mot de cette déclaration; elle crut aussi lui devoir un avertissement au sujet de cette même Hélen, l’objet de sa préférence. C’était que, quant à ses autres filles, elle les croyait libres: „Mais je me trouve, ajouta-t-elle, obligée de vous prévenir que l’aînée pourrait bien ne pas l’être long-temps.“

Tout le changement qu’avait à faire M. Colins, c’était de transporter son affection d’Hélen à Élisabeth; et l’affaire fut bientôt faite. Cette résolution s’opéra pendant que Mme Bennet arrangeait le feu de la cheminée.

Le projet de Lydia d’aller à Meryton n’était point oublié: toutes les sœurs, excepté Mary, consentaient à l’accompagner, et M. Colins devait les escorter, à la prière de M. Bennet, qui trouva ce moyen de s’en débarrasser et d’être enfin seul dans son cabinet. M. Colins l’y avait suivi aussitôt après le déjeûner et s’y était établi, comme pour lire un des in-folios de la bibliothèque, mais bien plus occupé de la description détaillée qu’il faisait de sa maison et de son jardin d’Hunsford.

M. Bennet perdait patience. „Dans mon cabinet je trouve le repos, avait-il coutume de dire à Élisabeth; et, habitué à ne voir que folie et vanité dans le reste de la maison, là du moins rien ne me blesse…“

Il fut donc très-pressant dans son invitation à M. Colins d’accompagner ses filles; et lui, à qui la promenade convenait mieux que la lecture, fut fort aise d’y aller et de fermer son gros livre.

Fades complimens de son côté, réponses polies de la part des demoiselles formèrent toute leur conversation jusqu’à Meryton. Là cessa le peu d’attention que lui prêtaient les deux plus jeunes; uniquement occupées des officiers, leurs yeux les cherchaient avec impatience: une mousseline d’un nouveau goût, le magasin de modes le mieux assorti purent à peine les distraire un moment.

Mais bientôt un jeune homme de l’air le plus distingué attira l’attention de toutes ces dames, qui le voyaient pour la première fois; il paraissait se promener de l’autre côté de la rue avec un officier.

L’officier n’était autre que ce M. Denny dont Lydia avait parlé la veille; il les reconnut aussitôt et, s’approchant d’elles, demanda la permission de leur présenter son ami M. Wickham, avec lui arrivé nouvellement de Londres, et nouveau sous-lieutenant dans le même régiment; circonstance fort heureuse, car il ne manquait au jeune homme que des épaulettes pour être tout à fait charmant… grand, bien fait, d’une jolie figure et se présentant avec grâce. Après les premiers complimens, il leur adressa la parole d’une manière aisée; une conversation s’engagea, qui fut interrompue par des pas de chevaux, et l’on vit arriver Darcy et Bingley; ceux-ci, reconnaissant ces dames, descendirent et s’approchèrent d’elles. Dès ce moment, Bingley fit presque tous les frais de la conversation, et Mlle Bennet en fut le principal objet. Il était, dit-il, en chemin pour se rendre à Longbourn et savoir de ses nouvelles. M. Darcy appuya ce dire de son ami, et ses yeux, qui semblaient éviter ceux d’Élisabeth, tombèrent tout à coup sur l’étranger. Élisabeth, au même moment, non sans une extrême surprise, aperçoit l’effet de ce regard, différent sur tous deux, mais également prompt… L’un pâlit, l’autre rougit, M. Wickham fit un commencement de salut, que l’autre à peine daigna apercevoir.

Que voulait dire cela? Il était impossible de le deviner, et plus impossible encore de ne pas désirer le savoir.

L’instant d’après, M. Bingley, sans paraître avoir remarqué ce qui venait de se passer, prit congé d’elles et s’éloigna avec son ami.

M. Denny et M. Wickham accompagnèrent ces demoiselles jusqu’à la porte de Mme Philips, et là firent leur révérence. Lydia les pria d’entrer, et sa tante, ouvrant la fenêtre du parloir, secondait à haute voix cette invitation, mais le tout inutilement.

Mme Philips était toujours fort aise de voir ses nièces; les deux aînées surtout, absentes depuis quelques jours, furent reçues à merveille: elle leur exprimait sa surprise de leur prompt retour à Longbourn, qu’elle n’aurait même pas su (car ce n’était pas leur voiture qui les avait reconduites), si M. Jones, par hasard la rencontrant, ne lui eût dit qu’il n’envoyait plus de drogues à Netherfield parce que les demoiselles Bennet étaient retournées chez elles.

Elle fut interrompue par Hélen, qui lui présenta M. Colins. Pour le recevoir, elle se mit en frais de politesse, qu’il lui rendit avec usure, demandant mille pardons de s’être ainsi présenté sans la connaître. Il espérait, il se flattait que sa conduite serait justifiée par sa parenté avec ces demoiselles, qui lui avaient fait la grâce de lui permettre de les accompagner.

Cette profusion de civilités mit en extase Mme Philips, mais son attention fut bientôt détournée par les remarques, les questions et les exclamations de ses nièces sur l’étranger qui les quittait; elle ne put leur en dire que ce qu’elles savaient déjà; qu’il venait de Londres, et qu’il était sous-lieutenant dans le… régiment.

Elle était restée plus d’une heure, ajouta-t-elle, à le regarder quand il se promenait dans la rue. Kitty et Lydia en eussent fait autant si M. Wickham eût reparu; mais, par malheur, il ne passa sous les fenêtres que quelques officiers qui, comparés à l’étranger, n’étaient alors que des hommes si communs, si insupportables, si ennuyeux… Plusieurs d’entre eux devaient dîner le lendemain chez Mme Philips; et elle promit à ses nièces que, si elles voulaient y venir passer la soirée, son mari rendrait une visite à M. Wickham dans le dessein de l’inviter. Cette proposition acceptée, leur tante assura qu’elle prendrait soin d’arranger un joli loto, bien bruyant et bien agréable; après quoi viendrait impromptu un bon petit souper chaud. L’assurance de plaisirs aussi délicieux répandit la joie; on se sépara en se disant: „À demain.“ M. Colins, au moment du départ, voulut renouveler ses excuses mais on lui protesta, avec une politesse égale, qu’elles n’étaient nullement nécessaires.

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