Donatien Sade - Aline Et Valcour Ou Le Roman Philosophique – Tome I

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Aline Et Valcour Ou Le Roman Philosophique – Tome I: краткое содержание, описание и аннотация

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Roman par lettres sur le canevas desquelles courent les deux épisodes de Sainville et Léonore se ralliant au sujet; dans celle de Sainville se trouve la description réelle, et faite sur des mémoires certains, d'un pays au centre de l'Afrique, absolument inconnu jusqu'à présent, la découverte d'une île dans la mer du Sud, échappée à Cook, où règne une forme de gouvernement faite pour servir de modèle à tous ceux de l'Europe; dans l'épisode de Léonore est un voyage très curieux autour du monde, de très singulières aventures au Monomotapas, au milieu de l'Afrique, au Portugal, en Espagne, à l'Inquisition, et une nouvelle espagnole…

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Un moment, par délicatesse, madame de Blamont s'oppose à ce projet; elle craignait que cela ne les fâchât; plus il y a de contradictions dans ce qu'ils disent, plus il est clair, objectait-elle, que leur intention est de se cacher, le valet en est convenu, il nous a dit que son maître voyageait mystérieusement, ne les contraignons pas à nous avouer leur secret. Cette hospitalité que nous leur accordons, ne nous oblige qu'à des égards;… nous y manquerions, ce me semble, en les forçant à se dévoiler.-Mais il ne s'agit que de leur proposer, a dit madame de Senneval; si cela les afflige, nous les laisserons partir sans leur en parler davantage: et si, dans un cas contraire, ils viennent à y consentir, pourquoi nous priver de cet amusement? Eugénie proposa de faire questionner leurs gens, madame de Blamont ne le voulut pas, et définitivement la résolution prise fut, que la maîtresse du logis irait elle-même voir la jeune femme le lendemain matin; qu'elle commencerait par l'inviter a se reposer quelques jours à Vertfeuille; qu'insensiblement elle lui laisserait apercevoir l'intérêt qu'elle prenait à cette belle voyageuse, et le désir qu'elle aurait de la connaître plus particulièrement… Mais timide, comme tu la sais, elle n'osa jamais faire cette visite seule, et je fus choisi pour l'y accompagner. Comme elle avait fait dire exprès qu'il ferait jour chez elle à neuf heures, afin d'être sûre de les trouver levés à huit et demies; nous y passâmes à cette heure, leur toilette était achevée, et ils se préparaient à descendre… Ils témoignèrent combien ils étaient honteux d'être prévenus. Les politesses furent réciproques de part et d'autres. Madame de Blamont engagea la conversation avec beaucoup d'adresse; le mari et la femme, tous deux remplis d'esprit, la le vinèrent, et loin de se refuser à ce qu'on paraissait désirer d'eux, ils témoignèrent, sans la moindre contrainte, qu'ils étaient trop heureux de pouvoir reconnaître, par une aussi faible marque d'obéissance, toutes les attentions dont on les comblait:-n'imaginant pas que nous pouvions vous intéresser à ce point, madame, dit Sainville, vous nous pardonnerez d'avoir un peu déguisé le vrai en arrivant hier chez-vous. Il est des choses que l'on peut cacher, sans offenser en rien ceux avec qui l'on les déguise, en ne nous refusant point aujourd'hui aux éclaircissemens que vous exigez, peut-être serons-nous même encore, contrains à quelques restrictions; mais comme elles ne diminueront en rien la singularité de nos récits; vous nous, les pardonnerez, madame, bien sûr que l'exactitude la plus entière guidera tous nos autres détails… Contente de ce qu'elle obtenait, madame de Blamont n'osa pas appuyer d'avantage; et il fut convenu que l'on ferait un déjeuner dînatoire, qui, nous formant une plus grande journée, nous donnerait le temps de prêter toute notre attention aux aventures que nous devions entendre. On se mit donc à table de très-bonne heure, et dès que l'on fut rentrés dans le sallon, la compagnie s'étant rangée en demi-cercle, autour de ces deux jeunes personnes, Sainville commença son récit dans les termes suivans.

