Jules Verne - Jules Verne - 20000 lieues sous les mers

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Jules Verne: 20000 lieues sous les mers: краткое содержание, описание и аннотация

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" L'année 1866 fut marquée par un événement bizarre, un phénomène inexpliqué et inexplicable que personne n'a sans doute oublié. Sans parler des rumeurs qui agitaient les populations des ports et surexcitaient l'esprit public à l'intérieur des continents, les gens de mer furent particulièrement émus. Les négociants, armateurs, capitaines de navires, skippers et masters de l'Europe et de l'Amérique, officiers des marines militaires de tous pays, et, après eux, les gouvernements des divers États des deux continents, se préoccupèrent de ce fait au plus haut point. "
" 20000 mille lieues sous les mers " est un roman d'aventures de Jules Verne, paru en 1869-1870. L'apparition d'une bête monstrueuse en 1866 dans plusieurs mers du globe défraie la chronique. L'animal, rapide, fusiforme et phosphorescent, est responsable de plusieurs naufrages, brisant le bois et l'acier des navires avec une force colossale.

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Je m'inclinai d'un air d'assentiment. Ce n'était pas une question que me posait le commandant. Donc, pas de réponse à faire. Cet homme s'exprimait avec une aisance parfaite, sans aucun accent. Sa phrase était nette, ses mots justes, sa facilité d'élocution remarquable. Et cependant, je ne «sentais» pas en lui un compatriote.

Il reprit la conversation en ces termes:

«Vous avez trouvé sans doute, monsieur, que j'ai longtemps tardé à vous rendre cette seconde visite. C'est que, votre identité reconnue, je voulais peser mûrement le parti à prendre envers vous. J'ai beaucoup hésité. Les plus fâcheuses circonstances vous ont mis en présence d'un homme qui a rompu avec l'humanité. Vous êtes venu troubler mon existence...

—Involontairement, dis-je.

—Involontairement? répondit l'inconnu, en forçant un peu sa voix. Est-ce involontairement que l' Abraham-Lincoln me chasse sur toutes les mers? Est-ce involontairement que vous avez pris passage à bord de cette frégate? Est-ce involontairement que vos boulets ont rebondi sur la coque de mon navire? Est-ce involontairement que maître Ned Land m'a frappé de son harpon?»

Je surpris dans ces paroles une irritation contenue. Mais, à ces récriminations j'avais une réponse toute naturelle à faire, et je la fis.

«Monsieur, dis-je, vous ignorez sans doute les discussions qui ont eu lieu à votre sujet en Amérique et en Europe. Vous ne savez pas que divers accidents, provoqués par le choc de votre appareil sous-marin, ont ému l'opinion publique dans les deux continents. Je vous fais grâce des hypothèses sans nombre par lesquelles on cherchait à expliquer l'inexplicable phénomène dont seul vous aviez le secret. Mais sachez qu'en vous poursuivant jusque sur les hautes mers du Pacifique, l' Abraham-Lincoln croyait chasser quelque puissant monstre marin dont il fallait à tout prix délivrer l'Océan.»

Un demi-sourire détendit les lèvres du commandant, puis, d'un ton plus calme:

«Monsieur Aronnax, répondit-il, oseriez-vous affirmer que votre frégate n'aurait pas poursuivi et canonné un bateau sous-marin aussi bien qu'un monstre?»

Cette question m'embarrassa, car certainement le commandant Farragut n'eût pas hésité. Il eût cru de son devoir de détruire un appareil de ce genre tout comme un narwal gigantesque.

«Vous comprenez donc, monsieur, reprit l'inconnu, que j'ai le droit de vous traiter en ennemis.»

Je ne répondis rien, et pour cause. A quoi bon discuter une proposition semblable, quand la force peut détruire les meilleurs arguments.

«J'ai longtemps hésité, reprit le commandant. Rien ne m'obligeait à vous donner l'hospitalité. Si je devais me séparer de vous, je n'avais aucun intérêt à vous revoir. Je vous remettais sur la plate-forme de ce navire qui vous avait servi de refuge. Je m'enfonçais sous les mers, et j'oubliais que vous aviez jamais existé. N'était-ce pas mon droit?

—C'était peut-être le droit d'un sauvage, répondis-je, ce n'était pas celui d'un homme civilisé.

—Monsieur le professeur, répliqua vivement le commandant, je ne suis pas ce que vous appelez un homme civilisé! J'ai rompu avec la société toute entière pour des raisons que moi seul j'ai le droit d'apprécier. Je n'obéis donc point à ses règles, et je vous engage à ne jamais les invoquer devant moi!»

