Jules Verne - Les Enfants Du Capitaine Grant

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Lord et Lady Glenarvan, ainsi que le géographe Paganel, aident Mary et Robert Grant à retrouver leur père qui a fait naufrage sur une île dont on ne connait que la latitude, ce qui les amène à traverser l'Amérique du sud, puis l'Australie où un bagnard évadé, Ayrton, tente de s'emparer du yacht de Glenarvan, et enfin l'Océanie où, après avoir échappé aux anthropophages, il retrouveront enfin la trace de leur père…

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Le Duncan devait partir dans la nuit du 24 au 25 août, à la marée descendante de trois heures du matin. Mais, auparavant, la population de Glasgow fut témoin d’une cérémonie touchante. À huit heures du soir, lord Glenarvan et ses hôtes, l’équipage entier, depuis les chauffeurs jusqu’au capitaine, tous ceux qui devaient prendre part à ce voyage de dévouement, abandonnèrent le yacht et se rendirent à Saint-Mungo, la vieille cathédrale de Glasgow.

Cette antique église restée intacte au milieu des ruines causées par la réforme et si merveilleusement décrite par Walter Scott, reçut sous ses voûtes massives les passagers et les marins du Duncan .

Une foule immense les accompagnait. Là, dans la grande nef, pleine de tombes comme un cimetière, le révérend Morton implora les bénédictions du ciel et mit l’expédition sous la garde de la providence. Il y eut un moment où la voix de Mary Grant s’éleva dans la vieille église. La jeune fille priait pour ses bienfaiteurs et versait devant Dieu les douces larmes de la reconnaissance. Puis, l’assemblée se retira sous l’empire d’une émotion profonde. À onze heures, chacun était rentré à bord. John Mangles et l’équipage s’occupaient des derniers préparatifs.

À minuit, les feux furent allumés; le capitaine donna l’ordre de les pousser activement, et bientôt des torrents de fumée noire se mêlèrent aux brumes de la nuit. Les voiles du Duncan avaient été soigneusement renfermées dans l’étui de toile qui servait à les garantir des souillures du charbon, car le vent soufflait du sud-ouest et ne pouvait favoriser la marche du navire.

À deux heures, le Duncan commença à frémir sous la trépidation de ses chaudières; le manomètre marqua une pression de quatre atmosphères; la vapeur réchauffée siffla par les soupapes; la marée était étale; le jour permettait déjà de reconnaître les passes de la Clyde entre les balises et les biggings dont les fanaux s’effaçaient peu à peu devant l’aube naissante. Il n’y avait plus qu’à partir.

John Mangles fit prévenir lord Glenarvan, qui monta aussitôt sur le pont.

Bientôt le jusant se fit sentir; le Duncan lança dans les airs de vigoureux coups de sifflet, largua ses amarres, et se dégagea des navires environnants; l’hélice fut mise en mouvement et poussa le yacht dans le chenal de la rivière.

John n’avait pas pris de pilote; il connaissait admirablement les passes de la Clyde, et nul pratique n’eût mieux manœuvré à son bord. Le yacht évoluait sur un signe de lui: de la main droite il commandait à la machine; de la main gauche, au gouvernail, silencieusement et sûrement. Bientôt les dernières usines firent place aux villas élevées çà et là sur les collines riveraines, et les bruits de la ville s’éteignirent dans l’éloignement.

Une heure après le Duncan rasa les rochers de Dumbarton; deux heures plus tard, il était dans le golfe de la Clyde; à six heures du matin, il doublait le mull de Cantyre, sortait du canal du nord, et voguait en plein océan.

Chapitre VI Le passager de la cabine numéro six

Pendant cette première journée de navigation, la mer fut assez houleuse, et le vent fraîchit vers le soir; le Duncan était fort secoué; aussi les dames ne parurent-elles pas sur la dunette; elles restèrent couchées dans leurs cabines, et firent bien.

Mais le lendemain le vent tourna d’un point; le capitaine John établit la misaine, la brigantine et le petit hunier; le Duncan , mieux appuyé sur les flots, fut moins sensible aux mouvements de roulis et de tangage. Lady Helena et Mary Grant purent dès l’aube rejoindre sur le pont lord Glenarvan, le major et le capitaine. Le lever du soleil fut magnifique. L’astre du jour, semblable à un disque de métal doré par les procédés Ruolz, sortait de l’océan comme d’un immense bain voltaïque.

