Louis Pauwels - L'homme éternel

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Une terrible éruption volcanique aurait pu engloutir une ou plusieurs îles, tandis que d'autres étaient seulement dévastées. Dans l'île de Théra (ou Thira), actuellement Santorin, on a pu établir qu'une ville dont l'archéologue grec Spiridon Marinitos a découvert quelques vestiges en 1961 fut détruite par l'explosion d'un volcan sous-marin vers 1500 avant J.-C. Ce qui n'aurait été, selon le savant, qu'un épisode de l'histoire tellurique, particulièrement agitée dans cette partie du monde. Au même moment que Santorin, située à cent vingt kilomètres de la Crète, et à deux cents d'Athènes au sud de la mer Égée, d'autres îles plus petites du même archipel, auraient pâti du cataclysme qui, selon le séismologue grec Ganalopoulos, aurait débuté par des secousses sismiques, suivies d'un raz de marée et de deux éruptions. On a retrouvé des traces de laves, remontant à ce siècle, sur tout le pourtour de la Méditerranée orientale et certains papyrus évoquent l'obscurcissement du soleil qui se produisit alors en Égypte.

Lorsque le volcan de la montagne Pelée (en Martinique) se réveilla, en 1902, et que les villes de Saint-Pierre et la bourgade du Morne-Rouge furent détruites par des chutes de laves, des cendres incandescentes, des jets d'eau bouillante et des gaz asphyxiants, les habitants de l'île voisine, la Guadeloupe, virent le ciel plein de cendres s'enténébrer en plein jour. Et l'on découvrit dans les décombres de Saint-Pierre des cadavres de familles attablées, de cavaliers à cheval, d'ouvriers au travail, comme on exhuma en Crète les squelettes de défunts surpris dans leur activité quotidienne.

Quelle que soit l'origine de la destruction des cités crétoises, Ganalopoulos est absolument convaincu de l'identité de celles-ci avec les cités atlantes :

« Les Atlantes et la Crète de Minos se fondent désormais en une seule image : un État riche, puissant, qui est théoriquement une théocratie ancienne, sous un prêtre-roi, mais en réalité une haute bourgeoisie, frivole et intelligente, aimant les spectacles étranges et les sports, portant des vêtements d'une élégance subtile, utilisant des céramiques d'une grande beauté, vivant dans l'égalité des sexes, si rare dans l'Antiquité ; une civilisation décadente, fascinante, délicieuse et condamnée… » Condamnée ? Comment et pourquoi ?

Voyons ce que l'on sait aujourd'hui de cette culture. Par bien des aspects, elle tient du prodige.

La Crète thalassocratique domina toutes les contrées voisines. Dès l'ère néolithique, il se produisait de perpétuels échanges entre les îles des Cyclades et l'Asie. Et il est probable qu'il y eut des contacts entre l'Asie centrale et l'Asie septentrionale, surtout dans les régions du Caucase et du Turkestan. Or, comme il est démontré également qu'il existait des relations entre ces régions et l'Anatolie, elles toutes, par l'intermédiaire de celle-ci, frayaient avec la Crète.

Il y eut deux phases dans l'ère d'expansion des Crétois. Dès la première, ils trafiquaient avec la Grèce, Mélos, Syra, Chypre, Délos, la Syrie et entretenaient des relations suivies avec l'Égypte. Leurs techniciens ingénieurs et architectes collaborèrent à l'édification des pyramides de Senousrert II et d'Amenemhat III. À cette époque déjà, leur flotte était importante. Elle devait leur valoir le titre de « rois de la mer ». Ils disposaient également d'une marine de guerre, première force navale de la Méditerranée du Nord et atteignirent sans doute la Sicile et l'Espagne.

Il se peut qu'ils n'aient pas complètement asservi les peuples, mais se soient contentés de leur prodiguer leurs techniques, tout en se perfectionnant eux-mêmes à leur contact. Leur puissance leur permit d'améliorer leurs arts et d'accroître leur bien-être en se procurant les matières premières qui leur faisaient défaut.

Dès le IVe millénaire avant J.-C., à Tell Obéid on utilisait le cuivre, et Herzfeld nous parle, dans deux ouvrages sur la Perse, de haches de ce métal trouvées à Suse.

