Jean-Jacques Rousseau - Du contrat social

Здесь есть возможность читать онлайн «Jean-Jacques Rousseau - Du contrat social» — ознакомительный отрывок электронной книги совершенно бесплатно, а после прочтения отрывка купить полную версию. В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: unrecognised, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Du contrat social: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Du contrat social»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

" Du contrat social " est un ouvrage de philosophie politique pensé et écrit par Jean-Jacques Rousseau, publié en 1762. L'œuvre a constitué un tournant décisif pour la modernité et s'est imposée comme un des textes majeurs de la philosophie politique et sociale, en affirmant le principe de souveraineté du peuple appuyé sur les notions de liberté, d'égalité, et de volonté générale.

Du contrat social — читать онлайн ознакомительный отрывок

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Du contrat social», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

DU CONTRAT SOCIAL Jean-Jacques Rousseau Du Contrat Social

INTRODUCTION INTRODUCTION Je veux chercher si, dans l'ordre civil, il peut y avoir quelque règle d'administration légitime et sûre, en prenant les hommes tels qu'ils sont, et les loix telles qu'elles peuvent être. Je tâcherai d'allier toujours, dans cette recherche, ce que le droit permet avec ce que l'intérêt prescrit, afin que la justice et l'utilité ne se trouvent point divisées. J'entre en matière sans prouver l'importance de mon sujet. On me demandera si je suis prince ou législateur pour écrire sur la politique. Je réponds que non, et que c'est pour cela que j'écris sur la politique. Si j'étois prince ou législateur, je ne perdrois pas mon tems à dire ce qu'il faut faire; je le ferois, ou je me tairois. Né citoyen d'un état libre, et membre du souverain, quelque faible influence que puisse avoir ma voix dans les affaires publiques, le droit d'y voter suffit pour m'imposer le devoir de m'en instruire. heureux, toutes les fois que je médite sur les gouvernemens, de trouver toujours dans mes recherches de nouvelles raisons d'aimer celui de mon pais!

LIVRE 1 CHAPITRE 1 LIVRE 1 CHAPITRE 1 Sujet de ce premier livre. L'homme est né libre, et partout il est dans les fers. Tel se croit le maître des autres, qui ne laisse pas d'être plus esclave qu'eux. Comment ce changement s'est-il fait? Je l'ignore. Qu'est-ce qui peut le rendre légitime? Je crois pouvoir résoudre cette question. Si je ne considérois que la force, et l'effet qui en dérive, je dirois. tant qu'un peuple est contraint d'obéir et qu'il obéit, il fait bien; sitôt qu'il peut secouer le joug, et qu'il le secoue, il fait encore mieux; car, recouvrant sa liberté par le même droit qui la lui a ravie, ou il est fondé à la reprendre, ou on ne l'étoit point à la lui ôter. Mais l'ordre social est un droit sacré qui sert de base à tous les autres. Cependant ce droit ne vient point de la nature; il est donc fondé sur des conventions. Il s'agit de savoir quelles sont ces conventions. Avant d'en venir là, je dois établir ce que je viens d'avancer.