Le Duncan glissait au milieu d’une irradiation splendide, et l’on eût vraiment dit que ses voiles se tendaient sous l’effort des rayons du soleil.

Les hôtes du yacht assistaient dans une silencieuse contemplation à cette apparition de l’astre radieux.

«Quel admirable spectacle! dit enfin lady Helena. Voilà le début d’une belle journée. Puisse le vent ne point se montrer contraire et favoriser la marche du Duncan .

– Il serait impossible d’en désirer un meilleur, ma chère Helena, répondit lord Glenarvan, et nous n’avons pas à nous plaindre de ce commencement de voyage.

– La traversée sera-t-elle longue, mon cher Edward?

– C’est au capitaine John de nous répondre, dit Glenarvan. Marchons-nous bien? Êtes-vous satisfait de votre navire, John?

– Très satisfait, votre honneur, répliqua John; c’est un merveilleux bâtiment, et un marin aime à le sentir sous ses pieds. Jamais coque et machine ne furent mieux en rapport; aussi, vous voyez comme le sillage du yacht est plat, et combien il se dérobe aisément à la vague. Nous marchons à raison de dix-sept milles à l’heure. Si cette rapidité se soutient, nous couperons la ligne dans dix jours, et avant cinq semaines nous aurons doublé le cap Horn.

– Vous entendez, Mary, reprit lady Helena, avant cinq semaines!

– Oui, madame, répondit la jeune fille, j’entends, et mon cœur a battu bien fort aux paroles du capitaine.

– Et cette navigation, miss Mary, demanda lord Glenarvan, comment la supportez-vous?

– Assez bien, mylord , et sans éprouver trop de désagréments. D’ailleurs, je m’y ferai vite.

– Et notre jeune Robert?

– Oh! Robert, répondit John Mangles, quand il n’est pas fourré dans la machine, il est juché à la pomme des mâts. Je vous le donne pour un garçon qui se moque du mal de mer. Et tenez! Le voyez-vous?»

Sur un geste du capitaine, tous les regards se portèrent vers le mât de misaine, et chacun put apercevoir Robert suspendu aux balancines du petit perroquet à cent pieds en l’air. Mary ne put retenir un mouvement.

«Oh! Rassurez-vous, miss, dit John Mangles, je réponds de lui, et je vous promets de présenter avant peu un fameux luron au capitaine Grant, car nous le retrouverons, ce digne capitaine!

– Le ciel vous entende, Monsieur John, répondit la jeune fille.

– Ma chère enfant, reprit lord Glenarvan, il y a dans tout ceci quelque chose de providentiel qui doit nous donner bon espoir. Nous n’allons pas, on nous mène. Nous ne cherchons pas, on nous conduit. Et puis, voyez tous ces braves gens enrôlés au service d’une si belle cause. Non seulement nous réussirons dans notre entreprise, mais elle s’accomplira sans difficultés. J’ai promis à lady Helena un voyage d’agrément, et je me trompe fort, ou je tiendrai ma parole.

– Edward, dit lady Glenarvan, vous êtes le meilleur des hommes.

– Non point, mais j’ai le meilleur des équipages sur le meilleur des navires. Est-ce que vous ne l’admirez pas notre Duncan , miss Mary?

– Au contraire, mylord , répondit la jeune fille, je l’admire et en véritable connaisseuse.

– Ah! vraiment!

– J’ai joué tout enfant sur les navires de mon père; il aurait dû faire de moi un marin, et s’il le fallait, je ne serais peut-être pas embarrassée de prendre un ris ou de tresser une garcette.

– Eh! Miss, que dites-vous là? s’écria John Mangles.

– Si vous parlez ainsi, reprit lord Glenarvan, vous allez vous faire un grand ami du capitaine John, car il ne conçoit rien au monde qui vaille l’état de marin! Il n’en voit pas d’autre, même pour une femme! N’est-il pas vrai, John?

– Sans doute, votre honneur, répondit le jeune capitaine, et j’avoue cependant que miss Grant est mieux à sa place sur la dunette qu’à serrer une voile de perroquet; mais je n’en suis pas moins flatté de l’entendre parler ainsi.

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