Jules Verne - Vingt Mille Lieues Sous Les Mers

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En 1866, une chose mystérieuse hante les océans. De la taille d'une baleine mais bien plus rapide, cette chose apparaît et disparaît comme par enchantement. Le professeur français Pierre Aronnax, professeur au Muséum de Paris, auteur entre autres des «Mystères des grands fonds sous-marins», et Conseil, son fidèle domestique, partent au bord de l'Abraham Lincoln, une frégate américaine, dans le but d'éclaircir le mystère de ce monstre. La chasse à travers les océans commence, mais sans succés. Arrivé aux environs des mers de Chine, l'équipage commence à désespérer et dès lors pense avoir à faire à une légende. Alors qu'ils s'apprêtent à rebrousser chemin pour retourner vers l'Europe, le monstre tant recherché apparaît soudainement et entre en combat avec la frégate américaine. S'engage une lutte sans merci suite à laquelle Aronnax, Conseil son domestique et le harponneur canadien Ned Land se retrouvent projetés hors du navire et prennent pied sur la bête. A leur effroi, ce monstre est fait de tôle et d'acier, et est en fait un sous-marin d'un genre tout à fait nouveau. Ils seront recueillis au bord de ce sous-marin, dénommé le Nautilus, en tant que prisonniers et devront suivre leur hôte, le capitaine Nemo, dans son tour du monde souterrain, un périple qui leur fera découvrir mille et uns trésors, dont l'Atlantide et bien d'autres merveilles. Mais ils devront également affronter de nombreux et mystérieux monstres marins.
Jules Verne nous propose ici un merveilleux voyage à travers les fonds sous-marins, un monde qui à l'époque était totalement inconnu de l'homme, malgré qu'il occupe plus de 70% de notre planète. Publié en 1869, Vingt mille lieues sous les mers constitue le roman de référence de l’œuvre de Jules Verne, et en particulier des Voyages Extraordinaires. Jules Verne nous décrit une aventure passionante pleine de rebondissements mais aussi d'émerveillements et très riche d'enseignements. On apprend à connaître à connaître le mystérieux et mythique capitaine Nemo et de son sous-marin le Nautilus, noms qui font toujours référence aujourd'hui. Mais Vingt mille lieues sous les mers est aussi une fable écologique, portant une réflexion sur les relations qu'entretient l'homme moderne avec son milieu. Ici l'homme moderne est plongé dans un univers qui lui totalement inconnu et il devra y survivre.
Le capitaine Nemo est un personnage savant, mais sombre et secret qui dit avoir renoncé à la société des hommes, et coupé tout lien avec la terre. On le voit toutefois aider les autonomistes grecs en leur livrant les trésors engloutis qu'il retrouve. Il montre également une haine implacable pour les navires portant un certain pavillon, qu'il coule systématiquement pour venger sa famille. Le Nautilus, son sous-marin se base sur une technologie encore peu connue à l'époque, l'électricité. Jules Verne développe peu l'équipage du Nautilus, ce qui ajoute encore plus de mystère à cet énigmatique vaisseau. On voit notamment le Nautilus passer sous le canal de Suez avant sa percée officielle, ainsi que passer sous l'Antarctique (dont on ignorait à l'époque qu'il s'agissait d'un continent et non de glace flottante comme l'Arctique).
Il est à noter que le capitaine Nemo à bord du Nautilus refera une dernière apparition dans l'oeuvre de Jules Verne dans le roman L'île mystérieuse (1874) où l'on assiste à sa fin.
Vingt mille lieues sous les mers a été souvent porté au cinéma, que ce soit en tant que film ou dessin animé. L'adaptation la plus célèbre est certainement le film 20,000 Leagues Under the Sea réalisée par Richard Fleischer pour les studios Disney avec comme acteurs James Mason, Paul Lukas, Peter Lorre et Kirk Douglas.

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«Ouvre l’œil! ouvre l’œil!» répétaient les matelots de l’Abraham Lincoln.