L'or était très répandu et eut même la priorité. Il en existait en Asie, en Afrique mais également en Europe : il était, notamment, très répandu en Irlande.

Vers 2400 avant J.-C. outre les trois métaux ci-dessus mentionnés, l'étain fit son apparition. Il venait de Saxe et de Bohême par l'Adriatique ; par la Sicile on en obtenait d'Étrurie et enfin celui de Cornouailles cheminait à travers la Gaule et l'Ibérie.

Par contre, l'usage du fer fut partout très tardif. Du moins du fer terrestre. En Égypte, c'est seulement vers 1400 avant J.-C. qu'on commença à. l'exploiter. On en trouve un bloc mais intact dans une pyramide de 1600 avant J.-C. En Palestine, on le travailla seulement vers 1200. Ceci vient de ce que plusieurs météorites qui atterrirent sans doute pendant le néolithique dans diverses régions du globe et que mentionnent toutes les traditions (pluies de feu) en contenaient à l'état pur, sans qu'il fût nécessaire de l'extraire de minerais. Au XIIe siècle encore, Averroès raconte que d'un bloc métallique tombé du ciel près de Cordoue, on tirait des épées et des sabres remarquables. Et la légende veut qu'Attila, comme bien plus tard Timour Lenk (Tamerlan), durent leurs victoires à ce que leurs armes étaient forgées dans un métal envoyé par Dieu.

Leur flotte permit aux Crétois d'aller eux-mêmes se procurer au loin l'étain. Ils possédèrent des ateliers de bronze. Le bronze n'était d'ailleurs pas le seul alliage utilisé dès la protohistoire. Empiriquement, on additionna le cuivre à d'autres métaux ou métalloïdes : à l'arsenic en Égypte, au nickel en Germanie, au zinc en Saxe pour le laiton. On a retrouvé du laiton également dans les ruines de Kameiros, ville de Rhodes. Mais ceux qui le fabriquèrent durent sans doute cette invention au hasard, car elle ne figure nulle part dans les mêmes proportions optima, à cette époque.

En ajoutant au bronze un peu de zinc ou de plomb, on obtenait une patine très recherchée dans l'artisanat d'art et la statuaire. En outre, à Ur, on a découvert un alliage d'or et d'argent : l'électrum qui servit plus tard à la fabrication de pièces de monnaie. Or, on peut se demander si les anciens n'ont pas parfois confondu l'électrum, d'un brillant et d'une teinte inusuelles, et l'orichalque.

Les auteurs antiques ont souvent évoqué cette substance. Certains croyaient avoir affaire à un métal pur, très rare. D'autres lui attribuaient une origine magique ou divine. Platon vantait l'éclat de feu qu'il donnait aux objets et aux murs qu'il revêtait. Un contemporain d'Aristote parle d'un cuivre blanc et brillant dit cuivre de la montagne. Les Mossynoeci (qui habitaient sans doute l'Asie Mineure) l'obtenaient, dit-il, en ajoutant au cuivre de l'étain et aussi une terre spéciale, recueillie sur les rives de la mer Noire : la calmia (d'où vient le mot calamine). Pline cite cette pierre lui aussi comme permettant la fabrication de l'orichalque.

C'est à leur technicité remarquable que les Crétois durent non seulement de construire des palais admirables mais encore de les doter d'aménagements dont ne jouissait aucun peuple occidental avant le XIXe siècle de notre ère. Appartements disposés autour d'une cour centrale. Murs à doubles parois isothermes, revêtus intérieurement de mosaïques composant des scènes qui renseignent sur la vie quotidienne. Dalles des carrelages, représentant parfois des aquariums dont l'eau est si frémissante, par le mouvement des plantes aquatiques, les bulles d'air, les poissons agiles, que l'on hésite à poser le pied, crainte d'y choir ou de déranger dans son sommeil le prince fleurdelisé qui veille en statue sur cette éternité de charme. Mais notre émerveillement se fait stupeur si l'on examine les installations sanitaires. Tout-à-l'égout. Conditionnement de l'air par un système de chauffage central, doublé en été par la percolation d'un permanent afflux d'air frais. Canalisations d'adduction d'eau. Appareils hydrauliques élévateurs, fonctionnant par inertie. Éclairage subtil des appartements et des salles hypogées.

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