Louis Boussenard - Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants
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- Название:Aventures périlleuses de trois Français au Pays des Diamants
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- Издательство:Marpon & Flammarion
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» Tandis que nous, avec cette nature plantureuse qui nous environne...
– Ce rôti sans pain...
– Cet infini de plein air, de liberté...
– ... Arrosé d’eau pas fraîche...
– Ces arbres splendides...
– ... Sous lesquels il nous faut dormir à la belle étoile...
– ... Aux fleurs éblouissantes...
– ... Avec les scorpions et les mille-pattes...
– ... Ces oiseaux éclatants...
– ... Ces nègres paresseux, malpropres et odorants...
– ... Ces insectes plus variés que l’écrin d’une sultane...
– Y compris les moustiques et les fourmis eau-bouillante...
– Ces messieurs sont serbis , réitéra Joseph en coupant net cette série de propos interrompus dont les deux amis s’amusaient comme de grands enfants.
Joseph, en temps ordinaire, quand son esprit était exempt de toute préoccupation, prononçait les b et les v à peu près comme tout le monde, mais quand une idée importune obsédait son cerveau, quand il dévidait les phrases avec sa surabondance catalane, il ne manquait jamais, comme la plupart des Espagnols, d’intervertir ces deux lettres, ce qui donnait à ses vocables la plus singulière consonance.
– Boyons, monsieur Alvert, monsieur Alexandre, cette biande va refroidir. Vous aurez un déjeuner dont ne boudraient pas les bavitants de la ballée d’Aran... des gens peu délicats, pourtant.
» Eh ! là vas... bous autres, continua-t-il en interpellant les deux noirs, tenez, gavaches... abalez-moi ça.
Les deux bimanes couleur réglisse absorbaient leur portion avec une voracité gloutonne et des craquements de mâchoires à rendre jaloux des crocodiles. Les Européens, après s’être un moment amusés de cette prodigieuse faculté d’absorption avec laquelle ils ne s’étaient pas encore familiarisés, allaient prendre leur nourriture plus posément, comme il convient à des gens civilisés, quand un charivari intense éclata soudain de l’autre côté des hautes herbes bordant la clairière, et interrompit tout net les derniers apprêts de cette importante fonction.
C’était une cacophonie sans rythme, sans mesure, sans nom, jaillissant d’un orchestre formidable, composé de flûtes indigènes, d’instruments à cordes, de tambours, d’oliphants creusés dans des défenses d’éléphants, et qui, maniés à tour de bras, ou enflés à éclater par les virtuoses, se mêlaient à de farouches clameurs que l’on eût dites incompatibles avec des gosiers humains.
Les trois blancs, surpris par cette rafale, et ne sachant s’ils allaient avoir un péril à conjurer, s’armèrent en un clin d’œil, et se campèrent en triangle, dos à dos, la carabine prête à faire feu.
Leur incertitude fut courte, et un vaste éclat de rire leur échappa, à la vue du spectacle baroque entre tous qui s’offrit tout à coup à leurs yeux. Les auteurs du vacarme, d’authentiques sauvages, émergeaient en demi-cercle des herbes, en formant une ligne presque continue et chassant devant eux, par la seule intensité de leur musique enragée, un personnage, vêtu à l’européenne. C’est en vain que le malheureux cherchait à percer cette haie de farouches instrumentistes, comme un animal aux abois la meute acharnée.
Le tonnerre des tambours, les glapissements des flûtes, les rugissements des instruments à corde, les beuglements des oliphants lui arrivaient avec une telle furie, qu’il se secouait sous cette trombe invisible, comme si tous ces engins de torture braqués sur lui, eussent été des lances de pompes à vapeur.