Et ils l’ouvraient démesurément. Les yeux et les lunettes, un peu éblouis, il est vrai, par la perspective de deux mille dollars, ne restèrent pas un instant au repos. Jour et nuit, on observait la surface de l’Océan, et les nyctalopes, dont la faculté de voir dans l’obscurité accroissait les chances de cinquante pour cent, avaient beau jeu pour gagner la prime.

Moi, que l’appât de l’argent n’attirait guère, je n’étais pourtant pas le moins attentif du bord. Ne donnant que quelques minutes au repas, quelques heures au sommeil, indifférent au soleil ou à la pluie, je ne quittais plus le pont du navire. Tantôt penché sur les bastingages du gaillard d’avant, tantôt appuyé à la lisse de l’arrière, je dévorais d’un œil avide le cotonneux sillage qui blanchissait la mer jusqu’à perte de vue! Et que de fois j’ai partagé l’émotion de l’état-major, de l’équipage, lorsque quelque capricieuse baleine élevait son dos noirâtre au-dessus des flots. Le pont de la frégate se peuplait en un instant. Les capots vomissaient un torrent de matelots et d’officiers. Chacun, la poitrine haletante, l’œil trouble, observait la marche du cétacé. Je regardais, je regardais à en user ma rétine, à en devenir aveugle, tandis que Conseil, toujours phlegmatique, me répétait d’un ton calme:

«Si monsieur voulait avoir la bonté de moins écarquiller ses yeux, monsieur verrait bien davantage!»

Mais, vaine émotion! L’ Abraham-Lincoln modifiait sa route, courait sur l’animal signalé, simple baleine ou cachalot vulgaire, qui disparaissait bientôt au milieu d’un concert d’imprécations!

Cependant, le temps restait favorable. Le voyage s’accomplissait dans les meilleures conditions. C’était alors la mauvaise saison australe, car le juillet de cette zone correspond à notre janvier d’Europe; mais la mer se maintenait belle, et se laissait facilement observer dans un vaste périmètre.

Ned Land montrait toujours la plus tenace incrédulité; il affectait même de ne point examiner la surface des flots en dehors de son temps de bordée – du moins quand aucune baleine n’était en vue. Et pourtant sa merveilleuse puissance de vision aurait rendu de grands services. Mais, huit heures sur douze, cet entêté Canadien lisait ou dormait dans sa cabine. Cent fois, je lui reprochai son indifférence.

«Bah! répondait-il, il n’y a rien, monsieur Aronnax, et y eût-il quelque animal, quelle chance avons-nous de l’apercevoir? Est-ce que nous ne courons pas à l’aventure? On a revu, dit-on, cette bête introuvable dans les hautes mers du Pacifique, je veux bien l’admettre, mais deux mois déjà se sont écoulés depuis cette rencontre, et à s’en rapporter au tempérament de votre narwal, il n’aime point à moisir longtemps dans les mêmes parages! Il est doué d’une prodigieuse facilité de déplacement. Or, vous le savez mieux que moi, monsieur le professeur, la nature ne fait rien à contre sens, et elle ne donnerait pas à un animal lent de sa nature la faculté de se mouvoir rapidement, s’il n’avait pas besoin de s’en servir. Donc, si la bête existe, elle est déjà loin!»

A cela, je ne savais que répondre. Évidemment, nous marchions en aveugles. Mais le moyen de procéder autrement? Aussi, nos chances étaient-elles fort limitées. Cependant, personne ne doutait encore du succès, et pas un matelot du bord n’eût parié contre le narwal et contre sa prochaine apparition.

Le 20 juillet, le tropique du Capricorne fut coupé par 105° de longitude, et le 27 du même mois, nous franchissions l’équateur sur le cent dixième méridien. Ce relèvement fait, la frégate prit une direction plus décidée vers l’ouest, et s’engagea dans les mers centrales du Pacifique.

