Jean de La Fontaine - Fables

Здесь есть возможность читать онлайн «Jean de La Fontaine - Fables» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Поэзия, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Fables: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Fables»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Fables — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Fables», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать
Les voleurs et lÂne Pour un âne enlevé deux voleurs se battaient Lun - фото 16

Les voleurs et l’Âne

Pour un âne enlevé deux voleurs se battaient:
L’un voulait le garder, l’autre le voulait vendre.
Tandis que coups de poing trottaient,
Et que nos champions songeaient à se défendre,
Arrive un troisième larron
Qui saisit maître Aliboron.

L’âne, c’est quelquefois une pauvre province:
Les voleurs sont tel ou tel prince,
Comme le Transylvain, le Turc et le Hongrois.
Au lieu de deux, j’en ai rencontré trois:
Il est assez de cette marchandise.
De nul d’eux n’est souvent la province conquise:
Un quart voleur survient, qui les accorde net
En se saisissant du baudet.

Simonide préservé par les Dieux On ne peut trop louer trois sortes de - фото 17

Simonide préservé par les Dieux

On ne peut trop louer trois sortes de personnes:
Les dieux, sa maîtresse et son roi.
Malherbe le disait, j’y souscris, quant à moi:
Ce sont maximes toujours bonnes.
La louange chatouille et gagne les esprits.
Voyons comme les dieux l’ont quelquefois payée.

Simonide avait entrepris
L’éloge d’un athlète; et la chose essayée,
Il trouva son sujet plein de récits tout nus.
Les parents de l’athlète étaient gens inconnus;
Son père, un bon bourgeois; lui, sans autre mérite;
Matière infertile et petite.
Le poète d’abord, parla de son héros.
Après en avoir dit ce qu’il en pouvait dire,
Il se jette à côté, se met sur le propos
De Castor et Pollux; ne manque pas d’écrire
Que leur exemple était aux lutteurs glorieux;
Élève leurs combats, spécifiant les lieux
Où ces frères s’étaient signalés davantage;
Enfin l’éloge de ces dieux
Faisait les deux tiers de l’ouvrage.
L’athlète avait promis d’en payer un talent;
Mais quand il le vit, le galand
N’en donna que le tiers; et dit fort franchement
Que Castor et Pollux acquittassent le reste.
«Faites vous contenter par ce couple céleste.
Je veux vous traiter cependant:
Venez souper chez moi; nous ferons bonne vie:
Les conviés sont gens choisis,
Mes parents, mes meilleurs amis,
Soyez donc de la compagnie.»
Simonide promit. Peut-être qu’il eut peur
De perdre, outre son dû, le gré de sa louange.
Il vient: l’on festine, l’on mange.
Chacun étant en belle humeur,
Un domestique accourt, l’avertit qu’à la porte
Deux hommes demandaient à le voir promptement.
Il sort de table; et la cohorte
N’en perd pas un seul coup de dent.
Ces deux hommes étaient les gémeaux de l’éloge.
Tous deux lui rendent grâce, et, pour prix de ses vers,
Ils l’avertissent qu’il déloge,
Et que cette maison va tomber à l’envers.
La prédiction en fut vraie.
Un pilier manque; et le plafond
Ne trouvant plus rien qui l’étaie,
Tombe sur le festin, brise plats et flacons,
N’en fait pas moins aux échansons.
Ce ne fut pas le pis, car pour rendre complète
La vengeance due au poète,
Une poutre cassa les jambes à l’athlète,
Et renvoya les convies
Pour la plupart estropiés.
La renommée eut soin de publier l’affaire:
Chacun cria miracle.
On doubla le salaire
Que méritaient les vers d’un homme aimé des dieux.
Il n’était fils de bonne mère
Qui, les payant à qui mieux mieux,
Pour ses ancêtres n’en fit faire.

