Edith Piaf - Les paroles de 255 chansons

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Qu'il était triste, cet Anglais

Paroles: Louis Poterat. Musique: Charles Dumont 1961

C'était le décor attendu
D'un bar de la Tamise
Avec son ennui répandu
Comme une fumée grise,
Son frisson de journaux froissés,
Son tintement de verres
Et les murmures étouffés
De ses clients sévères.

Qu'il était triste, cet Anglais
Dont la main du temps n'avait fait
Qu'estomper doucement les traits
De son visage.
Tout seul, immobile et muet,
Debout près du bar, il buvait.
On aurait dit qu'il revenait
D'un long voyage.

Quand il eût trop bu, tout à coup,
De ses yeux, deux larmes glissèrent.
Quelqu'un a dit: "Voilà qu'il est soûl!"
Et puis des secondes passèrent…

Pourtant, moi qui le regardais,
Ça me serrait, ça me serrait.
Je mêlais à ses pleurs secrets
La terre entière
Car je n'avais pas bien compris
Ce qu'il disait rien que pour lui:
"My beloved stayed in Paris…"

Peut-être avait-il épuisé
Toutes les aventures
Ou traînait-il un cœur usé
Par une vie trop dure.
Avait-il le spleen du marin
Pour les terres promises
Ou faisait-il un grand chagrin
D'une simple bêtise?

Qu'il était triste, cet Anglais
Que, chaque soir, je retrouvais,
Portant le poids de son secret
Impénétrable.
Tout seul, immobile et muet,
Debout près du bar, il buvait.
Le même jeu recommençait
A chaque table.

Certains le guettaient en dessous
Et les larmes les faisaient rire.
J'entendais: "Voilà qu'il es soûl!".
C'est tout ce qu'ils trouvaient à dire.

Mais quand je m'approche de lui,
Il me confia d'un air surpris:
"My beloved stayed in Paris…
Stayed in Paris…"
S'il vous plaît, barman, qu'est-ce qu'il a?
Et le barman me répondit:
"Sa bien-aimée est à Paris…
…morte, peut-être…"
"…my beloved stayed in Paris…
My beloved stayed in Paris…
In Paris… In Paris…"

Quand même

Paroles: J. Mario, L. Poterat. Musique: J. Wiener 1936

Le bonheur quotidien,
Vraiment, ne me dit rien.
La vertu n'est que faiblesse
Qui voit sa fin dans le ciel.
Je préfère la promesse
Des paradis artificiels.

Je sais qu'à la porte d'un bar
Où j'aurai bu jusqu'à l'extrême,
On ramassera quelque part
Mon corps brûlé sur un brancard.
Je bois quand même…
Que sous la drogue lentement,
D'extase en extase suprême,
Je m'approche implacablement
Du sombre asile des déments.
J'en prends quand même…
Je sais qu'en la femme fatale,
Dans les bras d'un amant trop blême,
S'infiltrera l'horrible mal
Dont on crève au lit d'hôpital.
J'aime quand même…

Mes sens inapaisés,
Cherchant pour se griser
L'aventure des nuits louches,
Apportez-moi du nouveau.
Le désir crispe ma bouche.
La volupté brûle ma peau.

Je sais qu'à la porte d'un bar
Où j'aurai bu jusqu'à l'extrême,
On ramassera quelque part
Mon corps brûlé sur un brancard.
Je bois quand même…
Que sous la drogue lentement,
D'extase en extase suprême,
Je m'approche implacablement
Du sombre asile des déments.
J'en prends quand même…
Je sais qu'en la femme fatale,
Dans les bras d'un amant trop blême,
S'infiltrera l'horrible mal
Dont on crève au lit d'hôpital.
J'aime quand même…

Quand tu dors

Paroles: Jacques Prévert. Musique: Claude Verger 1961

Toi, tu dors la nuit.
Mai, j'ai de l'insomnie.
Je te vois dormir.
Ça me fait souffrir.
Tes yeux fermés,
Ton grand corps allongé,
C'est drôle, mais ça me fait pleurer.
Et soudain, voilà que tu ris.
Tu ris aux éclats en dormant.
Où donc es-tu en ce moment?
Où donc es-tu parti vraiment?
Peut-être avec une autre femme,
Très loin, dans un autre pays,
Et qu'avec elle, c'est de moi que tu ris…