Le commandant Farragut pensait, avec raison, qu’il valait mieux fréquenter les eaux profondes, et s’éloigner des continents ou des îles dont l’animal avait toujours paru éviter l’approche, «sans doute parce qu’il n’y avait pas assez d’eau pour lui!» disait le maître d’équipage. La frégate passa donc au large des Pomotou, des Marquises, des Sandwich, coupa le tropique du Cancer par 132° de longitude, et se dirigea vers les mers de Chine.

Nous étions enfin sur le théâtre des derniers ébats du monstre! Et, pour tout dire, on ne vivait plus à bord. Les cœurs palpitaient effroyablement, et se préparaient pour l’avenir d’incurables anévrismes. L’équipage entier subissait une surexcitation nerveuse, dont je ne saurais donner l’idée. On ne mangeait pas, on ne dormait plus. Vingt fois par jour, une erreur d’appréciation, une illusion d’optique de quelque matelot perché sur les barres, causaient d’intolérables douleurs, et ces émotions, vingt fois répétées, nous maintenaient dans un état d’éréthisme trop violent pour ne pas amener une réaction prochaine.

Et en effet, la réaction ne tarda pas à se produire. Pendant trois mois, trois mois dont chaque jour durait un siècle! l’ Abraham-Lincoln sillonna toutes les mers septentrionales du Pacifique, courant aux baleines signalées, faisant de brusques écarts de route, virant subitement d’un bord sur l’autre, s’arrêtant soudain, forçant ou renversant sa vapeur, coup sur coup, au risque de déniveler sa machine, et il ne laissa pas un point inexploré des rivages du Japon à la côte américaine. Et rien! rien que l’immensité des flots déserts! Rien qui ressemblât à un narwal gigantesque, ni à un îlot sous-marin, ni à une épave de naufrage, ni à un écueil fuyant, ni à quoi que ce fût de surnaturel!

La réaction se fit donc. Le découragement s’empara d’abord des esprits, et ouvrit une brèche à l’incrédulité. Un nouveau sentiment se produisit à bord, qui se composait de trois dixièmes de honte contre sept dixièmes de fureur. On était «tout bête» de s’être laissé prendre à une chimère, mais encore plus furieux! Les montagnes d’arguments entassés depuis un an s’écroulèrent à la fois, et chacun ne songea plus qu’à se rattraper aux heures de repas ou de sommeil du temps qu’il avait si sottement sacrifié.

Avec la mobilité naturelle à l’esprit humain, d’un excès on se jeta dans un autre. Les plus chauds partisans de l’entreprise devinrent fatalement ses plus ardents détracteurs. La réaction monta des fonds du navire, du poste des soutiers jusqu’au carré de l’état-major, et certainement, sans un entêtement très particulier du commandant Farragut, la frégate eût définitivement remis le cap au sud.

Cependant, cette recherche inutile ne pouvait se prolonger plus longtemps. L’ Abraham-Lincoln n’avait rien à se reprocher, ayant tout fait pour réussir. Jamais équipage d’un bâtiment de la marine américaine ne montra plus de patience et plus de zèle; son insuccès ne saurait lui être imputé; il ne restait plus qu’à revenir.

Une représentation dans ce sens fut faite au commandant. Le commandant tint bon. Les matelots ne cachèrent point leur mécontentement, et le service en souffrit. Je ne veux pas dire qu’il y eut révolte à bord, mais après une raisonnable période d’obstination, le commandant Farragut comme autrefois Colomb, demanda trois jours de patience. Si dans le délai de trois jours, le monstre n’avait pas paru, l’homme de barre donnerait trois tours de roue, et l’ Abraham-Lincoln ferait route vers les mers européennes.

Cette promesse fut faite le 2 novembre. Elle eut tout d’abord pour résultat de ranimer les défaillances de l’équipage. L’Océan fut observé avec une nouvelle attention. Chacun voulait lui jeter ce dernier coup d’œil dans lequel se résume tout le souvenir. Les lunettes fonctionnèrent avec une activité fiévreuse. C’était un suprême défi porté au narwal géant, et celui-ci ne pouvait raisonnablement se dispenser de répondre à cette sommation «à comparaître!»

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