Je reviens à mon texte, et dis premièrement
Qu’on ne saurait manquer de louer largement
Les dieux et leurs pareils, de plus que Melpomène
Souvent, sans déroger, trafique de sa peine;
Enfin, qu’on doit tenir notre art en quelque prix.
Les grands se font honneur dès lors qu’ils nous font grâce:
Jadis l’Olympe et le Parnasse
Étaient frères et bons amis.

La mort et le malheureux Un malheureux appelait tous les jours La mort à son - фото 18

La mort et le malheureux

Un malheureux appelait tous les jours
La mort à son secours
«O Mort, lui disait-il, que tu me sembles belle!
Viens vite, viens finir ma fortune cruelle!»
La mort crut, en venant, l’obliger en effet.
Elle frappe à sa porte, elle entre, elle se montre.
«Que vois-je? cria-t-il: ôtez-moi cet objet;
Qu’il est hideux! que sa rencontre
Me cause d’horreur et d’effroi
N’approche pas, ô Mort! ô Mort, retire-toi!»

Mécénas fut un galant homme;
Il a dit quelque part: «Qu’on me rende impotent.
Cul-de-jatte, goutteux, manchot, pourvu qu’en somme
Je vive, c’est assez, je suis plus que content.»
Ne viens jamais, ô Mort; on t’en dit tout autant.

La mort et le bûcheron Un pauvre bûcheron tout couvert de ramée Sous le - фото 19

La mort et le bûcheron

Un pauvre bûcheron, tout couvert de ramée,
Sous le faix du fagot aussi bien que des ans
Gémissant et courbé, marchait à pas pesants,
Et tâchait de gagner sa chaumine enfumée.
Enfin, n’en pouvant plus d’effort et de douleur,
Il met bas son fagot, il songe à son malheur.
Quel plaisir a-t-il eu depuis qu’il est au monde?
En est-il un plus pauvre en la machine ronde?
Point de pain quelquefois et jamais de repos.
Sa femme, ses enfants, les soldats, les impôts,
Le créancier et la corvée
Lui font d’un malheureux la peinture achevée.
Il appelle la Mort. Elle vient sans tarder,
Lui demande ce qu’il faut faire.
«C’est, dit-il, afin de m’aider
A recharger ce bois, tu ne tarderas guère.»

Le trépas vient tout guérir;
Mais ne bougeons d’où nous sommes:
Plutôt souffrir que mourir,
C’est la devise des hommes.

Lhomme entre deux âges et ses deux maîtresses Un homme de moyen âge Et - фото 20

L’homme entre deux âges et ses deux maîtresses

Un homme de moyen âge,
Et tirant sur le grison
Jugea qu’il était saison
De songer au mariage.
Il avait du comptant,
Et partant
De quoi choisir; toutes voulaient lui plaire:
En quoi notre amoureux ne se pressait pas tant;
Bien adresser n’est pas petite affaire.
Deux veuves sur son cœur eurent le plus de part:
L’une encor verte, et l’autre un peu bien mûre,
Mais qui réparait par son art
Ce qu’avait détruit la nature.
Ces deux veuves, en badinant,
En riant, en lui faisant fête,
L’allaient quelquefois testonnant,
C’est à dire ajustant sa tête.
La vieille, à tous moments, de sa part emportait
Un peu du poil noir qui restait
Afin que son amant en fût plus à sa guise.
La jeune saccageait les poils blancs à son tour.
Toutes deux firent tant, que notre tête grise
Demeura sans cheveux, et se douta du tour.
«Je vous rends, leur dit-il, mille grâces, les belles,
Qui m’avez si bien tondu:
J’ai plus gagné que perdu;
Car d’hymen point de nouvelles.
Celle que je prendrais voudrait qu’à sa façon
Je vécusse, et non à la mienne.
Il n’est tête chauve qui tienne.
Je vous suis obligé, belles, de la leçon.»

Le Renard et la Cigogne Compère le renard se mit un jour en frais Et retint - фото 21

Le Renard et la Cigogne

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Fables»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Fables» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Fables»

Обсуждение, отзывы о книге «Fables» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x