LIVRE 1 CHAPITRE 2

LIVRE 1 CHAPITRE 3

LIVRE 1 CHAPITRE 4

LIVRE 1 CHAPITRE 5

LIVRE 1 CHAPITRE 6

LIVRE 1 CHAPITRE 7

LIVRE 1 CHAPITRE 8

LIVRE 1 CHAPITRE 9

LIVRE 2 CHAPITRE 1

LIVRE 2 CHAPITRE 2

LIVRE 2 CHAPITRE 3

LIVRE 2 CHAPITRE 4

LIVRE 2 CHAPITRE 5

LIVRE 2 CHAPITRE 6

LIVRE 2 CHAPITRE 7

LIVRE 2 CHAPITRE 8

LIVRE 2 CHAPITRE 9

LIVRE 2 CHAPITRE 10

LIVRE 2 CHAPITRE 11

LIVRE 2 CHAPITRE 12

LIVRE 3 CHAPITRE 1

LIVRE 3 CHAPITRE 2

LIVRE 3 CHAPITRE 3

LIVRE 3 CHAPITRE 4

LIVRE 3 CHAPITRE 5

LIVRE 3 CHAPITRE 6

LIVRE 3 CHAPITRE 7

LIVRE 3 CHAPITRE 8

LIVRE 3 CHAPITRE 9

LIVRE 3 CHAPITRE 10

LIVRE 3 CHAPITRE 11

LIVRE 3 CHAPITRE 12

LIVRE 3 CHAPITRE 13

LIVRE 3 CHAPITRE 14

LIVRE 3 CHAPITRE 15

LIVRE 3 CHAPITRE 16

LIVRE 3 CHAPITRE 17

LIVRE 3 CHAPITRE 18

LIVRE 4 CHAPITRE 1

LIVRE 4 CHAPITRE 2

LIVRE 4 CHAPITRE 3

LIVRE 4 CHAPITRE 4

LIVRE 4 CHAPITRE 5

LIVRE 4 CHAPITRE 6

LIVRE 4 CHAPITRE 7

LIVRE 4 CHAPITRE 8

LIVRE 4 CHAPITRE 9

Jean-Jacques Rousseau

Du Contrat Social

INTRODUCTION

Je veux chercher si, dans l'ordre civil, il peut y avoir quelque règle d'administration légitime et sûre, en prenant les hommes tels qu'ils sont, et les loix telles qu'elles peuvent être. Je tâcherai d'allier toujours, dans cette recherche, ce que le droit permet avec ce que l'intérêt prescrit, afin que la justice et l'utilité ne se trouvent point divisées.

J'entre en matière sans prouver l'importance de mon sujet. On me demandera si je suis prince ou législateur pour écrire sur la politique. Je réponds que non, et que c'est pour cela que j'écris sur la politique. Si j'étois prince ou législateur, je ne perdrois pas mon tems à dire ce qu'il faut faire; je le ferois, ou je me tairois.

Né citoyen d'un état libre, et membre du souverain, quelque faible influence que puisse avoir ma voix dans les affaires publiques, le droit d'y voter suffit pour m'imposer le devoir de m'en instruire. heureux, toutes les fois que je médite sur les gouvernemens, de trouver toujours dans mes recherches de nouvelles raisons d'aimer celui de mon pais!

LIVRE 1 CHAPITRE 1 Sujet de ce premier livre Lhomme est né libre et partout - фото 1 LIVRE 1 CHAPITRE 1 Sujet de ce premier livre Lhomme est né libre et partout - фото 2

LIVRE 1 CHAPITRE 1

Sujet de ce premier livre.

L'homme est né libre, et partout il est dans les fers.

Tel se croit le maître des autres, qui ne laisse pas d'être plus esclave qu'eux. Comment ce changement s'est-il fait? Je l'ignore. Qu'est-ce qui peut le rendre légitime? Je crois pouvoir résoudre cette question.

Si je ne considérois que la force, et l'effet qui en dérive, je dirois. tant qu'un peuple est contraint d'obéir et qu'il obéit, il fait bien; sitôt qu'il peut secouer le joug, et qu'il le secoue, il fait encore mieux; car, recouvrant sa liberté par le même droit qui la lui a ravie, ou il est fondé à la reprendre, ou on ne l'étoit point à la lui ôter. Mais l'ordre social est un droit sacré qui sert de base à tous les autres. Cependant ce droit ne vient point de la nature; il est donc fondé sur des conventions.

Il s'agit de savoir quelles sont ces conventions.

Avant d'en venir là, je dois établir ce que je viens d'avancer.

LIVRE 1 CHAPITRE 2 Des premières sociétés La plus ancienne de toutes les - фото 3 LIVRE 1 CHAPITRE 2 Des premières sociétés La plus ancienne de toutes les - фото 4

LIVRE 1 CHAPITRE 2

Des premières sociétés.

La plus ancienne de toutes les sociétés et la seule naturelle est celle de la famille. Encore les enfans ne restent-ils liés au père qu'aussi longtemps qu'ils ont besoin de lui pour se conserver. Sitôt que ce besoin cesse, le lien naturel se dissout. Les enfans, exempts de l'obéissance qu'ils devoient au père, le père, exempt des soins qu'il devoit aux enfans, rentrent tous également dans l'indépendance. S'ils continuent de rester unis ce n'est plus naturellement, c'est volontairement, et la famille elle-même ne se maintient que par convention.

Cette liberté commune est une conséquence de la nature de l'homme. Sa première loi est de veiller à sa propre conservation, ses premiers soins sont ceux qu'il se doit à lui-même, et, sitôt qu'il est en âge de raison lui seul étant juge des moyens propres à le conserver devient par là son propre maître.

La famille est donc si l'on veut le premier modèle des sociétés politiques. le chef est l'image du père, le peuple est l'image des enfans, et tous, étant nés égaux et libres, n'aliènent leur liberté que pour leur utilité. Toute la différence est que dans la famille l'amour du père pour ses enfans le paye des soins qu'il leur rend, et que dans l'état le plaisir de commander supplée à cet amour que le chef n'a pas pour ses peuples.

Grotius nie que tout pouvoir humain soit établi en faveur de ceux qui sont gouvernés! Il cite l'esclavage en exemple. Sa plus constante manière de raisonner est d'établir toujours le droit par le fait. On pourrait employer une méthode plus conséquente, mais non plus favorable aux tyrans.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Du contrat social»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Du contrat social» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Du contrat social»

Обсуждение, отзывы о книге «Du contrat social» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x