Le courier part, l'heure presse, tu permettras, mon cher Valcour, que ce long détail fasse le sujet de ma prochaine lettre, et je t'embrasse.

Fin de la seconde partie .

[1]Cette terre vaut seize mille livres de rente, elle avoit été la seule dot de madame de Blamont, mais il existait dans le contrat qu'elle se marierait séparée de bien; cette clause et ce médiocre revenu, relativement à la fortune immense de M. de Blamont, étaient les deux motifs de ses reproches.

[2]Petit épagneul de la plus rare espèce, que Valcour avait donné à Aline. Il l'avait dressé à apporter, à sa maîtresse, un échaudé qui contenait un billet: Aline le recevait, lui en remettait un autre également rempli d'un billet que l'épagneul rapportait à son maître, avec la même fidélité. Ils s'écrivirent ainsi pendant deux ans, couvrant cette feinte innocente, de l'adresse et de la sobriété du petit chien, qui portait et rapportait ainsi sans endommager nullement un objet, qui devait si bien aiguillonner sa gourmandise.

[3]Il y a apparence que le goût des robins pour les énigmes, les emblèmes et l'argent, était la même du tems de Rabelais que de nos jours; voici comme il les peint dans son Pantagruel. «On arrêta à l'isle de condamnation (ce sont les parlemens.) Quelques-uns de nos gens ayant voulu descendre au guichet, y furent arrêtés par ordre de GRIPPE-MINAUD, archiduc des CHATS FOURRÉS, qui leur proposa une énigme à deviner. Panurge en dit le mot, et jeta au milieu du parquet, une bourse pleine d'or qui les fit tous jeter les uns sur les autres pour ramasser l'argent; et la pate bien graissée, ils accorderont enfin les passe-ports demandés pour leur route.»

[4]«Le premier besoin est de vivre, l'art qui nourrit les hommes est le premier des arts.» BÉLISAIRE, cap. 12.

[5]C'est ici comme dans bien d'autres passages, que nous supplions nos lecteurs de ne pas perdre de vue que cet ouvrage s'écrivait un an avant la révolution.

[6]Cette recommandation s'adresse au lecteur; il lui deviendra impossible d'entendre la suite, s'il ne porte pas à cette lettre l'attention la plus exacte, et s'il ne se la rappelle pas jusqu'au dénouement, et principalement à la cinquante-unième lettre, quand il y sera.

[7]Imbéciles cuistres, ou plutôt espèce de démoniaques qui ont passé leur triste et malheureuse vie à prouver à d'autres pédans en combien de manières différentes on pouvait se permettre de se défaire de ses semblables, et qui ont tranquillisé la conscience de ces pédans, sur la foule d'atrocités juridiques qu'ils commettent, par un million de sophismes, plus diffus, plus absurdes les uns que les autres. Le démoniaque Jousse, par exemple, l'un des plus fameux de la bande, a prouvé invinciblement, que moins il y avait de preuves pour condamner un homme à mort, plus il était certain que cet homme la méritait.-Je le demande, quel est le plus coupable envers l'humanité, ou de Cartouche, ou d'un insigne coquin, capable d'écrire des horreurs aussi dangereuses, et qui viennent d'être depuis quelque tems si criminellement exécutées. Note de l'Éditeur .

[8]Elle fut mariée à quinze ans; elle va de trente-cinq à trente-six, lors du moment d'action de ces lettres; elle accoucha d'Aline à seize ans: elle est grande, faite à peindre. Les traits les plus doux, les plus agréables, pétrie de grâces et de talens.

[9]M. de Blamont avait quinze ans plus que sa femme, indépendamment des défauts de caractère assez prononcés dans ses lettres, pour donner une juste horreur de lui, il y a peu de figures plus repoussantes; il a le regard effrayant, la bouche affreuse, le nez très-long, le front chauve et bas, le menton relevé, en perruque depuis son enfance; une taille longue, frêle, voûtée, la poitrine plate, un son de voix rauque et cassé, et malgré tout cela, beaucoup d'esprit et quelques connaissances.

[10]Cette lettre-ci était incluse dans la suivante.

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