Alexandre, Albert, et Joseph, secoués par un rire inextinguible, ne pouvaient plus trouver la force de conserver leur attitude belliqueuse, tant ce singulier procédé d’expulsion leur semblait extravagant et irrésistible tout à la fois. La victime d’ailleurs possédait un physique qui à lui tout seul, étant donné le milieu où elle évoluait, eût dilaté par son aspect, la rate du plus splénique d’entre les citoyens d’Outre-Manche. Figurez-vous ce type devenu presque introuvable à Paris, du petit clerc d’huissier quinquagénaire, avec son chapeau haut de forme, tanné, roussi, pelé, sa longue redingote noire, grasse au collet, luisante aux coudes, son pantalon noisette, tombant à la cheville, sans parvenir à rejoindre une vaste paire de souliers plats, fourbus, et avalant gloutonnement la poussière ou la boue. Drapez cette défroque sur un torse rappelant assez bien une boîte d’horloge, surmontez ce torse d’une tête glabre, fripée, aux yeux effarés, égarez ce type au beau milieu des indigènes de l’Afrique Australe, et vous aurez l’idée du bonhomme qui courbait la tête, enflait le dos, agitait les bras, devant cette tempête improvisée par les implacables virtuoses.
Il aperçut enfin les trois amis, fit un bond de surprise à leur aspect, et tournant résolument le dos à ses persécuteurs, s’avança vers eux en nasillant :
– Mes frères, la paix soit avec vous !...
– Merci, à vous pareillement, répondit Alexandre en mordant ses moustaches pour ne pas éclater.
– Oh ! les mécréants ! les damnés ! Race d’Amalécites, clamait l’inconnu eu montrant le poing aux indigènes qui, à la vue des Européens, interrompirent leur vacarme.
– Là, monsieur, calmez-vous, dit à son tour Albert de Villeroge. Ces bonnes gens ne me semblent pas animés contre vous de sentiments par trop hostiles, et je ne vois pas que vous couriez en ce moment d’autre danger que celui de rester sourd, ou de devenir mélophobe pour la vie.
– Ah ! mon frère, qu’importeraient les supplices, la mort elle-même, si je pouvais réussir à évangéliser ce troupeau, dont les âmes perdues au milieu des ténèbres de la barbarie, se refusent opiniâtrement à recevoir la lumière.
Cette réponse avait été faite en anglais.
– Aïe ! dit à voix basse le jeune homme à son ami, c’est un prédicant. Je m’y connais, nous allons en entendre de dures. J’ai été en proie à la sacro-sainte dialectique du père Smithson, et ce n’est rien moins que folâtre, je t’assure. Il va nous donner des petites bibles.
» Mais, voyons, quelle était leur intention, en dardant ainsi à jet continu sur votre personne leurs barbares outils, comme jadis les pompiers, envoyés par le maréchal de Lobau contre les émeutiers de la place du Château-d’Eau.
– De m’expulser de leur territoire, mon frère. Moi, un homme de paix, qui leur apporte la lumière et la vérité.
– De vous expulser...
– Oui. Bien qu’ils soient tributaires du gouvernement de sa gracieuse Majesté, ils vivent à peu près à leur guise. Et si l’on ne vient pas chez eux les mains pleines, c’est-à-dire avec un chariot bourré d’objets d’échange, ils vous reconduisent poliment à la frontière.
» Je viens d’en faire la triste expérience ; arrivé ce matin, il me faut battre en retraite.
– Heureusement qu’ils ne vous a été fait aucune violence, reprit Alexandre se reprochant son hilarité, à la vue du regret manifesté par le prédicant, dont la mine ne paraissait plus aussi hétéroclite, étant donné le motif de sa venue chez les indigènes.
– Ils n’oseraient pas, à cause de la proximité des établissements civilisés. Que vais-je devenir, seul et sans ressources ?...
– Tranquillisez-vous. Nous ne vous abandonnerons pas. Voulez-vous partager notre ordinaire et nous accompagner dans notre excursion ? Nous vous ferons une escorte contre laquelle tous les tintamarres des musiciens indigènes seront impuissants.
– Hélas ! mes frères, si vous ne possédez pas les objets destinés à assouvi leur convoitise, il vous sera impossible de passer.
– Oh ! Quant à cela, détrompez-vous. Nous en avons vu bien d’autres. N’est-ce-pas, Alexandre ?
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