Toi, tu dors la nuit.
Moi, j'ai de l'insomnie.
Je te vois dormir.
Ça me fait souffrir.
Lorsque tu dors,
Je ne sais pas si tu m'aimes.
T'es tout près, mais si loin quand même.
Je suis toute nue, serrée contre toi
Mais c'est comme si j'étais pas là.
J'entends pourtant ton cœur qui bat.
Je ne sais pas s'il bat pour moi.
Je ne sais rien, je ne sais plus.
Je voudrais qu'il ne batte plus, ton cœur,
Si jamais un jour tu ne m'aimais plus…

Toi, tu rêves la nuit.
Mai, j'ai de l'insomnie.
Je te vois rêver.
Ça me fait pleurer.
Voilà le jour et soudain, tu t'éveilles
Et c'est à moi que tu souris.
Tu souris avec le soleil
Et je ne pense plus à la nuit.
Tu dis des mots toujours pareils:
"As-tu passé une bonne nuit?"
Et je réponds comme la veille:
"Oui mon chéri, j'ai bien dormi!
Et j'ai rêvé de toi comme chaque nuit…"

Quatorze juillet

Paroles: Jacques Plante. Musique: Mikis Théodorakis 1962

note: du film "Les amants de Teruel"

Il me vient par la fenêtre
Des musiques de la rue.
Chaque estrade a son orchestre.
Chaque bal a sa cohue.
Ces gens-là m'ont pris ma fête.
Je ne la reconnais plus.

Dans ma chambre, je me chante
L'air que nous avons valsé.
Je regarde la toquarde
Où tes doigts se sont posés.

Tu m'as dit: "Tu es si belle."
Et tu as, l'instant d'après,
Ajouté: "La vie est bête.".
J'ai compris que tu partais.
Si tu ne reviens jamais,
Il n'y aura plus de quatorze juillet.

Il me vient par la fenêtre
Un murmure qui s'éteint,
Les chansons d'une jeunesse
Attardée dans le matin.
N'allez pas troubler mon rêve.
Allez rire un peu plus loin.

Que m'apporte, que m'apporte
Cette joie de quelques heures?
Je suis morte, je suis morte
Et je t'ai déjà rejoint
Et mon corps est près du tien
Mais personne n'en sait rien…

Regarde-moi toujours comme ça

Paroles: Henri Contet. Musique: Marguerite Monnot 1942

Il avait l'air de rien planté sur le trottoir
À toucher son chapeau en me disant bonsoir
Et sans plus séparé, m'a si bien regardée
Que je me suis sentie comme un peu caressée
Et beaucoup désirée
Regarde-moi toujours comme ça
J'en suis malade, un cœur qui bat
Ça m'fait pareil j'sais pas pourquoi
Que la musique de l'Ave Maria
T'as des yeux sans manières
Et qui r'gardent tout haut
T'as gardé les paupières
Et j'comprends qu'tu es beau
Quand j'suis noyée dans ces yeux là
Toi qui m'repêche entre tes bras
Pour me faire dire tout bas très bas
Regarde-moi toujours comme ça

Y a des soirs pleins d'amour
Et pas faits pour dormir
Alors tes yeux commandent
Et j'aime leur obéir
Sous ton chaud regard bleu
J'suis toute ensoleillée
T'as des façons à toi d'éclairer nos veillées
Ah qu'il est émerveillé

Regarde-moi toujours comme ça
J'en suis malade un cœur qui bat
Ça m'fait pareil j'sais pas pourquoi
Que la musique de l'Ave Maria
T'as des yeux sans manières
Et qui r'gardent tout haut
T'as gardé les paupières
Et j'comprends qu'tu es beau
Quand j'suis noyée dans ces yeux là
Toi qui m'repêche entre tes bras
Pour me faire dire tout bas très bas
Regarde-moi toujours comme ça

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