Ceci fut dit nettement. Un éclair de colère et de dédain avait allumé les yeux de l'inconnu, et dans la vie de cet homme, j'entrevis un passé formidable. Non-seulement il s'était mis en-dehors des lois humaines, mais il s'était fait indépendant, libre dans la plus rigoureuse acception du mot, hors de toute atteinte! Qui donc oserait le poursuivre au fond des mers, puisque, à leur surface, il déjouait les efforts tentés contre lui? Quel navire résisterait au choc de son monitor sous-marin? Quelle cuirasse, si épaisse qu'elle fût, supporterait les coups de son éperon? Nul, entre les hommes, ne pouvait lui demander compte de ses œuvres. Dieu, s'il y croyait, sa conscience, s'il en avait une, étaient les seuls juges dont il pût dépendre.

Ces réflexions traversèrent rapidement mon esprit, pendant que l'étrange personnage se taisait, absorbé et comme retiré en lui-même. Je le considérais avec un effroi mélangé d'intérêt, et sans doute, ainsi qu'Œdipe considérait le sphinx.

Après un assez long silence, le commandant reprit la parole.

«J'ai donc hésité, dit-il, mais j'ai pensé que mon intérêt pouvait s'accorder avec cette pitié naturelle à laquelle tout être humain a droit. Vous resterez à mon bord, puisque la fatalité vous y a jetés. Vous y serez libres, et, en échange de cette liberté, toute relative d'ailleurs, je ne vous imposerai qu'une seule condition. Votre parole de vous y soumettre me suffira.

—Parlez, monsieur, répondis-je, je pense que cette condition est de celles qu'un honnête homme peut accepter?

—Oui, monsieur, et la voici. Il est possible que certains événements imprévus m'obligent à vous consigner dans vos cabines pour quelques heures ou quelques jours, suivant le cas. Désirant ne jamais employer la violence, j'attends de vous, dans ce cas, plus encore que dans tous les autres, une obéissance passive. En agissant ainsi, je couvre votre responsabilité, je vous dégage entièrement, car c'est à moi de vous mettre dans l'impossibilité de voir ce qui ne doit pas être vu. Acceptez-vous cette condition?»

Il se passait donc à bord des choses tout au moins singulières, et que ne devaient point voir des gens qui ne s'étaient pas mis hors des lois sociales! Entre les surprises que l'avenir me ménageait, celle-ci ne devait pas être la moindre.

«Nous acceptons, répondis-je. Seulement, je vous demanderai, monsieur, la permission de vous adresser une question, une seule.

—Parlez, monsieur.

—Vous avez dit que nous serions libres à votre bord?

—Entièrement.

—Je vous demanderai donc ce que vous entendez par cette liberté.

—Mais la liberté d'aller, de venir, de voir, d'observer même tout ce qui se passe ici,—sauf en quelques circonstances rares,—la liberté enfin dont nous jouissons nous-mêmes, mes compagnons et moi.»

Il était évident que nous ne nous entendions point.

«Pardon, monsieur, repris-je, mais cette liberté, ce n'est que celle que tout prisonnier a de parcourir sa prison! Elle ne peut nous suffire.

—Il faudra, cependant, qu'elle vous suffise!

—Quoi! nous devons renoncer à jamais de revoir notre patrie, nos amis, nos parents!

—Oui, monsieur. Mais renoncer à reprendre cet insupportable joug de la terre, que les hommes croient être la liberté, n'est peut-être pas aussi pénible que vous le pensez!

—Par exemple, s'écria Ned Land, jamais je ne donnerai ma parole de ne pas chercher à me sauver!

—Je ne vous demande pas de parole, maître Land, répondit froidement le commandant.

—Monsieur, répondis-je, emporté malgré moi, vous abusez de votre situation envers nous! C'est de la cruauté!

—Non, monsieur, c'est de la clémence! Vous êtes mes prisonniers après combat! Je vous garde, quand je pourrais d'un mot vous replonger dans les abîmes de l'Océan! Vous m'avez attaqué! Vous êtes venus surprendre un secret que nul homme au monde ne doit pénétrer, le secret de toute mon existence! Et vous croyez que je vais vous renvoyer sur cette terre qui ne doit plus me connaître! Jamais! En vous retenant, ce n'est pas vous que je garde, c'est moi-même!»

Ces paroles indiquaient de la part du commandant un parti pris contre lequel ne prévaudrait aucun argument.

«Ainsi, monsieur, repris-je, vous nous donnez tout simplement à choisir entre la vie ou la mort?

—Tout simplement.

—Mes amis, dis-je, à une question ainsi posée, il n'y a rien à répondre. Mais aucune parole ne nous lie au maître de ce bord.

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